Chapitre 3

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J'ouvre la porte balayant le couloir devant moi d'un rapide coup d'œil.

- Pas de danger en vue Léa et en plus pas besoin de la lampe car les fenêtres laisse entrer suffisamment de lumière.

- Pas de bruit non plus on dirait.

- Oui, bon on va essayer de faire vite on a perdu assez de temps comme ça.

- D'accord mais tu sais où peut bien être la pharmacie ici au moins ?

- Y'a le plan du bâtiment sur le mur juste derrière toi.

Léa se retourna vers le mur et se senti un peu bête en voyant en effet le plan du bâtiment. Je regarde le plan moins d'une minute avant de trouver la pharmacie.

- Trouver ! C'est tout au fond après la salle où il gardait les chiens. Vue la taille du chenil ça va aller vite au moins.

Léa passa devant moi le marteau en main et rassurer de savoir que ça allait être rapide, Léa se stoppa d'un coup devant une salle.

- Qu'est-ce qui t'arrive ?

Léa resta muette puis se retourna pour vomir contre le mur, je couru vers elle et regarda la pièce qui l'a mise dans un tel état. J'éloignai Léa de la pièce pour qu'elle se remette tranquillement puis je retournai voir cette pièce. C'était l'endroit où les chiens dormaient vu aux nombreuses cages qui s'y trouvait, le sol était jonché de sang et des restes d'animaux se trouvaient un peu partout dans la pièce.

Léa revint et passa vite devant la pièce, je la suivie jusqu'à la pharmacie.

- Tu te sens comment ? Lui dis-je devant la pharmacie.

- Barbouiller...

- ça se comprend, je la pris dans mes bras quelque instant.

- Qu'est-ce qui s'est passé ici ?

- Je crois que la personne qui a laissé cette lettre est la seule à pouvoir répondre.

Au même moment un bruit se fit entendre, la porte par laquelle on était rentré venait d'être fermée par quelqu'un.

- Ta entendu ?

- Oui.

- Léa rentre dans la pharmacie et récupère ce que tu peux je vais rester ici pour surveiller.

Je pris le fusil en main et le chargea d'une balle. Léa entra dans la pharmacie et commença à chercher, je lui tendu mon sac pour qu'elle range vite ce qu'elle arriverait à trouver.

- Ce n'est pas un cabot qui a ouvert la porte, montrez-vous !

La voix sortait du couloir et l'homme qui avait prononcé ces paroles s'y trouvait désormais. Il avança vers moi, et sorti un vieux révolver rouiller de sa poche.

- Je vous préviens il est chargé.

- On croyait qu'il n'y avait personne, on repart tout de suite.

- Pas la peine, je vous ai dit de vous montrer pas de partir, dit-il un sourire en coin.

- C'est vous qui habiter ici j'imagine ?

- Exact mais tu tombes à pic toi.

- Tu ? Me dis-je, il n'a pas dû voir Léa heureusement.

- Comment ça je tombe à pic ?

- J'ai fini le dernier cabot y'a quelque jour et je commençais à avoir faim, si tu vois ce que je veux dire.

C'est donc bien lui qui à tuer les chiens du chenil, il s'en servait donc de garde-manger.

- Ne va pas croire que c'est contre toi, il continuait de s'avancer vers moi.

J'ai levé le fusil vers lui.

- Le miens aussi est charger mais j'ai aucune envie de l'utiliser.

- C'est une différence fondamentale entre toi et moi, car moi j'ai envie de l'utiliser, dit-il en levant le révolver. Vois-tu je viens de le trouver près d'une carcasse de voiture de police et en plus il était chargé.

- On peut éviter d'en arriver là... lâcher votre arme et je partirai.

- Je ne vais pas laisser mon dîner s'enfuir en plus.

Il leva la sécurité, prêt à tirer. Léa sorti de la pharmacie, le sac apparemment rempli.

- Tiens vous êtes deux, ça me fera des restes ! Dit-il en pointant l'arme sur Léa.

- Non !

Deux coups de feu partirent en même temps...

Je veille sur toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant