Partie 35

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Sans raison, sans comprendre pourquoi mon cœur se calma. Je de posais le couteau par terre, prit un stylo puis écrivit sur le papier que maman avait détruit ma vie. Il répondit que ce que maman avait fait était impardonnable, et que si quelqu'un devait mourir c'était elle et pas moi, et que si je voulais je pouvais sortir pour la mettre en pièce et qu'il aurait plaider pour moi en justice en disant que c'était de la légitime défense parce que maman était devenue folle.
Cela réussit à me faire sourire... Je regardais le couteau puis m'imaginais en train de poignardé maman, j'avais envie de le faire. Mais j'écrivis a Tximity que s'il n'avait pas de raison valable pour me faire rester il devait me laisser et rentrer chez lui parce que je ne voulait plus le voir. Il comprit alors que tout était finit, que je passais à autre chose. Mais pour moi, il y avait une autre chose, il n'avait qu'à me retenir pour que je reste. Mais non au lieu de ça, il me répondit ok, qu'il me laissait seul et rentrait chez lui.
Mes larmes se remirent à couler, j'entendais maman qui derrière la porte pleurait et le suppliait d'essayer encore de me convaincre, mais je crois il ne voulait plus essayer, il en avait marre de moi. Puis tout d'un coup, une voix autre que celle de maman se fit entendre. Je collais mon oreille contre la porte pour essayer de l'entendre à nouveau mais plus rien c'était le silence, alors rongé par la curiosité, j'ouvrais enfin la porte, et grande fut ma surprise quand je vit qu'il n'y avait que Tximity et maman près de la porte. Je m'apprêtais à la refermer quand la même voix se fit encore entendre, et là en voyant que c'était Tximity qui avait parler, ma peine se dissipa pour laisse place à une grande surprise et une la joie inouïe.
Il écarta les bras et me demanda de venir à lui, mais je restais planté devant la porte, alors il s'avança et me prit dans ses bras.
C'était la première fois que j'entendais sa voix depuis que je le connaissais, et elle était vraiment belle. Il se mit à me murmurer à l'oreille qu'il m'aimait et que même si cela ne pouvais ramener à la vie l'homme que j'avais perdu, je devais savoir que lui Tximity serait toujours là pour moi quoi qu'il arrive et que pour cela je devais rester en vie.
Je me mit à pleurer dans ses bras comme une gamine, et quand je pu me calmer je lui demandais comment il avait fait pour retrouver sa voix, et il m'expliqua qu'il avait prit un prêt avec une banque pour financer son opération pour sa gorge, et que c'était pour ça qu'il était parti. Mais que cette voix que j'entendais n'était pas définitive mais qu'elle changerait encore avec le temps en attendant de guérir totalement pour savoir comment elle sera.

J'étais heureuse a ce moment là, mais la peine de la mort de Touryc pesait encore sur mon cœur, je ne pouvais pas supporter toute cette douleur et en même temps bénéficier de tant de joie. Alors je laissait Tximity en lui disait que j'allais me changer pour sortir faire un tour avec lui histoire de me changer les idées.

En entrant dans la chambre, je laissais la porte à moitié fermé, puis reprenant le couteau que j'avais laissé sur le sol, je me coupais au niveau de la gorge d'un geste bref et vif. En entendant le couteau et mon corps retomber sur le sol, maman et Tximity se précipitaient dans la chambre. Maman hurla d'horreur et Tximity s'empressa de poser un drap sur ma blessure en se mettant à pleurer. La plaie était profond il savait que je n'allais pas survivre et me demandait pourquoi j'avais fait ça. Mais je ne pouvais pas parler, je me sentais partir pour l'au delà. Rien ne serait plus jamais comme avant.

Je suis désolé Tximity, je t'aime, je n'aurais pas dû mais je n'aurais jamais réussi à vivre avec le sentiment d'avoir été la cause de la mort de l'amour de ma vie ou plutôt l'amour de ma mort. Un jour tu comprendra, tu le comprends peut être déjà ou tu ne le comprendra peut être jamais, mais sache que je t'ai aimé. Touryc et toi je vous ai aimé, pas dans les mêmes proportions mais je t'ai aimé et je m'en vais avec le souvenirs de toi et de ta belle voix que j'ai pu au moins entendre...

Un ange raté et dépressif, voilà ce que je suis... et je peux dire adieu à ma place au paradis.

Le Mal D'aimer [Terminé] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant