Les adversaires déroulent......

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Val, ma dulcinée, cette bombe à retardement, la plus belle femme du monde, ma vie, mon levant, mon couchant, mon atmosphère, ma lune, mon système solaire, ma rotation, mon coeur, mes poumons, mon cerveau, mon TOUT....
Elle qui est la raison de ma vie, commençait petit à petit à s'éloigner.

D'abord, la distance ne joue pas en ma faveur, on ne peut plus être ensemble tout le temps.

Ensuite, chez elle, son cousin Yahia lui colle comme un petit enfant à sa maman. Il passe tout le temps à s'occuper d'elle, à s'inquiéter pour elle. En plus, c'est lui qui la dépose toujours à l'université. Depuis qu'il a vu Val, il a perdu ses moyens...

Enfin, il y'a M. Kalingui, le professeur de macroéconomie, l'homme aux deux ventres, un devant et un autre derrière.
Ce professeur a aussi commencé à faire les premiers pas. 

Depuis que nous sommes à Dakar, Val et moi se rencontrions aux heures de pause devant la bibliothèque centrale ou à la plage de L'IFAN ( institut fondamentale d'Afrique noire)  pour profiter de mes heures de gloire pendant que j'ai l'avantage du vent.

J'étais hyper heureux et on pouvait apercevoir mes dents à des centaines de mètres.
Je souriais comme quelqu'un qui a remporté un jackpot de plusieurs milliards. Pour moi, c'était plus que ça car ma fierté n'était pas evaluable en argent.

On discutait tranquillement
Des blagues fuyaient de partout, des rires, de petits tapes et des câlins marquaient les refrains.

Mais, Val gaspilla l'ambiance lorsquelle commença à parler de ses nouveaux poursuivants, les fauves, les reptiles, les charognards, les vautours.... Ces espèces de prédateurs : Yahia et Monsieur Kalingui.

Elle débuta :
- tu sais bb, depuis que je suis venu à Dakar, je reçois constamment des avances..
-Moi : heuuu ! quoi ? quel genre d'avances ?
- Oui chéri, des jeunes, des adultes et même des vieux me regardent, m'interpellent et parfois me parlent.

Je ne savais pas quoi dire, alors j'ai dis
Bismilay diam....

Au fond de moi,  mon coeur battait très fort. D'un seul coup, je suis devenu mouillé de sueur.

Là, Val arrêta de parler et me demanda: qu'est ce que tu as mon amour ?
- c'est rien, juste une pensée aux morts.
- OK chéri !  Je disais que les hommes me courent après comme des poussins dernière leur maman poule. Le plus dur à gérer c'est mon cousin Yahia...
- Qui , pourquoi ?
- je pense qu'il est amoureux de moi, il est tout le temps sous mes ordres. Il est déjà prêt à lever des montagnes pour moi....
- dis lui que t'es déjà une colonie occupée, une propriété privée. Ajoutes lui qu'aucun traité ou accord ne peut l'approcher de toi.
- calme toi mon coeur,  je ne suis pas un territoire, encore moins une colonie. T'inquiète pas, c'est toi que j'aime.
Certes, je suis certaine qu'il est tombé dingue amoureux de moi mais puisqu'il ne m'a rien dit, j'attends qu'il le fasse pour lui expliquer.

- malgré, cette tentative de me réconforter, de me rassurer, ma peur ne s'est pas dissipée. Je voulais quand même faire croire à Val que je la crois alors, j'ai laissé un petit sourire.

C'est le moment que choisi Thiargal pour parler de M. Kalingui.
Elle dixite :
-  Apars Yahia, y'a un de nos professeurs qui s'appelle M. Kalingui  qui commence à me fatiguer. L'autre jour, après notre cours de macroéconomie, il m'a appelé et m'a dit qu'il se portait volontaire pour être mon parrain, mon encadreur et même mon tuteur si j'accepte.
Il a dit que je peux lui dire tout et lui demander tout. Il peut même me donner des cours particulier.
A la fin, je lui ai donné mon numéro. Mais, je ne pense pas que ses intentions soient claires....

Après cette tirade,  ma peur se multiplia par 50. Ma tension faisait le  vas et viens entre tachycardie et bradycardie...
J'ai réalisé que ma relation est en passe de faire face à de vrais obstacles.

J'ai commencé à croire aux choses qu'on racontent sur la ville,  Dakar en particulier.
Mais, je suis un mec,  je gère....

Mon périple vers le vrai amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant