- L'épée du créateur... Jamais je n'aurais un jour crû la voir éveiller de nouveau et pourtant... Je suis si heureuse qu'elle ait réagit en votre présence.
Comme souvent lorsqu'elle croisait Rhéa, Byleth avait l'impression de marcher à l'envers.
Non seulement ni Claude ni elle n'avaient reçut de félicitations concernant leurs brillantes déductions, mais en plus elle devait maintenant subir la crise de folie de l'archevêque concernant l'illumination d'une vielle épée à peine en état de marche.- Une crise de folie ? bailla Sothis, qui ne semblait guère plus intéresser par la situation. Tu n'y vas pas un peu fort ?
- Si longtemps, murmura de nouveau l'archevêque en serrant contre son cœur la main de Byleth. J'ai attendu si longtemps que vous veniez à moi.
En retirant précipitamment sa main, Byleth se chargea d'adresser son plus beau "tu disais ?" à l'esprit dans sa tête, ce dernier ne lui répondant que par un ronflement agacé.
- Archevêque Rhéa, finit-elle par déclarer avec sa froideur habituelle, avec tout le respect que je vous dois, pourriez m'expliquer ce qu'est réellement cette épée ?
Elle aurait dût commencer par là dés le début. Quel était cette épée, et pourquoi ces gens l'avaient tant convoités ?
Byleth sentit que les réponses à ces questions n'allaient pas être simple, mais pourtant elle était persuadée qu'il était vital de les connaître.
Si tout de fois on acceptait de lui en donner. Et elle sentait dans l'hésitation de Rhéa qu'elle n'aurait pas l'intégralité de l'histoire.- Une relique de héros, ma chère enfant avoua Rhéa en se détournant de la jeune femme. La plus puissante de toutes les reliques de héros existantes.
- Une quoi ?
- Une relique de héros, la coupa sèchement Seteth en la fusillant du regard. Une arme légendaire, porté jadis par l'un des 10 braves de Fodlan.
Byleth sentit de vagues souvenirs lui remonter au sujet des cours d'histoires que lui avait jadis donné Rodrigue Fraldarius , mais rien de plus.
Il faut dire qu'elle n'a jamais été très attentive sur les passages qui comprenaient l'histoire de l'Eglise.- Je vois, mentit Byleth en le défiant d'oser la contredire. Mais la réelle question est plutôt la suivante : pourquoi s'est-elle activée lorsque je l'ai prise en main ?
- Cela, je ne le saurais le dire, soupira tristement Rhéa. L'épée vous a choisit digne de la manier, et je suis bien incapable de vous en expliquer la raison. Peut-être a t'elle vue le potentiel qui sommeil en vous ?
Des mensonges. De jolies mensonges, prononcées d'une bien jolies façons.
Si Byleth croyait approximativement en l'existence d'armes divines, elle ne croyait certainement pas en la présence d'armes douées de volontés propres qui choisissaient en un claquement de doigts ceux qui pouvaient les manier.
Il y'avait autres choses, elle en était persuadée. Mais pour l'heure, elle préféra prendre congé.
Il y'aurait toujours d'autres moments pour arracher des fragments de vérités.(...)
Malheureusement, Byleth n'eut absolument plus le loisir de se concentrer sur les mensonges de l'archevêque : l'Académie ayant développé un système de classes basés sur ce qu'ils appellent "examens", elle dût se consacrer corps et âmes à leurs préparations.
Ce n'était pas la première fois que Byleth faisait passer des examens à ses Lions de Saphirs, à la différence prêt que ces examens là étaient MONSTRUEUSEMENT plus difficiles que les premiers, à un point tel qu'elle avait elle même loucher en consultant les sujets des années précédentes.
Donc, en plus d'entraîner ses élèves, elle avait dût se remettre à niveau pour pouvoir les guider avec précision.
Et pour cela, elle dût faire le pire des sacrifices : abandonner ses précieuses heures de sommeils, malgré le visage horrifié de son père lorsqu'elle lui raconta qu'elle avait dormit à peine 3 heures au lieu de ses 10 habituelles.
Mais ses efforts portèrent leurs fruits : elle arriva au travers de ses cours et de ses tutorats à transmettre tout son savoir faire, et les questions que lui posaient joyeusement ses élèves parvinrent à lui faire oublier qu'elle avait envie de piquer du nez approximativement toutes les secondes.
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Fire Emblem Three Houses : Le poids des morts (Byleth x Dimitri)
Fanfiction"Je t'en supplie, ne le laisse pas mourir." Les derniers mots du chevalier se perdirent dans l'agonie qu'était devenu Duscur, ne laissant derrière lui qu'un corps blessé par la lame et une amie brisée par le deuil. 5ans s'était écoulé depuis cette t...