Chapitre 20

337 26 142
                                    

Mes bras persistent à tenir fermement ma femelle assoupie, à l'apparence chétive, contre ma poitrine nue

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Mes bras persistent à tenir fermement ma femelle assoupie, à l'apparence chétive, contre ma poitrine nue. Son corps frêle et dénué de toute vigueur se repose désormais et entièrement sur sa confiance en moi et sur mes capacités physiques.

Ses pupilles qui ont perdu de sa lueur, avant qu'elle ne tombe dans un sommeil profond, m'ont fait grâce des erreurs que j'ai commis tandis qu'elle a su, par un faible remerciement, m'accorder toute sa gratitude. Mon cœur ne s'est jamais autant pris de passion à ouïr ses paroles qui me font languir tant elles sont douces et sont pleines de franchise.

Mes yeux se concentrent sur le visage souffrant du corps qui a abandonné toute force et toute ténacité. Ses joues rouges semblables à des pommes mûres émanent une tiédeur maladive tandis que son souffle qui est erratique s'abat contre mon visage anxieux. Mon cœur s'affole et se met à battre à vive allure en apercevant son visage être renfrogné par la douleur.

Je pose ma promise sur le manteau qui jonche le sol et viens m'habiller en vitesse, avec une maladresse qui n'est pas mienne, tant je ne cesse de me faire un sang d'encre pour elle. Je ne veux pas attirer l'œil des hommes si je suis démuni de mes vêtements. Ces vêtements qui ne sont que le reflet des sociétés humaines sont nécessaires quant à leur vouloir à se distinguer des animaux et à s'éloigner au plus de tout ce qui est animal en eux. Je suis contraint de me vêtir si je ne veux pas attiser les ennuis et le mauvais regard des hommes.

Je reprends ma femelle entre mes bras après m'être habillé du mieux que j'ai pu pour entamer une course des plus fluides. Mes jambes s'activent et vont à une vitesse qui est de l'ordre de celle d'un félin pour rejoindre, avec un temps record, une issue. Elles freinent brusquement à la route qui longe le parc quand je me suis retrouvé à la sortie tandis que mes yeux se mettent, prudemment, à l'examiner pour pouvoir accéder au prochain trottoir.

Je me remets à me déplacer avec une vitesse hors norme sous les regards ébahis de certains conducteurs. Les rues qui sont bondées d'homme qui viennent voir les rues et les vitrines qui émettent de magnifiques lumières embellissant les lieux ne me permettent pas un accès libre et facile. Les fêtes de fin d'année approchent à grands pas et les vendeurs ambulants ainsi que ceux des grandes surfaces qui bordent ces espaces de vente me seront davantage une difficulté lorsque je vais devoir franchir ce terrain hostile. Je vais devoir, sans grand plaisir, bousculer, heurter et pousser des personnes qui auront la mauvaise chance de s'être aventurées sur mon passage.

Je me vois m'enfoncer dans la foule en faisant tout de même attention à elle et me ruer vers des passants négligents que j'évite avec une agilité qui va de pair avec celle du félin que je suis à demi. Mes pas s'accélèrent et prennent une trop grande ampleur pour que je m'arrête à temps si un quelconque véhicule ou même une vielle femme ne vienne en travers de mon chemin. Mes oreilles qui perçoivent même un frémissement dans l'air se mettent soudainement à être attentives aux moindres gémissements douloureux qui échappent des lèvres de ma femelle.

L'hybride - TaehyungOù les histoires vivent. Découvrez maintenant