Chapitre 14

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Après être sortie totalement trempé et épuisée de ce parking sous terrain, mon premier réflexe a été de regarder autour de moi... et étrangement le lieu était vide. Pourtant je venais de passer du coter opposé à ma chute et j'aurais dû tomber sur un camp de réfugier avec quelque personne contrôler par les loups.

Mes yeux encore un peu trouble par la terreur qui m'avait envahi plus tôt devait sûrement me jouer un tour, me suis-je dis en me frottant les yeux et reprenant peu à peu le dessus sur mes émotions.

Je balayais mon regard de gauche à droite sans comprendre où pouvait être le groupe armée qui contrôle le lieu, je sentie de la fumée... une étrange fumée qui mélangée aux cadavres en décomposition avancer et à l'odeur marécageuse du parking souterrain me donnait des hauts le cœur et manqua à plusieurs reprise de me faire régurgiter mon faible repas.

Après avoir vérifié mon sac à dos et retirer tout ce qui n'était plus utilisable après mon passage au sous-sol (c'est-à-dire l'entièreté de mon sac excepter une bouteille d'eau récupérer avant), je me suis dirigé vers l'escalier le plus proche pour éviter qu'un éventuels infecté me surprenne sans que je puisse me défendre.

La pénombre commençais à m'entourer et ma lampe était morte dans l'eau, je me suis abrité dans l'un des rares magasins dont le store n'était pas fermé et me suis presque endormi immédiatement sans plus de précaution.

Quelques heures à peines venaient de s'écouler quand un bruit lourd me fit me lever en sursaut, je ne bougeai pas et laissèrent mes yeux s'habituer peu à peu à la pénombre qui me noyais. Un faisceau de lumière, similaire à celui qui m'avait pointé quand je suis arrivé ici, se fit voir et il me fut qu'une seconde pour comprendre que c'était le groupe armée des loups qui devaient sûrement me chercher après avoir remarqué que tous les infectés du parking souterrain venaient de tous disparaître en fumée.

Je pris ma veste qui me servait de couverture et l'enfila ainsi que mon sac à dos qui me servait d'oreiller, je m'accroupi près du store en essayant de les voir mais la lumière avait disparu.

Les secondes s'écoulait comme des minutes et les minutes comme des heures... je n'entendais rien à part mon cœur battre contre ma poitrine.

J'écoutais tout ce qui se passais, j'entendais quelques goûtes d'eaux tombant du plafond trouée, un ou deux rats qui couraient sur le carrelage fracturée... et des bruits de bottes... j'ai penché la tête hors de ma cachette en espérant voir d'où venait ce bruit, mais rien.

Aucune lumière de lampe... rien. Pourtant le bruit se rapprochais et il était bien réel, au bruit je me suis dit qu'ils devaient être deux mais pas plus. Le son de leurs voix me parvenait presque mais semblait inaudibles.

- Soldat 1 : Tu crois qu'il est toujours en vie ? Après tout il les a cramée certes mais a très bien pu cramer avec eux nan ? Dit-il à son compagnon qui muni de sa lunette nocturne, tout comme lui, balayait la zone du regard.

- Soldat 2 : Tu m'explique pourquoi y'a un bric à brac de ressource totalement trempée sur le sol près de l'escalier de sortie du parking du coup ? Lui répondit-il.

- Soldat 1 : Ta raison... le chef le veut pour le prochain combat en plus.

- Soldat 2 : Je pari qu'il ne tiendra pas 5 minutes, dit-il avec un sourire en coin satisfait.

- Soldat 1 : Pari tenu, d'ailleurs tu savais que...

Il n'eut pas le temps de finir qu'un homme courra devant lui avant de continuer dans le couloir.

- Soldat 2 : On l'a trouvé, répondit-il à la radio sur son épaule.

Un grésillement sorti de la radio suivi d'une voix hachuré par la radio ce fit entendre.

- Radio : Ramener le moi, en bon état cette fois... pas comme les autres. Je le veux dans l'arène lors du prochain combat.

Les soldats se mirent à courir après le fugitif après avoir donné leur accord sur l'état de la proie qu'ils doivent ramener.

Je veille sur toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant