Mon périple vers le vrai amour

M. Kalingui a incendié ma maison

La vie peut être très cruelle par moment. Malgré tout mon investissement dans ma relation avec Val, les récompenses tardent à venir. Les fruits de toutes ces années d'entretien, d'efforts, de soutien allaient être récolté par un autre. J'avais " travailler pour mon oncle " comme on le dit chez les poularophones.

Val va me tuer

Après mon passage à la FASEG pour voir ma dulcinée, je suis reparti directement à notre piaule complètement désespéré et affecté par le fait d'imaginer mon amour dans les bras d'un autre homme.
Tantôt je pensais au pire et par moment je positivais en me disant que peut-être qu'elle n'est pas parti avec le sieur Kalingui à Saly ou bien même si c'était le cas il y aura rien de grave. Un instant après, cette pensée positive laissais la place à une autre très pessimiste et négative , me disant que l'amour de ma vie était entrain d'enfreindre nos années d'amour, de sacrifices et d'entretien.

La chambre était pleine d'étudiants qui discutaient du football, de la politique, des cours et de tout autre sujet qui leur passaient par la tête, mais j'étais là dans un coin entrain de me morfondre.
Mon attitude en surpris plus d'un parce que d'habitude j'étais au centre de toutes les discussions. Ils essayèrent  à maintes reprises de me mettre dans le bain mais rien. La ils se dirent que je devais avoir un sérieux problème.

Pendant ce temps, à Saly ou le vieux à la libido insatiable profitait tranquillement des services de l'hôtel auprès de la vierge, neuve, belle et inexplorée Val.
C'était la première fois pour elle de mettre le pied dans un tel endroit. Elle etait comme un chien dans une récolte. Tout lui était nouveau. Elle profitait quand même de l'hospitalité et des services de l'hôtel cinq étoiles.

Val va me tuer.

À ce moment là, elle ignorait encore qu'elle venait de commettre la pire erreur de sa vie. Faire confiance à Monsieur Kalingui était comme frapper à la porte de l'enfer.
Il était 16h passées sur l'horloge accrochée sur le mur en face d'elle mais elle était toujours comme hypnotisée. Son compagnon du jour, le vieux professeur, parlait de ces belles années de jeunesse. Les soirées de discothèques, les bals de fin de promos et les innombrables concerts auxquels il assista, il ne laissa rien .
La pauvre Val ne se doutait toujours de rien. Campagnarde , innocente et surtout stupide,  elle ne s'était jamais dit que le septuagénaire demanderait une récompense de tous ces mois d'effort pour séduire la belle Valérie.

Val va me tuer.

Les minutes s'égrénaient les unes après les autres et notre taureau géniteur se doutait que sa proie n'accepterait pas de passer la nuit. Alors , il fallait conclure le plutôt possible.
Il s'approcha de Val, commença par forcer le sourire, ensuite posa sa main sur sa cuisse. Val l'enleva automatiquement. Il voulu l'embrasser sur la joue, elle refusa encore. Il tenta de la serrer dans ses bras, elle s'opposa encore.
À ce moment, il compris qu'il était mal barré et qu'il lui fallait dare-dare un plan B.

Alors pour éviter que le mouton de sacrifice voit le couteau, il commença par apaiser le climat.
Il se tourna vers la jeune fille et affirma : désolé, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. Je vois que t'es pas encore prête à passer à la vitesse supérieure. Rien n'est urgent, on prend notre temps.

La pauvre se laissa berné par le beau temps qui vient après la pluie et qui ne dure jamais. Alors, elle accepta les excuses de M. Kalingui.

Val va me tuer.

Le calme était revenu et le bourreau commença à dérouler son plan. Il se doutait dés le départ que Val n'acceptera pas tout de son plein gré alors il avait régler à l'avance un produit pour l'endormir au cas où ce serait la seule option.
Le moment de passer à l'acte était déjà là. Il prit la poudre et l'a mis dans le jus d'orange et tendit le verre à mademoiselle.
Avec de petites gorgées elle termina le contenu en moins de deux minutes.
Il ne restait plus qu'attendre qu'elle soit inconsciente pour coucher avec elle.
Au bout de quelques minutes elle devint complètement môle et s'endormit immédiatement. Il l'a pris dans ses bras et l'amena dans la chambre à coucher où il abusa d'elle dans le sommeil.
Ce voyou venait donc de franchir la ligne rouge de ma belle et tendre Val.
Elle ne se réveilla qu'une heure plus tard. Quand elle voulu se lever, elle n'y arriva pas. Elle avait la tête lourde  cause de la migraine, le corps chaud. Elle sentait des douleurs dans son bas ventre mais elle ne se doutait de rien au départ.
Mais lorsqu'elle constata des traces de sang sur le drap et sur sa robe, elle était très surprise et dans ses derniers souvenirs elle était dans le salon. Elle ne se rappelait de rien mais a su que quelque chose s'était passé.

Le vieux était sous la douche. Fâchée et très surprise, elle frappa à la porte avec insistance l'obligeant à ouvrir la porte.

Qu'est ce que tu m'as fait ? Lui demanda telle.
Il répondit sans tarder. On a juste eu du bon temps ensemble, c'était vraiment très bien.
Quoi ? repris Val, ça veut dire quoi passer du bon temps. Ne me dit pas que tu a abuser de moi.
Je ne vois pas ça de cette façon, rétorqua M. Kalingui. Tu me prends pour un idiot, tu pense que tout ce que j'ai fait pour toi c'est gratuit. Si c'est le cas, alors t'es plus bête que je le pensais .

Elle était très en colère comme une lionne mais elle ne pouvait rien faire alors de grosses larmes coulaient de ses yeux.

Va te doucher, on doit rentrer, dixita le sieur Kalingui.
Elle pleurait toujours mais il fallait rentrer avec son bourreau parce quelle ne savait même pas où elle était.
Sur le chemin du retour, en 3h de voyage,  Val pleurait encore et encore. Mais arrivée chez elle, elle essuya ses larmes parce quelle ne pouvait encore rien dire à personne.

Eh bien voilà l'incroyable itinéraire de Thiargal takk yoummoum. Elle qui a vécu toute sa vie avec des idéaux, des valeurs et qui s'était jurer de garder sa virginité jusqu'au mariage , finit par être violée, traumatisée et jeter comme un mouchoir par un vieux de plus de 60 ans.

Moi , son amour de toujours, je ne pourrai jamais supporter une telle nouvelle.

FIN DU TOME I.
MERCI À TOUS
PARDON POUR LES FAUTES ET LES INCOHÉRENCES