Chapitre 3

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- Allo Tony.

Il ferma un instant les yeux en entendant cette voix. Il avait une nouvelle fois l'envie de balancer le téléphone puis d'écraser la tête du blond contre le mur, mais il essaya de rester calme.

- Captain.
- Comment allez-vous ?
- Vous m'appelez après tout ce temps juste pour prendre de mes nouvelles ?
- Non, je vous appelle car nous avons besoin de vous. Une menace vient d'être détectée.
- Qui ça nous ?
- Les Avengers.

Il rit froidement.

- Je n'ai jamais fait parti des Avengers. Demandez à Fury. Je n'ai jamais travaillé en équipe, j'ai cru un temps que j'étais accepté de vous tous, j'avais tort.
- Tony.
- Vous m'avez tous tourné le dos, même la personne que j'ai crée de mes mains. Vous n'avez pas besoin de moi comme je n'ai pas besoin de vous. En plus captain, votre ami Barnes est avec vous, c'est le plus important, non ? Une seule personne à besoin de moi et elle est à mes côtés. Alors je n'ai que quatre mots pour vous Rogers, allez vous faire foutre.

Il raccrocha. Il tremblait. Il aurait aimé prendre un verre, mais depuis l'arrivée de Peter, il ne buvait plus, il devait être responsable.

- Tony ? Ça va ?

Il se retourna et tenta de sourire à Peter, il avait demandé à Friday de lui laisser l'accès à tout sans demande.

- Oui, juste un appel que j'aurais dû refuser.
- D'accord.
- Tu veux quelque chose ?
- Oui, enfin, nous avons un exposé à faire en binôme pour la semaine prochaine.
- D'accord, et ?
- Est-ce que mon ami Ned peut venir demain pour le commencer ? Et comme c'est le week-end nous pourrons même le finir, alors...

Il sourit amusé de le voir parler comme cela. Il posa ses mains sur ses épaules.

- Respire Peter. Ton ami peut venir, il n'y a pas de soucis. Il peut même dormir ici si tu le souhaites. Il faut juste qu'il prévienne ses parents et je dirais à Happy que demain vous serez deux après les cours. Il pourra même prendre ses affaires de nuit avant qu'il n'aille en cours.
-Merci Tony.

Peter se blottit dans ses bras. Il l'enlaça répondant à son étreinte.

- Et si tu préfères, vous commanderez ce que vous voulez pour manger.
- Tu peux cuisiner, j'aime ce que tu fais, enfin si tu ne veux pas cuisiner, je le comprends aussi.

Il était heureux d'entendre cela, mais surtout, Peter l'avait enfin tutoyé.

- Je cuisinerais.

¤¤¤

Le lendemain, alors que Peter était en cours, il était sorti avec Happy faire les courses pour les repas de ce week-end. Il vit le sourire de son chauffeur et ami, car Happy était un réel ami, presque de la famille depuis le temps qu'il le connaissait. Il lui montrait plus maintenant qu'il le faisait dans le passé.

- Quoi ?
- J'adore vraiment la tête que fais le caissier de la boutique de fruits et légumes quand il te voit.

Il avait demandé à Happy de le tutoyer, il en avait fallu du temps pour qu'il y arrive, comme Peter, mais maintenant ils le faisaient tout deux.

- Il devrait s'y habituer, cela fait deux semaines qu'il me voit.

Ils entraient dans sa tour quand il les vit. Son sourire disparut de ses lèvres et son visage se tendit.

- Peux-tu amener les sacs à l'appartement ?
- D'accord. Mais ça va aller ? Tu ne veux pas que je reste ?
- Non, c'est bon. Merci Happy.

Il s'approcha ensuite vers les personnes non désirées.

- Que faites-vous ici ?
- Sympa ta nouvelle tour, plus discrète que les autres. Nous avons été surpris que tu n'habites plus au complexe, nous avons eu un peu de mal à te trouver.
- Pourtant la technologie du Wakanda est des plus avancées, je pense d'ailleurs que c'est grâce à elle que vous êtes ici aujourd'hui, je ne me trompe pas Barton ?
- Tony, nous risquons beaucoup en étant là...
- Je n'ai rien demandé Romanoff.
- Tony, nous avons eu des différents, mais nous avons besoin de vous.
- Des différents ? Vous appelez le fait d'avoir essayer de me tuer, un différent ? Je comprends mieux comment vous pouvez être ami avec un meurtrier, Rogers.
- Tony, je vous en prie, sans vous, nous ne sommes pas les Avengers.
- Je vous le répète, Rogers, et Romanoff, Barton, écoutez bien, je n'ai jamais fait parti des Avengers, demandez à Fury, il vous le confirmera. Nous n'avons rien à faire ensemble, alors dégagez d'ici, vous n'êtes pas les bienvenus. Et surtout, je ne veux plus jamais vous revoir. J'ai été bien clair cette fois-ci ? Bien, je ne vous retiens pas.

Il les contourna et s'avança vers l'ascenseur, mais il se fit retenir par une main sur son poignet gauche.

- Cela ne peut pas se finir ainsi. Lui dit Steve.
- C'est fini depuis notre guerre civile, depuis les accords, depuis qu'ils ont tous choisi ton camp, enfin sauf un.
- Tony, je...
- Partez avant que je n'appelle Ross.

Il repoussa la main du blond, puis il monta dans l'ascenseur. Quand il se referma, des larmes glissèrent le long de ses joues.

Deux cœurs brisés, deux amours naissantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant