Le Remède Mortel (L'épreuve, Tome 3) - Fanfiction

Chapitre 5 : Découvertes

Vous allez me détestez, mais pas pour longtemps XD

 -           Après le labyrinthe j'ai été recueillit par des gens qui faisaient route vers la ville. Ils sont vus que j'étais immunisés et nous remis sur pied. Ils m'ont emmené ici pour me faire rencontrer Lawrence. Ses rebelles sont en guerre contre WICKED depuis qu'ils ont prit le contrôle de la ville. Mais un jour ils payeront pour ce qu'ils ont fait.

Gally s'arrêta.

- Bon, on y est. Il ne reçoit pas beaucoup de visite, alors laissez-moi parler. Mais surtout, ne le fixait pas, évitez même de le regarder il déteste ça.

Nous entrâmes alors dans un pièce et descendîmes des escaliers qui menait à un homme marmonnant des choses que je n'arrivais à distinguer. La pièce était presque plongée dans le noir, mise à part les petite lampe allumée par-ci par-là et un faisceau de lumière provenant de l'extérieur. L'homme, lui tournant le dos, n'était pas identifiable.

- Gally ! content de voir que tu es sain et sauf fit l'homme. Jasper m'a raconté ce qu'il s'est passé.

- On a rien pus faire.

- Qu'ils sont-ils ? demanda-t-il en nous désignant.

Thomas s'avança alors pour lui expliquer de manière simple mais direct qu'il fallait qu'on entre dans la ville et qu'il était notre seule espoir.

- Gally ne devrait pas promettre des choses insensées.

- Mais ce n'est pas insensé ! fis-je doucement en m'approchant.

Gally tenta de me retenir mais je l'en empêchait.

- Vous voulez les détruire ? Nous aussi. Vous voulez le remède ? Nous aussi.

- Cette muraille n'est qu'une petite partie de votre problème. La franchir est presque impossible fit l'homme.

- On peut le faire, mais pas sans Thomas fit alors Gally.

L'homme sembla soudainement intrigué par lui. Il approcha alors, laissant désormais voir son visage plein de crevasses et de veines noirs et dont le bout du nez manquait. Je me mordis discrètement la lèvre, mal à l'aise, et détourna le regard.

- Tu sais ce que je suis, Thomas ? dit-il en s'approchant. Je suis un homme d'affaire, un business man. Je ne prends jamais de risque si une négociation est possible. Pourquoi devrais-je te faire confiance ?

- Parce que je suis le seul à pouvoir vous aider. Vous le voulez le remède, pas vrai ? Je pourrais l'obtenir si je passe de l'autre côté du mur.

Il réfléchit un instant puis finit par dire :

- Pour l'instant seulement deux partent. Les autres restent avec moi. Pour être certain que Thomas ne se perde pas sur le chemin du retour.

- Très bien fit Thomas. Marché conclu.

L'homme sourit.

- Gally, montre-lui le passage.

Ce dernier hocha la tête et nous guida jusqu'à une bouche d'égout. L'ancien bâtisseur retira alors la plaque bloquant l'accès avant d'y faire descendre une échelle.

- Bon, allons-y.

- Prends soin d'eux demanda Fry à Gally qui hocha la tête.

Alors que Thomas et étaient déjà près à descendre, Newt lassais ses chaussures. Je le vis alors trembler et regarder sa main. Son regard croisa le mis avant qu'il ne fasse comme si de rien n'était et finissent de lacer ses chaussures avant de se lever sous mes yeux horrifiés et ma bouche entre-ouverte.

Thomas et Gally était déjà descendu. Newt se dirigea vers la bouche d'égout et commença à descendre quand je l'interpela

- Newt...

- On en parlera plus tard dit-il calmement alors qu'il s'engouffra dans le tunnel

*

Attendre qu'ils reviennent me semblait prendre une éternité. J'étais assise dans un coin, attendant qu'ils reviennent, tournant le dos aux autres pour cacher mes larmes. Si c'était vraiment ce que je pensais, Thomas avait intérêt à trouver se remède, et vite. Lorsque j'entendis la bouche d'égout bougée, je séchais rapidement mes larmes et me retourna pour les voir sortir l'un après l'autre.

- Il faut qu'on se réunissent au plus vite. On a pas de temps à perdre fit Thomas.

Alors que les autres avancèrent, je retiens la main de Newt

- Newt...

- C'est pas le moment.

Je me mordis la lèvre pour ne pas craquer en el voyant s'éloigner et le suivit.

Pitié, pas toi priais-je. Alors que j'avançais pour rejoindre les autres, je l'observais marcher devant moi en repensant à ses sautes d'humeurs, aux paroles qu'il avait prononcé. Je commençais à comprendre pourquoi me demander de l'épouser, pour me demander d'avoir des enfants, et pourquoi partir sans rien dire. Mais aussi pourquoi il avait prononcé ses paroles aussi cruelles. Newt était malade, il avait la braise.