Roi : L'amour ça fait mal...

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Moi même je déteste quand l'auteur met des mots au début parce que je veux directement entamer le chapitre mais je tenais vraiment à vous remercier pour les 1000 vues. 1049 si je veux être plus précise. ( Oui j'ai calculé et alors? ) Je vous publie ce chapitre que je n'ai pas trop eu le temps d'affiner mais qui me plaie tout particulièrement.

PDV : Omniscient

Notre bon roi quittait la salle du trône avec d'horribles fourmis aux pieds et le cœur en peine... Son fils aurait dorénavant une femme qu'il aimera, surement, mais lui avait perdu la sienne... Devrait t-il s'enthousiasmé et être heureux pour son fils en dormant pour oublier ses propres malheur ou tous simplement s'abandonner à sa peine sous une montagne de larmes ? Alors il fit la seule chose qui l'avait sauvé durant toutes ses années, la seule chose qui l'empêchait de sombrer dans la folie. Il parti dans les écuries, et fouilla ardemment un box où le cheval, magnifique et majestueux, imposant et merveilleux au passage, ne faisait rien d'autre que de l'observer avec dans les yeux... de la compassion?

Il en sortit une épée étrange, elle n'était pas vraiment somptueuse, pas vraiment coûteuse, son travaille n'a pas était fait par le forgeron royale... Cette arme était tous bonnement étrange et sans grande valeur. Enfin sans valeur si nous parlions d'argent mais sa valeur sentimental n'en égalait aucune autre.

Le cheval toujours silencieux, calme et étrangement compréhensif se décida enfin à avancer en direction de l'homme complètement déboussolé. Celui ci regardait l'arme qu'il tenait fermement entre la paume de sa main droite, le visage triste et presque au bord des larmes. Bien trop occupé dans son étrange besogne, il ne se rendit même pas compte que dans le grand box le cheval s'était rapproché de sa personne.

 Bien trop occupé dans son étrange besogne, il ne se rendit même pas compte que dans le grand box le cheval s'était rapproché de sa personne

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Il chevauchait sur le beau destrier, si vite que s'il n'était pas solidement cramponné et que si la monture ne faisait bien attention à ne pas trop le secouer, il serais déjà tomber du cheval, plongeant la tête la première dans le dangereux précipice non loin d'eux. Il aurait finit sa course  raide mort au pied de ces impressionnant rochers. Mais rejoignant tout du moins sa bien aimé... Il y avait songé plus d'une fois... Mais il était bien trop attaché à son royaume, son fils ainsi que de cette promesse qu'il avait faite et qu'il ne briserait pour rien au monde. De plus cette étrange bête, ne lui avait jamais donné une occasion de seulement se pencher sans émettre un hennissement strident à vous en fendre l'âme; en plusieurs milliers de minuscules morceaux...

Il ne s'arrêta que quand une lugubre clairière fut atteinte. La clairière. Au centre de celle ci se dressait une étrange chose. Noir tel la nuit. Noir tel du charbon. Noir tel les plus sombres de tous les ténèbres. Elle était grande et imposante, paraissant solide et indestructible. Alors il sortit son arme blanche qu'il avait préalablement entouré d'un tissu épais de son fourreaux de fortune, laissa librement gambader le cheval et s'acharna encore et encore. Des heures durant sur cette chose. Hurlant, pleurant. Il frappa si fort que ses mains en saignèrent. Il hurlait si fort que sa voie s'en brisa. Il pleurait si fort que les larmes ne voulaient plus couler. Alors il desserra sa prise sur l'arme ensanglanté d'un sang qui lui était familier.

Mon soleil à moi!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant