Chapitre 5

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Ça allais faire 3 jours que nous n'avions pas bougé, la voiture est immobile comme une pierre et ma jambe va de mieux en mieux, mais la douleur qui m'accable le plus est celle que je vois tout le temps devant moi. Léa toujours allonger sur la banquette, j'ai réussi à lui faire avaler à de rare moment les barres de céréales qui nous restait et je l'ai hydraté pour éviter que son état n'empire, et pourtant... aucune réaction de sa part mais je suis rassurée qu'elle soit en vie.

Mon visages c'est creusées de cernes, je ne dors presque pas et ne mange presque rien, je donne la nourriture qu'il me reste à Léa et changes son bandage en désinfectant la plaie. La lampe torche est morte la nuit où la batterie s'éteignit, il ne nous reste plus que 2 litres d'eaux et une conserve, les médicaments ne manque pas pour Léa et pour moi. Rien n'est venu sur la route depuis qu'on y est et la peur de laisser Léa ici me glace chaque nuit.

- Léa ? Dis-je comme chaque matin depuis 3 jours. Tu vas bientôt te réveiller je le sais... on va manquer de nourriture et d'eau mais je ne peux pas te laisser toute seule... ma voix se coupa en tremblant de nouvelle larmes coulant sur mes joues et emportant avec elle la poussière sur celle-ci.

Léa ne bougea pas d'un millimètre et j'ai posé mon front contre le sien en continuant de pleurer durant plusieurs minutes avant de sortir de la voiture et de regarder autour. Je gratte ma barbe qui gagne en volume en faisant l'inventaire quotidien du matériel. Il fallait vraiment refaire le plein de vivre au plus vite sinon à la fin de la journée tout serais épuisées. Je suis retourné vers Léa et me suis accroupis près d'elle.

- Je dois partir... mais je reviens vite, je serais là avant que tu te rendes compte de mon départ et je te trouverais des choses à grignotée que tu adores, lui dis-je les yeux appauvris par les larmes et l'inquiétude dans le ventre.

Je me suis ensuite relever et j'ai pris la carte et le fusil avec bien sûr le sac sur le dos, j'ai fermé toute les portes de la voiture et je l'ai recouvert d'une bâche pour que Léa reste cachée de tout éventuel regard. Je fis quelque mètre avant de me retourner vers la voiture puis reprit le chemin que j'avais tracé plusieurs jours avant, le bruit des 5 balles dans le sac accompagnaient mes pas et mes pensées qui étaient tournée vers Léa.

La carte tomba au sol sans que je ne m'en rende compte, le tracé toujours visible pointait le chenil... 

Je veille sur toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant