Le Mal D'aimer [Terminé]

Partie 12

Maman m'accueillit toute joyeuse. C'est en arrivant chez elle que je revins à la réalité de la vie que je menais, que mes troubles et mes idées noires refirent surface. Elle me fit savoir qu'elle avait une bonne nouvelle pour moi. Cela la faisait tellement sourire, qu'en pensant à la tête qu'elle ferait quand je lui aurait annoncé ma bonne nouvelle à moi (si on peut appeler ça ainsi), je me demandais s'il fallait réellement qu'elle le sache.

Nous sommes sorti nous asseoir sous un parasol dans le jardin de maman. Puis elle commença à me parler de cette bonne nouvelle qu'elle avait pour moi. Je l'écoutais parler, en posant des questions quand l'occasion se présentait et en affichant un large sourire quand il le fallait. J'essayais de cacher au maximum mes troubles. En gros, sa bonne nouvelle était qu'elle avait réussi à avoir un appartement dans la même ville que moi, et que je n'aurais bientôt, plus eu besoin de faire ce long déplacement pour venir la voir. Ça me réjouis parce qu'en faite elle avait raison, pour la voir, la distance ne sera plus un obstacle. Mais la connaissant, elle voudra toujours que je lui rende visite. Et avant même que je ne m'en aperçoive, elle me demanda de quitter l'appartement dans lequel je suis pour emménager avec elle. Ma réponse fut un non catégorique. Cette étape où je vivais encore avec maman, je l'avait franchit dès mes 17 ans, alors il était hors de question que je vive de nouveau avec elle sauf dans des circonstances différentes.
Elle savait que je n'allais pas accepter alors elle n'insista même pas et me demanda si moi je n'avais pas quelque chose à lui dire. Je la regardais puis baissais rapidement les yeux avant que nos regards ne se croisent. Puis prenant un léger inspiration, je lui dit que je comptais offrir un cadeau à un ami pour son anniversaire. Elle ne dit pas grand chose, elle répondit juste que c'est bien de se faire des cadeaux entre ami de temps en temps.
J'etais un peu soulagé qu'elle n'est pas posé de question, parce que je ne crois pas que j'aurais été capable de vraiment tout lui expliquer.

J'ai fait trois jours chez maman avant de rentrer chez moi. Être avec elle soulageait un peu ma peine.