Chapitre 2

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Ils étaient dans la limousine, ils rentraient à la tour. Ils venaient d'assister aux obsèques de May. Cela avait été simple. Même si c'était une femme adorable, elle n'avait que peu d'amis et la plupart étaient des voisins. Peter n'avait que peu dormi ne sachant pas comment s'occuper de tout cela, mais il l'avait rassuré en lui disant qu'il s'occupait de tout.

Tony voyait que Peter tenait pour ne pas pleurer une nouvelle fois, alors il le prit contre lui, son visage dans son cou. Il n'en fallut pas plus pour que le gamin se laisse aller. Il croisa le regard de Rhodey puis celui de Pepper. Ses deux amis avec Happy avaient tenu à venir par rapport à Peter, pour lui montrer leurs soutiens. Il en avait été très touché.

En rentrant chez eux, Peter s'excusa puis partit dans sa chambre.

- Je vais...
- Laisse-le un peu seul Tony. Même s'il pleure contre toi, qu'il a besoin de toi, il a aussi besoin d'un moment seul. Lui dit Rhodey.

Il soupira, il savait que son ami avait raison, mais il voulait donner à Peter tout ce qui lui avait manqué à la mort de ses parents, du soutient, de la présence, de l'affection, des étreintes.

- Je vais commander à manger. Dit Happy.
- Thai, il faut du poulet et de la mangue, Peter adore ça. Dit-il.
- D'accord.

¤¤¤

Depuis qu'ils vivaient ensembles, Friday le réveillait ou le prévenait quand il était dans son atelier, quand Peter faisait un cauchemar. Ce soir, il était resté dans sa chambre, éveillé assit sur son lit. Il se doutait que cette nuit le cauchemar du gamin serait bien plus terrifiant, comme il l'avait été pour lui après l'enterrement de ses parents.

Il aurait aimé avoir tort, mais il ne fallu pas longtemps pour que Friday se fasse entendre.

Il alla donc dans la chambre de Peter et le réveilla en le secouant par les épaules. A peine eut-il ouvert les yeux, que le gamin vint dans ses bras. Il lui caressa le dos, essaya de l'apaiser en lui disant qu'il n'était pas seul, qu'il était là pour lui.

Il ne sut pas combien de temps venait de passer, qu'il entendit la respiration de son protégé changer, il s'était endormi contre lui. Il le coucha, mais il ne put se relever vu combien le gamin serré son tee-shirt. Il s'allongea donc avec lui, le tenant dans ses bras.

¤¤¤

Il avait décidé d'une chose, un adolescent de quinze ans ne pouvait pas manger que des repas de traiteurs, il devait s'impliquer un peu plus dans son alimentation pour qu'il mange des choses saines. Pour cela, il avait demandé à Happy de lui apprendre à cuisiner, il savait que son chauffeur cuisinait divinement bien.

- Je ne comprends comment vous pouvez être un génie en robotique et en technologie, mais être si nul en cuisine. Soupira Happy.
- J'ai pourtant fais comme tu m'as dit.
- Si je puis me permettre Monsieur, vous avez voulu ajouter des ingrédients pour que cela ne soit pas fade.
- Merci Friday. Sourit son chauffeur.

Il soupira. Il allait changer d'IA.

- Recommencez et ne mettez que ce que je vous ai dit.

¤¤¤

Après avoir mis sans dessus dessous son coin cuisine, il avait réussi à faire un repas mangeable. Il nettoyait la pièce quand Peter arriva. Son protégé avait dormi une bonne partie de l'après-midi. Une semaine venait de passer depuis l'enterrement. Le lendemain, il reprenait le lycée. Il n'avait pas voulu le forcer, c'était Peter qui avait voulu y retourner.

Son protégé les regardait Happy et lui, puis la pièce.

- Qu'est-ce que vous avez fait pour que la cuisine ressemble à ça ?
- La cuisine. Répondit-il.

Pour la première fois depuis presque deux semaines, son protégé sourit.

- Et c'est mangeable au moins ?
- Tu serais arrivé une heure plus tôt, je t'aurais proposé de commander, mais maintenant c'est bon, tu peux manger. Répondit Happy.
- Tu es viré.
- Vous m'aimez trop pour le faire.
- Continues de te moquer de moi et tu verras si je t'aime trop.

Un petit rire lui fit tourner la tête. Sans réfléchir, il s'approcha de Peter et le prit dans ses bras. Il était tellement heureux de le voir ainsi.

- Bon, à table.

¤¤¤

Il travaillait dans son atelier le sourire aux lèvres, Peter avait aimé ce qu'il avait cuisiné. Au départ, il avait pensé que son protégé disait que c'était bon pour lui faire plaisir, mais Rhodey qui était venu manger avec eux, il vivait quelques étages plus bas, avait lui aussi dit que c'était très bon.

Il sortit de ses pensées en entendant une sonnerie. Il se demandait d'où cela venait et ce que c'était quand il comprit que c'était la sonnerie du téléphone que Steve lui avait envoyé. Il avait voulu le balancer contre un mur, mais il ne savait pas pourquoi, il l'avait gardé dans l'un des tiroirs de son bureau dans son atelier. La sonnerie s'arrêta puis reprit.

Cinq fois, Steve l'avait appelé cinq fois avant qu'il ne réponde.

- Allo Tony ?

Deux cœurs brisés, deux amours naissantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant