Chapitre 15

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Je suis sortie de ma cachette en courant et avec la faible luminosité présente je vis à peine les deux soldats qui se trouvaient à quelques mètres de moi, mon regard glissa sur eux et je couru le plus vite possible dans ce qui me semblait être un long couloir.

J'entendis assez distinctement leur échanges avec la radio et un sentiment nouveau m'envahi, mon cœur était geler rien que par leur présence alors qu'avant de les croiser je ne sentais rien... du moins pas à ce point-là.

Le bruit de leurs bottes me poursuivant martelait le sol et résonnait dans ma tête comme un tambour, mes pas étaient incertains pourtant en me retournant rien qu'un court instant pour estimer leur vitesse, je vis que j'étais plus rapide qu'eux.

Un laser rouge puis un second se mirent à danser autour de moi, la peur de me faire tirer dessus m'envahi avant que je me rappelle que la radio leur a dit de me ramener en bon état pour je ne sais quelle raison.

- Soldat 1 : Arrête-toi ou on ouvrira le feu !! Cria-t-il.

Je ne perdis pas mon souffle à répondre et lors d'un croisement je couru vers la droite en direction d'une nouvelle aile commercial. Des coups de feux furent tirer près de moi et les flashs de leur armes me permis de voir plus distinctement leurs équipements, lunette nocturne, gilet par balle et une armes à rafale dans leurs mains.

Mon regard allais de gauche à droite sans trouver d'éventuels cachette ou élément de défense, et plus je courrais plus je voyais qu'ils gagnaient du terrain sur moi. Ce qui me surprit le plus après quelques minutes de réflexions, c'était qu'aucun infectés ne se soit manifesté par le bruit que produisait cette course poursuite.

Les soldats n'avait plus tiré après la première salve et pourtant ils ne devaient pas manquer de munitions. Mon pied heurta un objet cylindrique au sol et un bruit de verre brisé suivi, déséquilibré et à bout de souffle je venais de tomber sur le sol. Les soldats n'étaient qu'à une dizaine de mètres, je me relevai le plus rapidement possible en ramassant l'objet de ma chute et en le prenant en main je compris que c'était une lampe torche. Une idée germa dans mon esprit et j'arrêtais ma course en haletant.

Les soldats me mirent en joue après m'avoir rejoint.

- Soldat 1 : Ta bien couru mais au moins tu nous aura diverti un court instant. Me dit-il sans laisser l'impression d'être fatigué par la course.

- Soldat 2 : C'est sûr, tu vas nous suivre bien gentiment d'accord ?

- Pourquoi vous me laisser pas simplement partir ? Dis-je, les mots sortant comme essoufflé et sans vie de ma gorge.

Les deux soldats échangèrent un regard avant de rire.

- Soldat 1 : Car sinon ce n'est pas drôle ! Dit-il en poursuivant avec son camarade leur micro fou rire.

Je brandis la lampe vers eux et appuya sur le bouton pour l'allumer... Les deux soldats mirent leurs mains devant leurs yeux ou plutôt leur lunette nocturne pour ne pas être étourdi par la lumière à cause de leur lunette. Mais... rien ne sorti de la lampe, aucune lumière.

Les soldats retirèrent leurs mains en riant de plus belle.

- Soldat 1 : Tu es sacrément malin mais tu as eu la poisse, dit-il en ricanant.

- Soldat 2 : Bon allez fini de jouer.

Il s'avança vers moi et arriver en face  il sourit avant de me décrocher la mâchoire avec une droite puis de m'asséné un coup de crosse près de la nuque. Je suis tombé comme une masse et ma vue est devenue toute trouble avant de finalement s'éteindre. 

Je veille sur toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant