[Chapitre 25]

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Toutes les preuves reliant Maximilian à la disparition de Esben Stålk ont été dissipées.

Même si une enquête reste ouverte, personne ne pourra suspecter hersker. Tous les employés sont d'accord pour dire qu'il était à la villa au cas où ils devront être interrogé.

Ils sont tous prêts à prendre ce risque, la prison n'est qu'une pièce pour eux.

-Ca fait déjà deux ans maintenant !
-Oui et cette fois ci monsieur a été d'accord pour inviter sa famille.
-J'espère qu'il sera content comme l'an dernier.
-On va tout faire pour qu'il le soit.

Les deux apprentis cuisiniers s'amusent à finir le gâteau de Maximilian.

Et oui, ça fait déjà 2 années qu'on est tous réunis à le supporter.

La famille Vandlås ne devrait pas tarder alors j'aide à terminer les quelques décorations avec Annika.

Le jeune maître était dans son bureau mais je le vois me rejoindre quand les invités arrivent.

Je m'occupe de ranger les cadeaux des convives pour l'hôte. Maximilian profite de la présence de certains, tandis que je mets la table.

Mademoiselle Løfte était présente me donnant le cadeau pour que je le range pendant leur repas.

Morten et Annika veillaient à ce que les invités ne manquent de rien. Nicolaj montait la garde de l'intérieur et Marina l'extérieur.

L'ambiance était comme une balance qui penchait de droite à gauche, tantôt tendue, tantôt chaleureuse.

Et la chanson quand on a emmener le gâteau avait juste rendu le tout bizarre. En tout cas rien d'anormal sous le toit des Overhive.

Le jeune maître commence a déballer ses cadeaux, tous simplistes et matérialistes.

Un dessin de la part de la petite Katrine que je mets de côté, une montre de son cousin et finalement un livre de la part de sa fiancée.

Cependant ce dernier cadeau avait réveiller quelque chose en l'hôte, je m'approche de lui pour pouvoir lui prendre des mains et le ranger.

Avant de partir je lui murmure quelques mots pour l'apaiser.

Je les laisse ensuite ramenant le tout dans le bureau de Maximilian, veillant à le fermer à clé une fois sorti.

Je reste à l'écart pendant toute la fête, observant le sourire hypocrite de l'humain.

Morten commence à débarrasser ce qu'il y a puisque les invités s'en vont petit à petit.

Ce dernier profite pour manger les parts de gâteaux qu'on avait au préalable garder pour eux.

-Gardes en pour les autres aussi Morten.
-Oui j'allais pas me goinfrer !
-Nan à peine ! On te connait l'estomac sur pattes.
Déclare Annika.

Je sors de la cuisine pour aller rejoindre Nicolaj pour prendre les dernières assiettes mais je vois au centre de la pièce Maximilian qui semble ne pas bouger.

-Hersker ?
-Tobias..

Il me regarde et tombe soudainement sur ses genoux.

-Je ne peux pas..je ne peux pas continuer..je n'ai pas la force de m'en prendre à eux..si Rose est le traître..

Il finit par succomber au chagrin et à pleurer. Il est si vulnérable ainsi, présenté à moi.

Je viens doucement vers lui, voyant qu'il était perdu, blessé, confus.

Il est affaibli et je pourrais facilement prendre son âme mais je n'aime pas le voir comme ça, je n'aime plus le voir comme ça.

Je m'abaisse à sa hauteur et vient l'enlacer lentement contre moi.

Morten m'avait apprit cela il y a plusieurs mois et je ne pouvais pas le faire avant. Là je sais, je le sens qu'il en a besoin.

D'un câlin et des mots de réconfort employant un ton doux.

-Vous êtes plus fort que ça Hersker, vous êtes doué et je n'ai jamais vu un humain aussi courageux que vous. Ne laissez pas tombé à la moindre difficulté.

Je le serre contre moi en caressant en même temps ses cheveux bruns.

Ses pleurs ont cessés et son cœur bat au même rythme calme qu'est sûrement le mien. Son odeur triste et colérique s'apaise pour ne laisser qu'une mélodie de joie.

-N'oubliez jamais que vous n'êtes pas seul dans cette histoire, je suis là pour rendre votre vie plus facile alors utilisez moi à votre guise.

Je sens que sa tête se fait lourde, venant sur mon épaule.

Il s'est endormi ? Je vérifie et en effet, il s'est endormi dans mes bras.

Malgré son âge il me rappelle la petite Katrine, mignon uniquement quand il dort.

Je le porte aisément jusqu'à son lit où je le dépose sans lâcher sa main.

Oh ce genre de chose est dangereuse. Je ne devrais pas rester aussi proche de lui.

C'est mon maître, je suis son serviteur, il n'a pas le droit d'être différent avec moi et je n'ai pas le droit d'être...aussi humain avec lui. Je serre faiblement sa main, des souvenirs d'un autre temps essayent de revenir mais je les bloque.

Je suis juste son démon, une arme qu'il peut utiliser, un bouclier qui saurait le protéger. Je ne peux pas être un compagnon pour lui.

Maudis-moi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant