Chapitre 7

13 1 0
                                    


Je marchais depuis une demi-heure quand j'aperçu la voiture avec la bâche dessus, ça me rassurais de la savoir toujours en place, preuves que rien n'était arrivé à Léa. Le son des conserves et de l'eau dans le sac me rassurait sur le temps qu'on allait encore tenir par ici.

Arriver devant le véhicule j'ai retiré la bâche avant d'ouvrir la portière en souriant.

- Léa ? J'ai trouvé pas mal de chose, tu n'as plus à t'inquiéter je ne te laisserais plus...

Je commençais à ranger mes trouvailles dans la voiture quand un son me stoppa net, je me suis vite retourné vers la source du bruit.

- Papa... ? Me dit Léa en entrouvrant les yeux.

Mon visage creusé par la fatigue et l'inquiétude laissèrent couler quelques larmes de joie et de soulagement. Je me suis à genou près d'elle, puis je l'ai prise dans mes bras doucement.

- Oui Léa c'est bien moi. Dis-je en la gardant dans mes bras plusieurs minutes. J'ai vraiment cru te perdre.

Léa se redressa lentement, elle était pâle et me regarda avec attention.

- Qu'est-ce... qui t'est arrivé ? Me dit-elle.

Je lui dis tout ce qui c'était passer, des tirs jusqu'à son réveil en passant par la fouille du chenil, je ne lui dis pas que quand j'y suis retourné l'homme qui nous avaient attaqué y était encore, je lui dis qu'il était décéder par la détonation de sa propre arme.

Léa m'écouta avec attention et regarda sa blessure plusieurs fois.

- Tu m'as sauvé la vie... et regarde toi, on dirait que tu n'as pas dormi depuis que je suis blesser, me dis Léa.

- Tu dois avoir faim fini la conserve qui restait sa te redonnera des forces, lui dis-je en souriant et essuyant mes joues encore mouiller de larmes.

Léa mangea avec appétit et je lui donnai en même temps le magazine que j'avais trouvé. Elle le prit et en regardant la couverture son visage se remplie de joie, elle me prit dans les bras en souriant.

- Tu te souvenais que j'aimais lire ça ! Me cria Léa en se détachant de moi.

- Evidemment, tu devrais te reposer tu as l'air encore faible, lui dis-je en vérifiant la plaie.

- Non... c'est ton tour de te reposer, je surveillerais ne t'inquiète pas.

Elle arborait un sourire qui me rassurait sur son état, j'acceptais donc de dormir un peu après avoir ranger le sac et les affaires trouver. Je me suis ensuite allonger sur la banquette arrière et pris la main de Léa en fermant les yeux.

- Je suis tellement heureux de te savoir en vie Léa.

- Dors, ne t'inquiète pas je vais mieux... Me dit-elle en serrant ma main. Je vais te chanter la berceuse que tu me chantais petite... je l'adorais, elle était si douce.

Elle commença à chantonner en serrant ma main, remplissant mon cœur de chaleur, la joie et l'amour m'inondait. Et elle finit la berceuse en disant,

- Je... je t'aime papa, me dit-elle en toussant.

Les mots qu'elle me dit accompagnèrent mon sommeil même si elle les dit faiblement.

Je dormis jusqu'à tard dans la nuit, j'ouvris les yeux lentement, mon corps me semblait beaucoup moins lourds après ce sommeil. Je me suis redresser la gorge sèche et est donc bu, j'ai reposé la bouteille en me rendant compte que je venais de boire la totalité de celle-ci qui faisais un litre. Mon regard se porta sur Léa qui c'était endormie contre le tableau de bord.

- Léa ? Dis-je avec une voix douce pour ne pas la réveiller brusquement. Allée réveil toi on va regarder où partir demain matin.

Je la secouais légèrement par l'épaule en me rappelant que je faisais la même chose quand elle était petite. Cette penser me fit sourire, avant que le sourire disparaissent, remplacer par l'inquiétude. Ça peau était geler et presque bleu.

- Léa ??!!! Criais-je en la retournant vers moi.

Mon cris fut couper en voyant son visage, elle avait les yeux fermés et semblait si paisible, elle était geler et pourtant montrait un visage endormi rempli de chaleur, je la pris contre moi en sentant les larmes monter. Je passais lentement ma main dans ces cheveux en lui chantant la berceuse qu'elle adorait... pour la dernière fois.

Une berceuse chanter dans la pénombre de la nuit, et pourtant rien ne semblait plus brillant à des kilomètres.

Je veille sur toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant