Chapitre 41 : Kairi

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Vivre dans le Passé :

Résumé : Xehanort n'est plus. Cependant, les porteurs de Keyblades ont toujours pour objectif de protéger la Lumière des Ténèbres. Et pour cela, ils suivent tous un entraînement intensif à la Contrée du Départ. Entre deux leçons, Roxas va faire la découverte d'un livre étrange qui va le transporter lui, ainsi que deux de ses amis, dans un autre monde dont il ne sera pas facile d'en sortir ... /!\ L'histoire se passe après Kingdom Hearts III /!\

Raiting : K+

Note 1 : Cela faisait longtemps que j'avais l'idée. Donc si les idées vous paraissent un peu gamines, c'est normal ^^'

Note 2 : Et voici donc le deuxième chapitre, avec quelques petites révélations... ! ^^

Note 3 : Bonne lecture :D

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Chapitre 41 :

Kairi

Tenant fermement sa Keyblade entre ses deux mains devenues moites par la peur et la concentration, Kairi fixait avec haine le jeune garçon face à elle. La jeune fille ignorait encore les mystérieuses circonstances qui l'avait menée dans cet immense océan de noirceur infinies, mais une chose était certaine : Vanitas était derrière tout cela. Comment pouvait-elle affirmer ceci avec tant de véracité ? Tout simplement car l'objet de tous ces tracas se trouvait à l'heure actuelle face à elle, un sourire carnassier collé stupidement sur son visage.

L'auburn ferma les yeux et inspira profondément. Elle se rappelait avec sagesse les mots que lui avait adressés Yen Sid avant de partir pour la Nécropole des Keyblade : « N'oublie pas qui tu es. » Oui. Kairi était une Princesse de Cœur et possédait, par conséquent, le cœur le plus lumineux au monde depuis sa naissance. Elle avait ainsi pour rôle de répandre sa lumière autour d'elle, et non pas s'approprier les Ténèbres de ses ennemis.

- Qu'espères-tu parvenir à accomplir contre moi ? railla soudainement Vanitas sur un ton un brin moqueur. Tu es seule. Tu es inutile. Tu es incompétente. Ta Lumière est faible, bien trop. Tu n'arrives même pas à la hauteur de tes amis Porteurs de Keyblade.

Kairi ne répondit rien, encaissant les accusations et les moqueries du mieux qu'elle le pouvait, se répétant mentalement que Vanitas ne pouvait rien contre elle, car au plus profond des Ténèbres se cachait continuellement une Lumière, celle qu'elle parviendrait à faire revenir. Coûte que coûte.

- Tu es le maillon faible, le fardeau. Tu ne vaux rien.

Ses deux pupilles couleur d'ambre se posèrent sur Appel du Destin, toujours arqué dangereusement dans sa direction.

- Tu n'es même pas digne de manier une Keyblade. Elle n'est pas faite pour les faibles.

- Elle n'est surtout pas faite pour persécuter autrui, contre-attaqua enfin Kairi qui était restée muette depuis bien trop longtemps.

Se sentant soudainement pleine de courage, la jeune fille se redressa, le dos bien droit, tandis qu'elle fit disparaître son arme mystique d'un simple mouvement du poignet. Vanitas lui adressa de ce fait un sourcil levé d'interrogation.

- Je crois qu'il est temps de revenir où nous en étions, reprit Kairi en lui adressant un sourire qui se voulant charmant et encourageant, tant pour se donner du courage à elle, mais aussi pour inciter le noiraud à s'exprimer.

- Que veux-tu dire ? fit Vanitas en prenant une mine défensive.

- Lors de notre dernier affrontement, précisa l'auburn d'une voix calme et douce, tu as tenté de me faire comprendre quelque chose. Et j'ai besoin de savoir.

Prenant des airs offensifs, et se sentant indubitablement analysé sans en avoir donné son accord, la part de Ténèbres de Ventus fit apparaître Clavis Vacuum qu'il tint au dessus de sa tête, sa position de combat habituelle. Il menaçait la jeune fille, qui ne parut pas même légèrement surprise par ce changement soudain d'attitude.

- Pourquoi voudrais-tu t'intéresser à moi après tout ce que je t'ai fait subir ?

Kairi porta une main au niveau de sa poitrine, tandis qu'elle ferma lentement les yeux.

- Même au plus profond des Ténèbres, expliqua-t-elle d'une voix douce, se cache une Lumière.

L'auburn releva les yeux en direction de son interlocuteur, qui avait abaissé sa garde, mais n'avait pas dématérialisé sa Keyblade pour autant.

- J'ai compris quelque chose à ton sujet, Vanitas. Tu es seul. Et tu as besoin d'amour, d'une lumière, dans ta vie. Tu es tellement aveuglé par les Ténèbres que tu ne parviens pas à voir la vérité en face. Ta Lumière, tu l'as déjà trouvée.

- Et comment peux-tu en être si certaine ? vérifia Vanitas sur la défensive, qui renifla de dégoût devant ces paroles beaucoup trop pures à son goût.

- Ventus, dit tout simplement Kairi. Tu as encore une partie de lui dans ton cœur, je le sens.

Kairi effectua un pas en avant dans le but de rejoindre Vanitas, mais ce dernier eut un geste de recul brusque qui l'en dissuada.

- N'importe quoi, siffla le noiraud entre deux rires mauvais. Si j'avais réellement du bon en moi comme tu le prétends, est-ce que tu crois réellement que j'aurai enlevé les habitants des mondes dans le but de leur effacer la mémoire et de leur en façonner une nouvelle pour me glorifier ?

Réalisant son erreur, Vanitas s'empressa de plaquer une main sur sa bouche, tandis qu'il fronça ses sourcils de colère. Cette petite peste était parvenue à le faire parler, mine de rien !

Fière d'avoir réussi à le faire entrer dans son petit jeu, Kairi ne put retenir un léger rictus satisfait. Puis, elle ajouta :

- Il n'y a que des êtres possédant un peu de Lumière dans leur cœur pour être aussi naïf, n'est-ce pas ?

Piqué au vif par de telles paroles insensées, Vanitas retrouva sa position de combat habituelle, adressant un regard brûlant de haine à son interlocutrice. Cette dernière, qui comprit que la situation était sur le point de s'envenimer, fit réapparaître Appel du Destin entre ses mains, et se prépara mentalement à subir les assauts de son adversaire, qu'elle contrecarrerait avec son pouvoir de Lumière.

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Pour vous faire patienter jusqu'au chapitre suivant, voilà quelques lignes de dialogues ;) :

"Une minute... C'est pas normal. Pourquoi t'es là ?"

"Arrête de me regarder comme ça. Et arrête de prétendre être mon ami."

"Je me débrouillerai seul pour la retrouver. Après tout, moi, je suis un véritable ami."

"Qui es-tu... déjà ?"


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