c'est une histoire qui raconte les peines d'un jeune homme très amoureux de sa petite amie ( Valérie) et qui rencontre toutes les peines du monde pour la conquérir.
L'aventure amoureuse commence en campagne, dans son village natal et va se poursuivr...
Du primaire où j'ai connu et commencé à fréquenter Valérie en passant par le collège et le lycée, mes sentiments augmentaient de plus en plus. Dans notre village (Siiwenndu), tout le monde le savait. Enfants, jeunes, adultes, vieux, hommes et femmes étaient tous au courant de mon excès d'amour pour Val. Les années passaient les unes après les autres. C'est après le baccalauréat que mon histoire va devenir un fardeau lourd à porter pour moi. En effet, après le secondaire, Val et moi entrions dans une nouvelle phase de notre vie. On devait changer d'environnement : aller à Dakar, à l'université Cheikh Anta Diop pour nos études superieurs. J'étais loin de m'imaginer que ce changement de lieu serait fatal à notre relation. J'avais toujours cru qu'avec elle à mes côtés, rien ne m'ebranlerais. Décidément, j'avais tort de penser cela. J'étais orienté à la faculté des lettres et sciences humaines, option philosophie. Val, elle, fut orienté à FASEG ( faculté des sciences économiques et de gestion). Au fond, je me disais que c'est une chance qu'on soit orienté dans la même université. Nous devions donc quitter la campagne avec sa belle vie, ses larges paysages, ses nombreux arbres fruitiers ( jujubiers, muroblantiers....). Cette campagne où tout le monde se connaissait, tout se décidait en communauté. Siiwenndu, mon village se trouvait sur la route nationale N•2, tout près du marigot du Ngalanka. Cette position à cheval entre le Walo et le Dieri offrait plusieurs atouts à sa population. En fait, ce peuple constitué majoritairement de paysans, pouvait cultiver aussi bien sur les terres sablonneuses du Dieri en hivernage que sur celles argileuses du Walo après la crue et avec le système d'irrigation mis en place par les différents Gie. C'était un village joyeux et plein de vie parceque la famine y était méconnue. Cette belle vie était possible surtout grâce au marigot du Ngalanka qui a doté le village d'une merveilleuse plage où hommes et femmes, petits et grands viennaient se baigner, laver habits et vaisselles.
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Le marigot et la plage du Ngalanka.
C'est dans cet environnement paradisiaque qu'est né notre amour. Cet écosystème, ce patrimoine à vu naître, grandir et se consolider une histoire d'amour plus spectaculaire que celle de Roméo et Juliette. Mais, l'après bac et ce changement brusque d'espace affecteront cet amour pur et sans condition. On a quitté le monde rural et cape sur la ville où l'air est corrompue par la pollution des usines et des voitures, les maisons sont superposées, les rues sont étroites, les personnes sont avides de pouvoirs et d'argent. Dans cette mégalopole de plus 3000000 d'habitants, c'était chacun pour soi, les besoins quotidiens avaient tellement joué des tours aux gens qu'ils ont perdu foi et confiance. Nous étions donc comme des rats dans un labyrinthe. On est entré mais on ne sait même pas où se trouve la porte de sortie.