Steve venait de poser ses lèvres sur celles de Tony. Ce dernier le repoussa.
- Arrête Cap.
Le blond lui agrippa la nuque et tenta de lui bloquer ensuite les bras, mais il lui donna un coup de poing avant qu'il puisse le faire.
- J'ai dit arrête ! Bordel Steve, qu'est-ce qu'il te prend ?!
- Ce qu'il me prend ? Mais je t'aime Tony, c'est pourtant clair, non ?
- Tu m'aimes ? Tu ne sais pas ce qu'est l'amour. Ton seul béguin remonte aux années quarante, dans un monde où deux hommes ensembles étaient synonymes de mort. Tu dis que malgré ton éducation, tu es tombé amoureux d'un homme ? Ne te fou pas de moi. Puis comment oses-tu dire que tu m'aimes alors que tu as essayé de me tuer ?
- Je n'ai jamais...
- Tu as oublié comment tu m'as frappé ? Comment tu as abaissé le bouclier que mon propre père t'a fait près de ma gorge avant de changer de trajectoire ? Moi, non. Je t'aime Steve, mais pas autant que je te déteste. Je ne peux pas être avec toi. Je ne peux pas te pardonner de m'avoir tourné le dos, de m'avoir menti, de l'avoir défendu.
- Tony, je t'en supplie, je...
- Non, Steve, non. Sors.
Il sentait les larmes monter, mais il ne voulait pas les lui montrer.
- Je ferai tout pour que tu me pardonnes Tony. Je ferai tout pour être avec toi. C'est avec mon ancienne éducation que je vais te séduire, car peu importe ce que tu dis, je t'aime et je vais te le prouver.
Dès que Steve fut sorti, il laissa ses larmes quitter ses yeux et rouler sur ses joues.
Comment et pourquoi Captain la droiture avait-il autant changé ? Que s'était-il passé pour qu'il prenne autant les devants pour l'embrasser et tenter de le séduire ? Où était passé le Captain pudeur, rougissant pour un mot osé, le reprenant quand il jurait et détournait la tête quand il voyait un baiser à la télé ?
Il s'écroula sur le lit, enlevant comme il le pouvait ses chaussures et ferma les yeux son bras droit sur ses yeux. Il avait besoin de dormir pour oublier cette fin de journée.
¤¤¤
Ils venaient de rentrer chez eux avec Peter. Il avait tout fait pour éviter Steve ce matin demandant à Bruce de les renvoyer à peine s'étaient-ils levés.
- Tony, Peter, vous allez bien ? Demanda Loki en venant vers eux pour les étreindre.
Le jötun sortait de la cuisine.
- Oui, ça va. Des courbatures, mais rien de bien grave. Répondit-il.
- Tout ce que tu as pu nous dire sur eux à bien aidé papa pour ses joujoux comme il dit. Nous les avons tous eu Loki. Ils ne te feront plus jamais du mal. Dit Peter.
Le brun les regarda les larmes aux yeux, mais le sourire aux lèvres.
- Merci.
- Il pourra dormir maintenant que vous êtes là. Dit Happy.
Il regarda le jötun et vit qu'il était cerné.
- Je me faisais du souci pour mes amis. Dit ce dernier.
- Et nous, nous avons vengé un ami.
Ils se sourirent.
- Bon, je vais appeler Rhodes pour le petit-déjeuner. Dit Happy.
¤¤¤
Cela faisait du bien d'être chez soi, il le comprenait enfin qu'il avait un fils et des réels amis à ses côtés. Rhodes avait du partir après le petit-déjeuner pour continuer sa rééducation, mais avec Happy, Loki et Peter, ils s'étaient assis sur le canapé et ils regardaient un film.
Film qui en fut suivit d'un autre, puis d'un autre. Ils avaient commandé le repas et mangé devant la télévision puis Happy était parti dans l'après-midi.
Il n'était plus qu'avec Loki et Peter.
Après ce qu'il avait enduré, il aurait aimé un moment que ce moment de calme continue, mais en voyant de nouveau la barrière wakadienne s'ouvrir sur le côté du salon, il sut que de nouveaux ennuis allaient arriver.
- Tony, Heimdall m'a dit pour.....
Thor avait commencé à parler la tête baissée en passant le portail, mais il s'arrêta en voyant le brun assit à ses côtés.
- ...Loki.
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Deux cœurs brisés, deux amours naissant
General FictionTony se remet de sa confrontation avec Steve quand il apprend un drama concernant Peter.