Chapitre onze

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Le week-end. Repos et bienfaisance.

"Profitez de votre week-end gratuit en amoureux"

Tu parles d'une pub !
Je clique sur "supprimer l'annonce" et me reconcentre sur mon travail. Si il y a bien quelques chose que j'ai oublié ces derniers jours, c'est le repos.
L'examen qui clôturera le semestre arrive dans un mois, même un peu moins. Je passe donc mes journées à me farcir le crâne avec tous ces manuels.

Voilà que je venais de boucler mon devoir en philosophie sur "L'amour et ses différentes facettes". Il m'a donné du mal, je vous l'accorde.
Et étrangement mon esprit n'a pas cherché à se concentrer une seule fois, je n'arrête pas de penser à Taehyung pour être honnête...

Les mots qu'il m'a dit hier soir m'on marqué. J'ignore pourquoi, j'ai une envie d'y croire.
Quelle insensée je fais.

Mes doigts pianotent sur le clavier lorsque tout à coup, je reçois une notification. C'est un mail, qui vient de mon patron. Tient, quand on parle du loup.

Je m'empresse de cliquer sur la notification et ouvre le message.

"Il y a une réunion ce week-end, à seize heures. Vous viendrez en tant que mon assistante et prendrez des notes. Tâchez d'être présente."

Et c'est tout. Pas même un "bonjour". Ni même le lieu. Ou encore même un " À bientôt".
Je grimace. Voilà qui va perturber mes révisions.

~ellipse de la soirée~

Le lendemain, je fût réveillée très très tôt par un coup de fil de mon ami.

- Tu y es ? me demande t-il tout excité

Je reconnais sa voix qui pétille. Il est tout agité et n'attend plus que moi.
Car oui, aujourd'hui c'est son match, à Marseille.
Je marche frénétiquement dans la gare et monte dans mon train.
Direction le sud.
J'ai prit avec moi depuis la première fois, une paire de lunettes de soleil.
Je crois ne m'en être jamais réellement servie à Paris pour être honnête.

Durant le vol, j'en profite pour avancer dans mes révisions.
Car je sais d'avance que lorsque je poserai le pieds la bas, Leon va m'empêcher de toucher à ça. Ce qui me fait sourire.
Je me perds dans mes pensées et ne vois pas le temps qui court...
Me voilà déjà arrivée.

Je sort de la gare, mon sac sur mon épaule et la tête en l'air.
Un rayon de soleil me caresse la peau. Il m'agresse l'œil et je m'oblige à m'arrêter quelques instants pour profiter de ce délice.

L'air chaud du sud parcourt ma peau.
Je retire ma veste qui n'est plus d'aucune utilité et la range dans mon sac.

Je sourit. Tout ça est tellement bon.
Il faut que j'appelle Leon pour le prévenir.
Je ne me fait pas prier et sort mon téléphone.

Je me met en plein soleil et ferme les yeux durant quelques secondes.
Celui-ci me répond au quart de tour.

-Tu es où ?! T'es arrivé ? C'est bon ? Je viens te chercher bouge pas ! hurle t-il

-Je...

À peine avais-je lancé l'appel qu'il avait déjà raccroché.
Je me met à rire en regardant l'écran de mon téléphone.
Il est encore plus excité que tout à l'heure.
Sa voix paraissait tellement heureuse.

Les minutes défilent et je surf sur mon portable en attendant Leon.
Lorsque soudain je sens deux bras m'entourer la taille et mes deux pieds quitter le sol durant une seconde.

Je pousse un cri de stupeur et me débat.

-AHH !! Mais ça va pas !

Je me débat de toutes mes forces, lorsque soudain, je reconnais ce rire familier.
Aussitôt je me fige et croise les bras sur ma poitrine en me retournant.

Bought Tome 2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant