...tu sais Julinho, continuait Val.
Tu as toujours été là pour moi. Je ne me rappelle pas de ma vie avant toi. Je suis consciente de tout ce que t'as sacrifié et enduré pour moi mais depuis notre arrivée au pays des "sama sama ", je vis mal notre relation. Jour après jour, des problèmes de succèdent et je suis venu ici pour étudier. De ce fait, j'ai besoin de beaucoup de calme et de concentration pour mener à bien mes études.
Arrivée là, je l'ai coupéMais Val, je sais que tu es venu à Dakar pour étudier mais n'oublie pas que moi aussi je suis étudiant. On a fait tout notre enfance ensemble.
Qu'est ce que tu vas faire avec nos projets, nos rêves de fonder une famille, de faire des dizaines d'enfants, de créer un petit village dans lequel tu seras reine et moi roi.Qu'est ce qui t'arrives mon amour. Toi et moi sommes liés comme le recto et le verso d'une feuille. Il est impossible de nous délier. On est non seulement inséparables mais surtout condamné à vivre ensemble toute notre vie.
Pendant que je développais, que déroulais mon plan et que de beaux mots et de belles paroles de séduction jallissaient de mon cerveau, le plus grand traître de l'histoire du Sénégal, ORANGE, décida de me trahir. L'appel était interrompu. J'avais plus du crédit.
Lorsque j'en entendis les trois bips signalant la fin du crédit, un tonnerre a retenti dans mon coeur. J'ai rappelé à maintes reprises mais c'est la dame a la belle voix qui répondait à chaque fois : désolé vous n'avez pas assez de crédit pour appeler.merciVal va me tuer
C'est ainsi que mon raisonnement fut interrompu. Avec un prêt sos crédit de 550F et un capital de 0 franc, je ne savais pas comment faire pour terminer ma séance de "reconquista".
Devant cette pénible situation, je suis allé voir Djiby pour lui emprunter son téléphone pour terminer mais, tout comme moi, il n'avait pas du crédit.Pendant ce temps, comme par hasard, l'un des prétendants, le teigneux professeur de macroéconomie en l'occurrence M. Kalingui, appela Val. Cela faisait quelques temps qu'ils ne s'étaient pas vus. Depuis la declaration d'amour, aucun rendez-vous coquin, seuls de petites rencontres dans les couloirs ou des regards échangés dans les amphithéâtres.
Toufetois, monsieur le ventru devant et derrière était loin de baisser les bras. Il n'a pas cessé d'envoyer des messages, d'appeler et d'essayer d'avoir des nouvelles de Val.Le call de Val sonnait avec insistance. Elle croyait que c'est moi lui rappelais. À la cinquième tentative, elle décrocha :
- allô allô allô, fais vite j'ai pas beaucoup de temps
- Oui ça va, c'est moi professeur Kalingui.
- désolé professeur je pensait que c'est un de ces cons qui m'appellent. Comment tu vas?
- OK, je comprends parfaitement, t'es excusé. Je vais bien mais tu me manques gravement.
- moi aussi professeur, seulement, depuis quelque jours, je suis submergé par les cours. J'ai du mal à m'habituer aux cours, TD et TP. En plus, c'est tellement rapide que j'arrive meme pas à comprendre.
- ne t'inquiète pas pour ça, tout ce passera bien. Je t'avais promis de t'aider pour tout, je t'assure que je respecterai mes promesses.- en tout cas, j'ai besoin d'aide.
- je te propose de venir à mon bureau ce mardi à 18h pour te mettre en rapport avec quelqu'un qui organise des cours de renforcement pour les premières et deuxième années.- OK, aucun problème, et merci vraiment pour tout, conclu Val.
- je t'en prie belle jeune dame et à mardi. Je t'embrasse.L'appel à duré 10mn. Ces minutes seront déterminantes dans la future relation.
Val va me tuer
Au même moment, je cherchais toujours un moyen de rappeler ma Val. Boutique après boutique, je demandais un prêt de 550F de credit mais la demande était constamment réfuté par les boutiquiers, des " dringues en majorité.
Je suis retourné à la maison pour trouver un secours. Par chance, mon oncle était descendu du boulot.
C'était la première fois que je lui demandais ce genre de services.
Heureusement, il me compris et me prêta son téléphone cellulaire.
J'ai rappelé ma dulcinée. Elle mis quelque temps avant de prendre l'appelle. Sa tension était descendu à la normale. Elle était moins fâchée qu'au dernier appel.
Alors, j'ai voulu reprendre la ou je m'étais arrêté, ce qu'elle me défendis de faire.
Continu directement, déclara Val.
Ce qui je fis sans tarder.
Je reconnais mes erreurs et dérapages mais il faut que tu me pardonne.Jules, je pense à te redonner une nouvelle chance mais j'hésite rien qu'en pensant à l'humiliation que tu m'as infligé. Ajouta telle
Je suis bel et bien conscient de ce malencontreux événement mais ce sera le dernier.OK, laisse moi le reste de la journée pour réfléchir et on se verra demain après nos cours.
Ça faisait longtemps que j'avais pas entendu de si doux mots venant de Val.
Cette réponse a sonné comme une victoire. Sur ce, j'ai raccroché et donné le portable à mon oncle.Val va me tuer.
Après l'appel, je suis retourné dans la chambre pour dormir.
C'est vers 20 heures que j'ai pu me réveillé. Je me sentais beaucoup mieux.Le lendemain, à 9h, j'étais déjà en route pour l'unersité. Mon premier cours devait commencer à 12h mais avant, je devais passé aux services sociaux pour m'aquitter des modalités de codification.
Grâce aux bons resultats que j'ai obtenus au baccalauréat, j'ai décroché un logement au campus universitaire.
Je pourrais, grâce à cette piaule, être plus prêt des services. Je devais logé au pavillon F, à la chambre 15.Arrivé à la direction des services sociaux, j'ai rien pu faire. J'ai trouvé une longue file d'attente. Tous ces étudiants étaient là pour la même chose. Certains étaient là depuis 8h, d'autres depuis 6h du matin, d'autres avaient passé la nuit pour être les premiers servis.
Je suis resté dans le rang jusqu'à 11h30 minutes. C'est à peine qu'il avancat de peu, trois mètres au plus. J'étais obligé de partir sinon je serais obligé de raté mon cours.
À ma descente après quatre heures de cours, je suis allé au hall de la BU, mon lieu de rendez-vous avec Val. Je l'ai appelé, elle a dit qu'elle est en route.
Elle se pointa devant moi quelque temps après. Elle brillait de mille feux, elle rayonnait comme le soleil de midi. Il était impossible d'affronter son regard.
Après de brèves salutations, elle alla à l'essentiel.- J'ai décidé de te donner une seconde chance mais avec quelques précisions.
Je me suis empressé de répondre: peu importe tes conditions, je les respecterai.
- tant mieux, je ne veux plus que tu me surveilles comme de l'huile sur du feu. Je veux que tu sois un vrai mec, que tu n'essaie pas de dépasser tes limites mais que tu reste original et réel. Bref, que tu me laisse souffler, avait-elle conclu- tu peux avoir l'esprit tranquille concernant tes directives. Je n'en violerai aucune. Je te jure sur l'amour que j'ai pour toi.
Un vent d'espoir souffle donc à nouveau. J'étais très fier d'avoir retrouvé la femme de ma vie.
Seulement, elle ne pouvait pas rester car elle a un rendez-vous avec M. Kalingui.
Ainsi, elle se tourna vers moi et affirma qu'elle devait partir, qu'elle avait TD.
Maîtrisant parfaitement son emploi du temps, je savais que quelque chose se tramait en bas. J'ai su qu'il y avait un non dit dans histoire.Mais puisque qu'elle venait juste de me donner une autre chance, je ne pouvais prendre le risque de douter de ses paroles.
Alors, je lui ai raccompagné jusqu'à l'entrée de la FASEG.
A son arrivé au bureau de M. Kalingui, ce dernier lui confirma sa proposition d'aide. Il lui remis un reçu de payement de toute l'année pour le cours de renforcement. Il l'invita a partager avec lui un petit café.
Val était satisfaite, elle lui remercia du fond du coeur.
Hélas, que de tout ça ne soit gratuit.
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Mon périple vers le vrai amour
Adventurec'est une histoire qui raconte les peines d'un jeune homme très amoureux de sa petite amie ( Valérie) et qui rencontre toutes les peines du monde pour la conquérir. L'aventure amoureuse commence en campagne, dans son village natal et va se poursuivr...