Chapitre 7 Keller

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Assis sur le canapé, un sentiment de fierté inonde chaque partie de mon être  en regardant mon fils debout, soutenant nos regard.

Son animosité envers moi bien que douloureuse est légitime.
Espérons qu'il comprenne qu'en aucun cas je l'ai renié.

Je porte mon regard sur Laya qui elle couve Eden.
Elle a fait de lui un homme malgré son jeune âge.

- Tu devrais peut-être commencer me dit Raph me sortant de mes pensées.

Je plante mon regard dans celui de mon fils.

- Pour commencer, je ne t'ai jamais abandonné dis-je.
Mon père, un homme très méchant, a fait en sorte que je sache pas que j'avais un enfant.

Pendant l'heure qui suit, je leur raconte tout.
Je réponds du mieux que je le peux aux nombreuses questions de mon fils.

- Jamais tu m'entends ! Jamais je ne vous aurais laissés si j'avais su, que ce soit toi ou ta mère affirmais-je.

Cette dernière se relève, les poings serrés et quitte la pièce.

- Je dois parler à ta maman Eden, je te laisses avec tes tontons dis-je en le levant a mon tour.

- Si j'entends maman crier, je te frapperais me menace-t-il.

Ouais, je suis fier de lui.

Je la retrouve dos à moi, appuyer sur l'évier de la cuisine, tête basse.

- Pas maintenant dit-elle a voix basse.

Je m'approche d'elle et colle mon torse à dos.

- Maintenant Laya, ça fait 6 putains d'années chuchotais-je.
6 ans que je crève à petit feu de t'avoir perdu alors ne me repousse pas putain.
J'en crève bordel !
Je crève de t'avoir enfin devant moi et de ne pas pouvoir te toucher alors on va parler et tout de suite.

Je pose ma tête dans ses cheveux, seigneur ce que ça fait du bien.

- J'ai vécue l'enfer dit-elle, l'enfer !
Mon monde s'est écroulée et j'ai du me relever pour mon bébé.
Alors même si tout ce que tu as dit est vrai il va me falloir du temps Keller.

- A condition que tu me laisses venir vous voir repondis-je.
Je viendrais, chaque jour je me planterais devant ta porte jusqu'à ce que tu acceptes alors épargne nous des esclandre et laisse moi venir tout les week-end.
Mon... père crachais-je m'a privé de mon fils pendant 5 ans, ne me fait pas le même coup.

- C'est à Eden de prendre cette décision repond-elle.

Elle me repousse et se retourne.

- Comment ta mère.... Cette femme que j'ai laissée partager nos vies a pu faire ça ? Dit-elle.

Je colle mon front au sien.

- Elle a toujours été sous son emprise, tu le sais bien lui dis-je .
Je ne lui pardonne pas ce qu'elle m'a fait pour autant.
Me priver de toi... De notre fils... Non, je ne pourrais jamais lui pardonner.
Tu dis avoir vécu l'enfer bébé et je te crois mais moi aussi.
Tu as toujours été toute ma vie.
J'ai tout essayé pour alléger la douleur du à ton absence qui me bouffait de l'intérieur, tout.
Toutes les drogues y sont passées et aucunes n'y est parvenues.
J'ai fait de la merde après ton départ, je pensais que quelqu'un t'avait parlé du jour où je m'étais réveillé aux côtés d'Ava.
Je voulais crever putain parceque je t'avais trahi et au final, je n'avais rien fait.
C'est à toi de voir maintenant.
Soit tu prends le temps et me reviens progressivement, soit tu fais ta foutue tête de mule et dans ce cas je vais devoir te persuader une nouvelle fois que nous sommes fait l'un pour l'autre.
Dans tout les cas, je ne lâcherais rien.
Et tu sais pourquoi ?

- Non murmure-t-elle.

Je relève son menton pour que ses yeux s'ancrent aux miens.

- Parceque même après 6 ans je suis toujours autant fou de toi, je n'ai jamais cessé de t'aimer même quand je voulais te détester avouais-je.
Je t'aime bébé.














Trahison Où les histoires vivent. Découvrez maintenant