Chapitre 8

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Les bruits des coups de la pelle soulevant la lourde terre pour recouvrir Léa tournait dans ma tête. Elle était enterrer au bord de la route, sous un arbre avec graver dessus « Léa » par un tournevis. La tâche avait pris la matinée entière, mais maintenant je pu lui parler une dernière fois.

- On se retrouvera tu verras, je ne t'oublierai jamais, lui dis-je en essuyant mes yeux.

Je déposais sous l'arbre le magazine que j'avais trouvé pour elle et je restais accroupi à lui parler pendant de longue minute. Je me suis ensuite retourner vers le sac à dos qui était contre la voiture, je l'ai pris puis me suis retourné une dernière fois vers Léa.

- On se retrouvera...

Le vent frais d'un matin d'hiver fit bouger les feuilles restantes de l'arbre comme un signe d'adieu. Je sortie de ma poche une photo de Léa qui date de il y a 3 ans, je l'ai regardé puis j'ai fermé les yeux, ranger la photo et j'ai commencé à marcher au milieu de la route avec le fusil en bandoulière.

Après deux bonnes heures de marche j'ai cherché la carte dans le sac, mais pas moyen de la trouver, j'ai dû la perdre sans m'en rendre compte. J'ai donc dû essayer de me rappeler où menais la route sur laquelle je marchais, après une bonne dizaine de minute de réflexion je me suis souvenu que cette route mène droit sur une ville, une petite ville avec un centre commercial près d'elle.

- Allez... encore 20 kilomètres environ... me disais-je pour m'encourager.

C'était Léa qui me motivais a avancé maintenant il n'y a plus que moi. Après encore une heure de marche je me suis arrêté pour faire une pause et vérifier le sac.

- 1 marteau, 3 conserves... 5L d'eaux et 5 balles, pas grand-chose aux alentours, ais-je dis à voix haute en regardant les horizons.

Un bosquet à gauche de la route et sur la droite, rien d'autre que des champs à perte de vue. Je bu de nouveau en consommant une conserve avant de me relever. Le vent soufflait de plus en plus et le ciel annonçait de la pluie... ou de la neige, il fallait que je rejoigne le centre commercial pour refaire le plein de vêtement chaud et trouver une nouvelle carte ainsi qu'une lampe torche, car dans l'état actuel avancer de nuit sans lampe est trop dangereux.

- Il me reste 3 heures avant la tombée de la nuit, me suis-je dis à moi-même.

Je repris la route en espérant trouver un endroit où me poser avant la nuit. Je réfléchissais sur les risques du centre quand un bruit m'interpella, j'ai posé mon sac et j'ai regardé autour. Je pris le marteau après avoir vérifié que le fusil était bien chargé, j'étais sûr d'avoir entendu quelque chose.

- Y'a quelqu'un ?! Ais-je crié en sachant que je n'obtiendrais pas de réponse.

Je réentendis le bruit, c'était une sorte de hennissement et il venait du bosquet sur ma gauche. J'ai laissé le sac au milieu de la route et j'ai couru vers le bosquet avant de m'accroupir progressivement. Mes chaussures sur les feuilles mortes n'aidaient pas à la discrétion, je n'étais plus qu'à quelques mètres du lieu où j'ai entendu le hennissement. Et à ce moment-là je vis une jument qui hennissait en secouant sa croupe dans tous les sens, visiblement blesser par quelque chose car celle-ci saignait. Je suis resté accroupi en observant la jument, au bruit qu'elle faisait elle a dû attirer des infectés par ici. J'ai regardé les alentours et au travers du bosquet je vis du côté de la jument deux infectés qui arrivais assez vite attirer par les cris de la jument. Je me suis redresser et j'ai levé le fusil en visant les infectés qui arrivait, le vent froid me faisait légèrement tremblé et compliquait la visée.

Je veille sur toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant