Thème : Tueur en série
Vendôme, 7 janvier 1993
Le mystère qui plane sur la région vendômoise, concernant la disparition inquiétante de plusieurs personnes, depuis maintenant une vingtaine d'années, vient d'être soulevé.
Belle Wolanski vivait dans une maison, dans laquelle elle eut une enfance des plus ennuyeuse. Sa mère s'étant suicidée à sa naissance, trop jalouse de son incroyable beauté, s'est pendue avec des lacets dans la chambre à coucher. Son père, quant à lui, était totalement désintéressé. C'est donc seule qu'elle s'est construite et par chance, elle était particulièrement intelligente et autonome.
Belle fût retrouvée morte ce vendredi, par monsieur Tranché, HUISSIER de justice, venu lui rendre visite, afin d'établir avec elle, un échéancier pour les dettes encourues suite aux divers événements tragiques que la femme a subit au fil des ans.
Elle était vêtue d'une robe de chambre rose avec une broderie BARBAPAPA et des chaussons en forme de chien, quand elle a succombé a une foudroyante crise cardiaque, pendant qu'elle étendait sa LESSIVE sur le fil à linge dans le jardin.
Macabre découverte.
Les premiers enquêteurs sur place découvrent rapidement ce qu'elle s'efforçait à dissimuler depuis tout ce temps, peinant à camoufler l'odeur pestilentielle émanant de son sous-sol. Un tas de plusieurs mètres de hauts, de cadavres en décomposition et de squelettes disloqués. Le parfum était infâme, ce n'était ni celui de la lavande, ni celui de l' HUILE DE NIGELLE, qu'elle utilisait pour se protéger des microbes fabriqués par ces corps putréfiés.
La police scientifique identifie avec beaucoup de difficultés, les victimes ainsi que la cause de leur mort. Pour monsieur Wolanski, le père de Belle, son crâne était enfoncé et brisé sur environ cinq centimètres. En fouillant un peu, les agents découvrent le CENDRIER utilisé pour lui fendre la boite crânienne. Pour madame Solis, ils ont eut plus de mal, elle n'avait pas de blessures osseuses apparentes. Il eut fallut pour les policiers, attendre d'en savoir un peu plus sur l'environnement dans lequel la tueuse vivait. Ils ont découvert que le postier avait été frappé par une pelle, que les agents Tom et Jerry, avaient été empoisonné avec des BOULETTES arsénique-persil dont ils s'était régalés et pour les autres, les recherches sont en cours.
La vérité.
Au grenier du domicile de la tueuse Belle Wolanski, était construite une salle isolée phoniquement, dans laquelle elle avait installé une table d'enregistrement et un MICRO. Lorsque les policiers ont écouté les bandes sons, ils étaient effarés, sous le choc, certains ont même vomi leur petit déjeuner. Belle racontait tout, dans les moindres détails, chaque meurtre qu'elle a commis et les motifs pour lesquels elle a décidé d'en finir avec ces gens là.
Elle expliquait très clairement, avec une voix douce, comme pour raconter un conte pour enfant, sirotant une TASSE de thé, comment elle a planté le PRESSE-AGRUME dans les orbites de madame Solis, et combien de fois elle dû recommencé tant cette dernière ne cessait de bouger et de geindre. Elle n'omet aucun détail, tout y est. La quantité de sang écoulée, la forme des visages crispés de ses victimes en souffrance, elle relate tout. Pour ne rien oublier.
Les enquêteurs se demandent malgré tout comment aurait être pu crever des yeux avec un simple presse-agrume. Ils ont compris lorsqu'ils ont vu avec admiration la célèbre œuvre de Philippe Stark, le presse-agrume sur trépied. Ingénieux, se disaient-ils.
La révolte.
Michel, l'un des voisins les plus proches de la maison des Wolanski, n'était pas très serein de savoir qu'il vécu pendant près de vingt ans près d'une criminelle. Il organise un rassemblement avec tout le voisinage pour demander un service de sécurité renforcé. Ce n'est qu'au bout du soixante-dixième samedi de MANIFESTATION qu'ils obtiennent gain de cause. Désormais, il n'est plus possible de tuer librement dans le vendômois, sans se faire appréhender. Pour ceux qui auraient cette envie, il leur faudra déménager.
VOUS LISEZ
VIENS LÀ! N'AIE PAS PEUR
Horrorrecueil d'histoires courtes, en collaboration avec Driller_Killer, sur le principe du texte-challenge, avec un thème et dix mots communs pour chaque texte.