Ma première nuit en monde urbain s'est parfaitement passée. Mes tuteurs m'ont bien accueilli et bien installé. Cette nuit là, mon tuteur a égorgé le gros coq que j'avais emmené. Bien rôti avec des frittes et de la salade, le dîner était très succulent.
A l'heure du coucher, on m'installa avec mon cousin Djiby. J'avais donc bien débuté ma nouvelle vie .A quelques encablures de la, à SIPRES, Val, ma bien aimée, n'a pas reçu le même accueil que moi. Elle a été mis très mal à l'aise. Les visages sombres, fermés et révélateurs du mécontentement qu'à occasionné sa venue, montrerent qu'elle est loin d'être chez elle.
Seul son oncle, le petit frère à son père, l'a correctement saluer. Les autres ont répondu avec le nez, comme on le dit chez nous.
Mais puisque Val était d'une beauté divine, il était difficile pour un mec, de ne pas craquer au premier coup d'oeil.
Son cousin Yahia, l'aînée de sa famille d'accueil est tombé raide dingue d'elle dès la première vu.Je venais donc d'avoir un premier rival à peine arrivé à Dakar.
Yahia est un jeune homme de 28 ans, il beau, séduisant avec une taille 1,78m. C'était un bel homme. En plus, il travail dans une agence de voyage. Socialement, il est bien installé et était encore célibataire.
C'était donc un sérieux conccurent pour moi.
Son amour va joué à améliorer la situation de Valérie dans la maison.Le lendemain du jour de mon arrivé, accompagné de mon cousin Djiby, j'ai décidé d'aller à l'université pour les formalités d'inscription et éventuellement d'installation si j'arrive à codifier une piaule universitaire.
Le voyage m'a paru plus long que celui que j'ai effectué pour ralier Dakar. De car rapide à Ndiaga Ndiaye en passant par bus Tata, clando et bus Dem Dick, nous arrivâmes enfin au fameux temple du savoir portant le nom du plus grand savant que l'Afrique ait connue : Cheikh Anta Diop.
J'étais eblouie par ces grands immeubles et ces centaines de jeunes gens hyper occupés et pressés.
Mon guide, Djiby m'indiquait bâtiment par bâtiment, services par services et même les rues.
En une journée, je connaissais l'essentiel des informations utiles pour étudier sans problème.
J'avoue que j'avais pas d'inquiétude du côté des études. Je m'en suis toujours brillamment sorti.Toutefois, du côté des sentiments, j'avais des inquiétudes à me faire. Ma copine de, depuis toujours, est venu dans un milieu très dangereux pour les belles femmes.
Deja au village, elle attirait la convoitise.
Je devais donc faire face à un combat de gladiateurs pour garder mon sésame.
La ou elle passe, elle casse tout et laisse sa trace.
A la FASEG, où elle fut orienté, tout le monde était en compétition pour la garder près de soi: étudiants, administrateurs, professeurs.Dans cette chasse aux sorcière, un homme est sorti du lot, son professeur de macroéconomie, M. Kalingui.
Monsieur Kalingui est un homme d'une cinquantaine d'années, il est laid, a un gros ventre et un gros derrière. Il est de teint noir.
Malgré son âge et ses 3 épouses, c'est un vrai coureur de jupons. Il saute sur toutes les femelles à sa portée. Je l'ai renommé Ka Nehet qui signifie taureau victorieux chez anciens Égyptiens et "kalhaldi " (le grand taureau géniteur du troupeau) en langue pulaar tellement il avait une libido insatiable. Il était pire que les coq et les canards.
Ses proies favorites c'étaient les étudiantes, les nouvelles surtout.
Depuis qu'il a vu Val à son cours, il l'a approché pour garder le contact.Val était donc comme un morceau de viande devant des lions affamés ou une mangue pourrie près des mouches.
Chez elle, son cousin Yahia la guette, en cours les professeurs veulent la sauté et dans les rues tout le monde veut se l'approprier.
Mon périple venait donc de commencer et je devais me battre sur plusieurs fronts en même temps...
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Mon périple vers le vrai amour
Adventurec'est une histoire qui raconte les peines d'un jeune homme très amoureux de sa petite amie ( Valérie) et qui rencontre toutes les peines du monde pour la conquérir. L'aventure amoureuse commence en campagne, dans son village natal et va se poursuivr...