Chapitre 33💍

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Éva se tassa sur son lit l'esprit inquiet que perturbé.  Elle devrait dissuadé  Anna de commettre une folie. Dany était l'homme le plus dangereux qu'elle avait connu.  Anna devrait se tenir très loin de lui.  Même si son action lui faisait honneur mais cela n'en valait nullement la peine.  Son visage exprimait une intense stupeur qu'elle avait dû mal a répliquer. Les yeux suppliants de la jeune femme assise a côté d'elle fit battre son coeur a grand coup.  Et si Eduardo était mort et enterré alors Anna chercherait un fantôme.  Elle n'avait pas le coeur de le lui dire si bien qu'elle préféra ne rien dire du tout.

-Je vais lui donner une somme Éva pour l'inciter a me révéler l'endroit ou il l'a caché.

Une bouffée de panique la glaça.  Anna n'avait conscience du danger qui la guettait.  Dany était un menteur. 


-Anna, commença t-elle, est-ce que tu es sûr qu'Edaurdo est en vie?  Tu sais Dany est un homme méprisable.  Il pourrait très bien abusé de ton désespoir.  Ce homme n'aurait aucun remord a t'extorquer

Anna pâlit comme saigné a blanc.  Elle se leva pour dissimuler le trouble qui avait insinué ses veines.  Un pressentiment effrayant que angoissant donna a Éva la chair de poule.  Elle avait peur pour Anna.  D'une voix sans aucune note de chaleur, Anna déclara

-Je voudrais que je fasse quoi.  As-tu seulement vécu ce que j'ai vécu?   dit-elle en haussant le ton.  ils m'ont arraché Eduardo, je les déteste tellement.  Mais j'ai pas d'autre choix, mon coeur me dit qu'il est en vie.

L'espace de quelque instant, Éva cru qu'elle allait évanouir.  Anna avait mit  son coeur a nu devant elle sans lui épargné les moindres détails de sa douleur cachée.  Éva se sentit coupable que les mots moururrent sur ses lèvres.  Jusqu'alors elle n'avait pas conscience de la souffrance de cette femme bien sur Anna lui avait expliqué la situation, mais aujourd'hui, Éva découvrir une autre facette d'elle.  Ses poings serrés exprimaient la violence dissimuler. Son visage voilait de souffrance , de peine et d'amertume.  Éva se leva a toute allure et la vint a sa rencontre. Une fois arrivée, elle prit la jeune femme dans ses bras et la berça doucement jusqu'à ce qu'elle se calme. 

Le coup de la douleur reprit ses droits mais la jeune femme ne pouvait se calmer.  Elle se retira et essuya ses yeux

-Je suis désolé Anna, je n'avais pas conscience de ta douleur.  Je suis heureuse Anna, tu me considère plus comme une amie si tu t'ouvres a moi. Crois moi, je voudrais t'aider et effacer toute cette douleur.

Ce qu'elle disait elle le pensait sérieusement.  Ce qu'avait fait Evy était immonde voire humaine.  Elle aurait voulu la gifler pour avoir fait autant de mal.  Un goût bileux tapissait déjà sur  ses lèvres.  Sa culpabilité familière revint en sursaut jusqu'à l'étouffer.

-Je vais les mettre en prison tout les deux.  Je vais me venger d'eux

L'afflux de sa voix la fit tressaillir. Son visage se muait déjà en colère.  Elle était devenue froide.  Éva  était comme privée d'oxygène que soudainement elle eu le tornis.


Éva ne trouva aucun mot pour meubler ce silence pesant.

Une peur intense infusa tout son être.    Incapable d'en supporter  d'avantage, elle retourna s'assoir sur le lit.

Elle avait tellement honte qu'elle peinait a regarder la jeune femme dans les yeux. Elle avait dû mal a imaginer que sa propre soeur puisse être l'auteur de ses immodes méfaits.  Elle aurait voulu croire en son innocence, croire qu'Anna avait tort sur toute la ligne.  Chaque goulée d'air brûlait ses poumons jusqu'à ce qu'un feu parcouru l'intérieur de tout son être.  Son cerveau avait du mal a fonctionner.  Elle ne supportait plus cette bombe qui lui explosait dans l'esprit.

Elle s'efforca a essuyer toutes pensées  malsaines vis a vis de sa soeur mais c'était impossible.

-Éva!  Tonna cette dernière.  Ne te sens pas coupable des actes de ta soeur.  Ce n'est pas de ta faute si elle est ainsi






Malgré son ton rassurant, sa culpabilité multiplait au rythme qu'elle respirait.

-Ne pleure pas, Éva.  Je t'en prie

ses pensées refusèrent de se plier a cette injonction. Ses larmes tombèrent de sa joue en cascade. 

la venue de son mari combla le sillage de sa douleur.

-Mon frère, dit Anna en l'etreignant fortement dans ses bras

-Tu es magnifique, lui dit son frère, vous ai-je déranger? , s'enquit ce dernier en les regardant a tour de rôle.

-Non tu nous dérange pas, s'empressa de dire Éva.

Le comte ascquiesca de la tête et plongea dans ses pensées. Il leva la tête et déclara

-Evy nous devons partir, j'en ai bien peur. L'entreprise a besoin de ma présence, les associés s'inquiètent un peu et puis j'ai toujours pas accès mon héritage cela complique un peu les choses.  J'espère que tu me comprend mais ne t'inquiète pas, une fois avoir réglé ce problème. Je te promet un voyage comme celui-ci


Son angoisse plombait déjà ses veines.  Retourner en Espagne avec cet homme qui la menaçait dont elle ne connaissait nullement. A la seule idée, les crampes naquirent dans son bas ventre.  Anna dû s'eclipser. Plusieurs  hôtes s'envolèrent ce qui laissa a Anna plusieurs cabines même pour se loger durant le voyage.

Éva se sentit nostalgique.  Elle avait profité au de ce voyage mais n'en demeurait pas moins inquiète.  Que se passera t-il une fois en Espagne?  Serait-t-elle obligé de quitter Nicholas?  Sa soeur reprendrait-t-il sa place ou serait-t-elle obligé ce jeu sinistre?

Les jours passaient d'une lenteur atroce. Ils rentraient en Espagne par voie maritime.  Elle avait l'impression de plus toucher le sol.  Éva ne dormait presque pas et Nicholas devint de plus en plus soupçonneux et la questionna sans arrêt.  Éva avait l'impression de ne plus respirer.  Ses malaises devirent plus fréquente et Nicholas se maudit de n'avoir pas prévu le docteur.  Elle était nauséeuse et refusait de manger.  La jeune femme sortait très peu de sa cabine puisqu'elle avait peur de vomir sur son passage.  Elle était devenue pâle et  refusait de subir les foudres de Nicholas. 

Éva était dans sa chambre, elle avait vomi la moitié de son déjeuner et dormait un peu quand Nicholas arriva.  Son attitude envers elle avait changé, il la considérait comme une tête de mule puisqu'elle lui avait dissuader de ne pas prévenir un médecin


-Le capitaine dit que nous sommes en Espagne, commença t-il en la toisant se toute sa taille, Avant même de rentrer au château, nous irons a l'hôpital et surtout Evy ne me dit pas que tu n'es plus malade
Je serais rassurer qu'après avoir vu le médecin et peut-être même le résultat de tes analyses















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