Je veille sur toi

Sortir de l'hôpital

La panique se transmit également dans l'hôpital où je travaillais et j'ai rejoint le soldat qui m'avait expliqué les phases du virus.

- Je dois sortir, j'ai ma fille à rejoindre au plus vite. Lui dis-je comme seule phrase d'accroche.

Il me toisa du regard avant de répondre :

- Hors de question ! Les ordres sont les ordres et ont les appliquent, c'est pour votre sécurité à vous et aux civiles également, me répondit-il sur un ton sec.

J'ai fouillé mes poches aussi vite que j'ai pu avant d'en sortir la permission du directeur qui m'autorisait à sortir en cas de problème.

- Ecouter, l'hôpital va céder... soit par l'extérieur avec la foule qui s'amasse pour passer ou alors par l'intérieur avec les civiles qui ont les nerfs à vif, lui dis-je avant de lui montrer la lettre avec la signature officiel etc.

Il me prit la lettre avant de regarder autour, les personnes regardaient dehors et certains se regroupais en discutant à voix basses.

- Encore une fois la réponse et non ! Me cria-t-il avant de repartir dans un autre couloir.

J'ai regardé autour de moi puis dehors et la situation ne s'arrangeait pas, les gens ignoraient ce qui se passait et moi-même j'étais dans une brume d'incompréhension devant la rapidité et l'ampleur que la maladie avait prise. Un militaire qui ne portait pas le signe du loup que les autres m'interpella me sortant de ma réflexion, et je le reconnue, c'était l'un des deux gardes qui surveillais l'entrée quand je suis arrivé.

- Je suis d'accord avec vous... ça va craquer dehors et à l'intérieur reste à savoir lequel en premier. Commença-t-il avant de reprendre. Moi et mon collègue qui surveillons la porte ce matin ne sommes pas sous ces ordres, les loups sont les forces d'élite de l'armée mais sont répétée pour leur violence... Je peux essayer d'ouvrir la porte avec mon ami mais on ne garantit pas que tout le monde pourra sortir... ni que tout le monde s'en sortira.

Je l'ai écouté avec une grande attention avant de lui répondre :

- D'accord ça me va, je vais prévenir les personnes présentes ici mais comment allez-vous ouvrir la porte ?

- Ça c'est ma partie du travail, occupe-toi de prévenir les personnes avant que je commence.

Je lui fis un signe de tête signifiant que j'avais compris, et je suis partie prévenir plusieurs personnes pour qu'il passe le message.

Au bout de quelque minute le mot était passé à peu près partout et j'ai attendu devant la télévision éteinte à quelque mètre de la porte. Le militaire et son ami se sont mis devant la porte à regarder dehors puis on regarder autour d'eux, avant de tirer une balle dans les joins des portes et sur le cadran électronique, la porte commença à chuter vers l'extérieur. Les militaires qui venaient de causé ça se sont retourné et nous ont criée de sortir. Tout le monde couraient vers la porte ouverte et commençaient à sortir, des coups de feux retentirent derrière et les deux militaires tombèrent au sol avec une balle dans les genoux chacun. Les loups qui avaient pris le contrôle de l'hôpital on lever leur arme avant de tirer en rafale sur les personnes qui courraient dehors, dont moi.

Le portail céda au même moment et nous ouvra la sortie, les gens criaient et certains tombaient au sol sous les coups de feux tirer depuis l'hôpital. J'ai pris les clefs de ma moto et j'ai couru aussi vite que possible à contre-courant de la marée humaine qui entrait dans l'hôpital, après avoir dépassé la foule je me suis retournée et j'ai vu les manifestants qui étaient devant l'hôpital se trouver désormais dans l'hôpital, les coups de feux ont continuer accompagnant ma course.

J'ai retrouvé ma moto et je l'ai vite démarré en roulant dans la direction de mon appartement, heureusement que j'avais une moto car les routes étaient bloquer partout par des carambolages ou des voitures incendiées. Je me suis garer devant mon appartement et les mouvements de foules étaient un peu partout même de ce côté de la ville. Des gaz lacrymogènes était lancer sur les avenues et on entendait des tirs au loin.