Les jours qui ont suivis cette nuit où je racontais à Touryc tout l'amour que j'ai pour lui, il manqua encore les cours pendant quelques temps.
Quand il recommença à venir, il se mit à m'ignorer, j'étais devenu une ombre pour lui. Et s'il arrivait que lui et moi nous nous croisions dans les couloirs ou ailleurs, il me saluait à la hâte puis continuait son chemin. Si j'avais su que lui dire que je l'aime aurait provoqué ça chez lui je ne l'aurais jamais fais. Je préférais quand lui et moi pouvions nous parler librement. Mais au fond, je crois que c'est mieux ainsi. S'aurais été une véritable torture de l'avoir à mes côtés et de ne jamais pouvoir l'avoir en temps qu'amant.
Un soir après les cours, je m'étais dit que j'allais encore essayer de lui en parler. Alors je l'ai attendu à ce carrefour qu'il empreintait chaque soir avec ses potes. Moi je m'attendais à le voir débarquer avec ses amis mais à ma grande surprise, il était seul. Il me dit qu'il voulait lui aussi me parler.
Il m'invita dans un café puis une fois assit, il commença. Il s'excusa pour tout, me dit qu'il était vraiment navré de ne pas pouvoir avoir de relation avec moi, et me demanda d'éviter de chercher à tout le temps vouloir me rapprocher de lui. (Mais ce qu'il ne comprenait pas c'est que moi je ne cherche pas à juste être proche de lui, je voulais faire partie de lui, de sa vie). Il me dit aussi qu'il sortait désormais avec Agathe et que ça ne serait plus possible lui et moi.
Quand il me donna enfin la parole je n'avais plus rien à dire, il venait de tout clarifier pour moi. Il ne sera jamais à moi.Mais peu importe, moi je voulais être à lui. Alors j'allais tout faire pour que cela devienne possible.
C'est en rentrant chez moi ce soir là, que l'idée de devenir l'ange gardien de Touryk me traversa l'esprit. Mais je ne l'acceptait pas du premier coup parce qu'à ce moment elle m'effrayait.
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Le Mal D'aimer [Terminé]
RomanceEn apprenant que c'était ta mère qui avait répondu, Touryc savait que ses chances de te recevoir était nul, alors il cessa de manger, refusa les médicaments et s'arrangeait pour réouvrir ses blessures quand les médecins le recousaient. Il souffrait...