[Chapitre 27]

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-Tobias, une voiture vient d'arriver.
-C'est sûrement mademoiselle Løfte qui vient voir monsieur.

Je laisse les draps que je devais monter mais Nicolaj qui venait de me prévenir me retiens.

-Non Tobias..c'est Monsieur Niels Tarbo.

Lort!

Qu'est-ce qu'il veut encore ? Je vais à l'extérieur et je le vois, seul, adossé à sa voiture avec des lunettes de soleil.

Son sourire se dessinant sur ses lèvres comme pour me séduire mais ça n'a aucun effet sur moi, je ne suis pas à lui.

-Je ne crois pas que vous ayez un rendez-vous avec mon maître.
-Non je ne suis pas venu pour ce gamin Tobias mais pour toi.
-Moi ?
-Mon offre tient toujours..

Il y a d'autres svensker, si il en veut un je pourrais lui en recommandé. Niels s'approche de moi mais je garde une assez bonne distance.

-Tu ne m'as toujours pas rappelé, va-t-il falloir que j'écrive mon numéro sur ta peau ?
Me dit-il face à mon silence.
-Si je ne vous contacte pas c'est que je ne suis pas intéressé.
-Nous savons tout les deux que tu ne tiendras pas pas longtemps avec lui.

Il me croit incapable de supporter un simple humain ?

-Cela fait bientôt 3 ans donc je ne pense pas être de votre avis.
-Arrête de te voiler la face, viens chez moi je t'assure que tu seras à ton aise.

Une pierre atterrit dans l'épaule de Niels tandis que j'aperçois le lanceur qui était Maximilian. Il vient ensuite se mettre entre moi et son adversaire.

-Comment oses tu essayer de corrompre mes employés ?! Tu n'as rien à faire ici !

Oula.

Il est en colère, mais est-il en colere de sa présence ou du fait qu'il soit avec moi ? De la jalousie ? Niels se met simplement à rire.

-Allons Max, tu sais bien que ce n'est qu'une illusion ce que tu vis, tu n'es qu'un adolescent capricieux et arrogant, tu ne mérite même pas Tobias ni Rose. Ils ont besoin d'un vrai homme pas d'une version bas de gamme.
-Tu te prends pour qui ? Tu t'incruste dans ma vie, dans ma propriété et tu ose me parler de la sorte ?

Il est blessé, sa voix le trahit mais le ton qu'il emploie, sa posture montre une détermination et une fermeté dans ses propos.

-Je suis Maximilian Overhive, héritier de Lukas Overhive dans son entreprise, fiancé à Rose Løfte et le maître de Tobias Edulv Danler, je ne laisserais personne me prendre ce qui est à moi et encore moins un kælling comme toi !

Après ses mots je le vois foncer sur son opposant, le plaquant au sol. Je ne m'en mêle pas tant que le maître n'est pas en danger.

-Tu n'es rien ici Niels.
-Tu crois valoir quelque chose ? Tu as toujours besoin de ton homme de main pour te protéger !

Maximilian semble gérer la situation, esquivant les coups de l'autre et le frappant directement au visage.

-Ne t'approche plus ni de Tobias, ni de Rose, ni de chez moi, si je te recroise encore une fois je te tuerai de mes propres mains.

Le menacer ? C'est une première mais j'avoue que le voir repartir aussi vite me ravit.

Mais je reprends un visage plus sérieux quand le maître se tourne vers moi.

-Depuis quand ça dure ?!
-Comment ça ?
-Ne te moque pas de moi ! Depuis combien de temps il te propose de le rejoindre ?!

Et voilà, c'est une des conversations que je voulais éviter.

-Depuis votre week-end avec mademoiselle Løfte.

Il lève sa main sur moi mais je la rattrape avant qu'elle atterrisse sur ma joue. Il ne m'aurait pas fait de mal mais sa main aurait été blessé et je n'aurais pas voulu de ça.

-Comment as-tu pu me mentir ?!
-Je ne vous ai rien dit, c'est différent.
-Ne joue pas sur les mots ! Ce connard te voulait et tu ne m'as rien dit !

Tu m'en veux que je ne t'ai rien dit ? Qu'est-ce que tu aurais pu faire de différent de ce que tu as fait auparavant en apprenant cela ? Le menacer ? Il t'aurait pas écouter, Niels Tarbo est une personne déterminée.

-Vous avez d'autres projets à gérer dans votre vie.
-Mais tu fais partie de ma vie espèce de...

Il s'arrête avant de pouvoir m'insulter et commence à s'en aller. Non..reste.

-Je suis désolé, Hersker

Je le vois s'arrêter à mes mots, restant de dos à moi. Oui je suis désolé tu m'as bien entendu alors s'il te plaît reste.

-Je ne veux plus jamais que tu me cache quoique ce soit, tu es à moi et à personne d'autre, c'est compris ?

Je viens vers lui, se tournant pour me voir et je dépose un genou à terre, la tête baissée, une main sur ma poitrine.

-Oui, hersker.

Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour te satisfaire, maintenant que je sais que tu me trouve intéressant.

Maudis-moi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant