Chapitre 12 : La terreur prend forme

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J'ai ouvert les yeux mais seule une faible luminosité me répondu, j'avais la tête qui tourne et de l'eau se trouvait jusqu'à hauteur de ma poitrine. Lorsque mes yeux se sont habitués à la luminosité ambiante, j'ai distingué en face de moi les portes enfoncées de l'ascenseur. Je me suis relevé lentement et une douleur envahi le côté gauche de mon torse, j'ai laissé échapper un cri semi étouffer en sentant un liquide chaud couler... du sang. Sous la douleur je me suis adossé à la gage d'ascenseur et est fouillé dans mon sac pour trouver ma lampe torche.

Après deux petits coups sur cette lampe, elle s'alluma et un rayon assez puissant transperça les ténèbres tout autour de moi. J'ai pointé le faisceau devant moi, la porte enfoncé de l'ascenseur laissais voir un large parking inondée, des carcasses de voiture rouiller et avec de l'eau jusqu'à la moitié du pare-brise ainsi que plusieurs dizaines de... d'infectés !

Le faisceau de la lampe passa sur plusieurs infectés déambulant dans l'eau, une frayeur m'envahi en voyant leur nombre et en réalisant que mon arme m'avait été enlevé. Après plusieurs minute d'attention sur les infectés que je voyais, j'ai réalisé qu'ils étaient tous à un stade avancé... tous étaient donc aveugle et leur orbite vide me donna plusieurs frisson, ils déambulaient dans l'eau... boursoufflé et avec de large lambeaux de chairs pendant de droite à gauche... certains avait même des sortes d'algues à même la peau et l'odeur du souterrain manqua de nouveau de me faire vomir.

Sans faire le moindre bruit et en restant au aguets constamment, j'ai pansé ma plaît au torse et est versé le reste d'une bouteille d'alcool dessus. La douleur quand l'alcool désinfecta ma plaît était comparable à une brûlure, j'ai serré les dents pour ne laisser aucun son sortir... pour ne pas me faire repérer par les infectés. J'ai gardé la bouteille d'alcool vide car celle-ci était en verre et j'ai relevé ma lampe vers le parking inondée et j'ai commencé à sortir ma tête de l'ascenseur.

Mes jambes peinait à avancer dans cette eau, elle entravait tous mes mouvements et chaque geste faisait un bruit assez désagréable dû au remue de l'eau. Je tenais un marteau dans une main et la lampe dans l'autre, malgré le chemin de lumière que me crée la lampe je ne voyais aucune sorti pour le moment... le parking avait l'air immense... et il l'était, la frayeur augmenta en moi en entendant des cries à glacer le sang.

Les infectés se mirent à hurler sans raison, un cries aigu à percer les tympans et s'arracher les cordes vocales... Le crie résonnait dans la cavité inondée du parking et le son augmenta encore d'un cran à chaque fois qu'un infectés répondait au cries. Certains infectés au cries, se sont mis à se déplacer dans tous les sens en claquant étrangement des dents.

Ma lampe balayait les alentours sans pour autant avancer, les cris et bruits que faisaient les infectés m'avait gelé littéralement sur place et la frayeur coulait dans mes veines à m'en faire trembler. J'ai serré mon marteau et j'ai repris mon chemin pour chercher une éventuelle sortie. L'eau commençait également à m'engourdir par sa température fortement basse, mon pied heurta un obstacle sous l'eau et me fit glisser avec un bruit audible d'une chute dans l'eau. Je me suis relever aussi vite que j'ai pu mais il était trop tard... ils m'avaient repérer et leur crie gargantuesque arrivait à vive allure...

Je me suis adossé contre une carcasse rouiller de voiture et l'infectés le plus proche sauta exactement où je me trouvais avant, à peine à quelques mètres de moi, j'ai pris mon courage à deux main et avant que les autres arrivent j'ai abattu le marteau sur son crâne, au bruit du choc la boite crânienne était fendu et la nuque brisé, le corps inanimé désormais de l'infecté tremblant dans un dernier spasme, s'écroula dans l'eau et flotta légèrement avant de sombrer dans l'eau sombre couleur sang.

Je me suis déplacer de quelques mètres et un bruit dans mon sac me fit m'arrêter... deux idées venait de germer dans ma tête et la frayeur laissa place à l'espoir... les dizaines de cries se répondant en écho se rapprochait et recouvrit tout le reste...

Je veille sur toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant