c'est une histoire qui raconte les peines d'un jeune homme très amoureux de sa petite amie ( Valérie) et qui rencontre toutes les peines du monde pour la conquérir.
L'aventure amoureuse commence en campagne, dans son village natal et va se poursuivr...
La serveuse nous remis les menus et se retira le temps de faire nos choix.
J'étais donc pris au piège tel un rat ou un mange-mil. Je ne savais plus quoi faire. Dans ce prestigieux restaurant climatisé à 17°, je suais à grosses gouttes, mon coeur battait très fort, ma tension faisait un vas et viens entre hypertension et hypotension. Je ne savais plus quoi faire, je priais pour qu'un miracle se produise.
J'ai commencé à réciter toutes les sourates du coran que je mémorise et toutes les paroles et incantations que j'ai hérité de ma grand-mère. Mais le calvaire à persister et à augmenter lorsque la serveuse est revenu pour voir si les choix sont faits.
Elle : j'espère que le plus beau couple de la soirée a fini de choisir! Val s'empressa de répondre
Oui madame, j'ai choisi une spécialité française. Je prends des tartiflettes et un jus d'orange.
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C'était la première fois que j'entendais un tel nom de plat. Quant à Val, elle a appris beaucoup de choses depuis qu'elle fréquente Yahia et M. Kalingui. Mais s'était pas cela qui m'inquiétais le plus. Dans ma tête, je me demandais combien devait coûter ce plat. La serveuse se tourna vers moi et me demanda si mon choix est fait.
C'était pas encore le cas puisque je ne n'avais jamais vu ou entendu la plupart des plats proposés.
Alors, je lui ai dit : je prends des maccarouni et un jus d'orange comme ma dulcinée.
Val me regardait avec ses beaux yeux et son radieux sourire. Elle était très contente. Mais elle ignorait que dans ma poche il y avait que 31000 F. Elle me posait des questions et je répondais par des oui, non, peut être, bien sûre, effectivement...
Val a fini par en avoir assez de ces réponses trop justes et sous argumentées.
Qu'est ce que tu as mon chéri? me demanda t'elle. Rien bébé! Non mon amour, d'habitude t'es joyeux et bavard mais aujourd'hui tu paraît préoccupé et très réservé.
Sachant que ma réponse était loin d'être convaincante, j'ai inventé une autre histoire :
Chérie, mon père m'a appelé hier, il m'a informé que ma brebis a mis bas de deux agneaux mais l'un n'a pas survécu. Ça me fait mal, moi qui ai toujours voulu avoir des agneaux jumeaux. Val était morte de rire lorsqu'elle entendit cette histoure. Elle me regarda et dit : ne t'inquiète pas mon coeur, t'en aura d'autres.
Nos plats venaient d'être prêts, la serveuse les posa et alla s'occuper des clients qui venaient d'arriver.
On dégustait tranquillement mais la discussion était toujours froide parceque je m'inquiétais de la tournure que pourrait prendre cette soirée qui devait être la plus belle de toute ma vie. J'avais même perdu l'appétit, alors que Val a raffolé son plat comme si elle venait de rompre un jeûn. C'était enfin le moment de faire face à la plus grande énigme de ma vie, une équation à plusieurs inconnus.
La serveuse se dirigeait vers nous, je l'a regardait venir. J'ai même compté le nombre de pas qu'elle fit jusqu'à notre table. Comme si elle se moquait de moi, elle continua avec ses questions idiotes. Mon couple préféré a bien dîné je crois, avait-elle laissé entendre.
Oui, s'écria Val. Voici votre addition, et j'espère vous revoir dans notre restaurant d'ici peu. La facture s'élevait à 65770, plus le pourboire ça fait 70000F. Lorsque j'ai vu le sept suivi de ces nombreux zéro, j'ai eu envi de devenir un oiseau et voler vers les cieux les plus hauts. Hélas, c'était chose impossible alors j'ai sorti mon capital (les 31000) et je les ai tendu à la serveuse. Elle compta et déclara, ça manque monsieur. Je sais gentille dame mais c'est tout ce que j'ai, je vais à la banque du coin pour retirer le reste.
C'était vraiment osé, comme si j'avais un compte, moi qui n'ai jamais foulé le pied dans une banque. Ah non non Monsieur, tu ne sortiras pas d'ici sans payer. A partir de la, Val commença à comprendre pourquoi j'étais si bizarre depuis le début de la soirée. Elle voulait me sauver mais elle n'avait rien dans son gros sac à main. Il ne me restait qu'une seule solution : la fuite. J'ai commencé à étudier dans ma tête le passage le plus court et plus dégagé à emprunter. Il y avait deux vigiles à l'entrée. Je savais qu'il me fallait les dépasser à la quatrième vitesse. Aussitôt penser, aussitôt exécuter. Je me suis retourné et comme une éclaire, j'ai couru à grande enjambées. Surprise, la serveuse cria : au voleur, au voleur, au voleur... Quand suis sorti, les vigiles m'ont poursuivis mais je savais que sans aide, ils ne m'attraperaient jamais, j'étais trop rapide pour eux. Puisqu'un malheur ne vient jamais seul, avec les cris d'au voleur, au voleur, tous les policiers qui étaient dans les parages de sont lancés à ma poursuite aussi.
La, j'ai compris que le pire était à venir. J'ai longé le boulevard de la république, tantôt je tourne à gauche, tantôt à droite. Grâce aux radios, toutes les patrouilles de police qui étaient à ma poursuite communiquaient régulièrement pour échanger d'information et pourvoir ne coincer le plus vite possible.
Patrouille 23 : à toutes les voitures de police qui se trouvent au plateau, sur l'avenue lamine Gueye et au alentours, nous poursuivons un fugitif hyper rapide et plein d'endurance, un jeune homme habillé aux couleurs arc-en-ciel, je répète le suspect est très rapide, aux derniers nouvelles il se dirigeait vers la corniche. . A vous.
La patrouille 29 qui était positionnée à côté de la prison de reubeus répondit : bien reçu, nous sommes sur la route, on le coince. Il est pris au piège.
C'était vrai, campagnard que je suis, j'ignorais que cet axe est bondé de flics, plus je courais et plus la chance de me faire attraper se précisait. Alors que la sirène était derrière moi, j'ai entendit une autre sirène devant. La, j'ai su que c'est fini pour moi, je suis encerclé partout. Alors je me suis arrêté. Les policiers y allèrent à quatre, me prirent, me menotèrent et me firent monter dans la voiture.
Au resto ou ma dulcinée était restée, l'ambiance était inimaginable. Les gens s'interrogeaient, pourquoi une fille si canon sort avec un mec qui ne peut même payer un bon dîné. Un des riches clients qui étaient sur les lieux au moment de l'incident et qui a tout vu, paya le reste de la note. Il donna à Val un billet de 10000f pour les frais de taxi.
C'est ce qui libéra Val. Sa beauté la sort de n'importe quelle situation.
Pendant ce temps on m'emmena a la police pour m'enfermer en attendant d'interpeller les victimes...