Chapitre 8

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Il fait chaud

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Il fait chaud. Horriblement chaud.

Cela fait plus de cinq minutes qu'une chaleur à la fois étouffante et agréable surplombe l'atmosphère, après qu'elle m'ai pris délicatement entre ses bras réconfortants et qu'elle m'ai posé au préalable sur ses cuisses brûlantes.

Mes pupilles mouillées se dilatent progressivement à la vue de ma femelle dépouillée de sa chemise. Ces dernières ne cherchent plus à admirer son buste tant elle n'aimerait certainement pas qu'un chat qui est conscient de sa nudité ne vienne lui prendre le peu de pudeur qui lui reste.

Mon museau se met à remuer inlassablement les molécules de l'air et mon adorat sensible et attentif à la moindre senteur s'agite pour flairer l'agréable odeur de jasmin.

Ma femelle qui semble aimer toucher ma fourrure continue à me caresser la colonne vertébrale jusqu'à ce que ces doigts de nymphes se mettent à caresser une zone qui m'est particulièrement sensible. Ses magnifiques phalanges que j'aime sentir effleurer mon pelage se mettent activement à gratter mon menton tandis que je me mets, de suite, à avoir la bouche entrouverte.

Mon bien-être semble avoir tant atteint son paroxysme que ma gueule qui ne désire plus que lui mordre gentillement les doigts pour lui montrer ma gratitude se mettent, sans que je ne me contrôle, à saisir fermement ses doigts entre mes canines acérées.

Ma femelle qui souffre de cette morsure dont je ne peux pas en mesurer la profondeur se met à siffler entre les dents pour devoir supporter une telle douleur. Elle retire ses doigts de ma gueule et du sang teint sa main.

Elle s'écrit soudainement, s'éloignant en vitesse de ma personne après qu'elle ait rapidement jeté les draps sur mon frêle corps. Elle prend en main le coussin de duvet que j'avais, auparavant, fait tomber au sol lors de mon saut et me le jette brutalement contre le museau.

Je plante profondément mes griffes dans son matelas, cherchant à ne pas commettre une chute alors que ma queue raide et droite fouette nerveusement l'air en apercevant que son doux et tendre visage s'est déformé pour prendre une certaine mine qui m'effraie.

Mais ça ne va pas !, hurle-t-elle à s'en arracher les cordes vocales, pourquoi est ce que tu m'as mordu si violemment alors que je ne faisais que te caresser ?, s'écrie-t-elle comme si mon ouïe n'était toujours pas assez sur-développé, peut-être que je ne devrais plus t'accorder aucune caresse si ce n'est pour que tu me fasses mal après !

Elle file d'un pas nonchalant en direction de la salle de bain et prend son pyjama de nuit au passage qu'elle a préalablement posée contre le dos de son fauteuil.

Je marche à mon tour, en imitant les pas et gestes de ma femelle qui m'ont l'air expressifs et brusques. Ses pas fermes qui frappent violemment le sol sont d'une rapidité qui déroute et sa main qui saigne abondamment, de par mes canines qui se sont plantées dans sa chair sans le désirer, prend presque une teinte violette lorsqu'elle exerce, de son autre main, une pression contre son poignet. Son visage renfrogné par la douleur et déformé par le courroux se baisse pour me voir tant ma présence qui lui a l'air déplaisante n'échappe pas, même, à un aveugle.

L'hybride - TaehyungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant