-"j'ai peur.. "
_" je me demande comment est ce que notre poitrine peut brûler à ce point "
_" je suis désolée "
elle s'apprêtait à sauter, je tremblait j'avais peur, peur pour elle, peur d'elle ..
_" Eala , criais-je, NONNN "
je me réveille en sursaut, le front en sueur, ce n'était qu'un cauchemar,
_" ce n'est qu'un rêve pénible" , me disais-je,
je fus interrompue par la sonnerie de mon téléphone je jette un coup d'œil au réveil, 5h48 am...
Ma gorge se noue, j'angoisse."ce n'est rien, calme toi !" m'ordonnais-je.
_"Allo.. " je l'entends renifler, elle pleure ?
_" Allo !!, criais-je à nouveau
_ "Elle........... Elle est morte "
*silence *_"elle est ou ?, répondais-je la voix dépourvue de toute émotion
_"à l'hôpital...... À.. à la morgue ou je travaille"
je mis fin à cet appel.
On parle souvent de ce fameux appel, qui en quelques mots seulement , saura vous réduire en miettes.
Un jour, tout votre monde s'écroule, c'est vrai que parfois on s'y attend mais parfois pas du tout, dans les deux cas on était pas prêt, on l'est jamais.
C'est vrai que maintenant je me demande comment on peut perdre quelqu'un du jour au lendemain, comment on peut rire avec la veille et ensuite la pleurer le lendemain, comment des émotions opposées peuvent-elles être si proches ou encore comment est ce que notre poitrine peut elle brûler à ce point, comment font les larmes pour sembler sans fin.
Je pleure mais pourtant j'ai l'impression que ce n'est jamais suffisant, ces larmes ne représentent pas assez bien la douleur qui me prend les tripes,
aucun mot, aucune action ne pourront être à la hauteur de cette souffrance,
rien ne la représentera assez bien..... Je prends sur moi, m'habille en noir, toute en noir, elle aimait cette couleur, elle l'aimait tellement que ça en devient presque inquiètant, mais ce ne l'est plus, je ne pourrais plus m'inquiéter, elle est partie....je souris à cette triste idée.
Une fois prête, j'ouvre ma porte, un papier attire mon attention, une enveloppe sur laquelle son marqué mes initiales, je la reconnais cette écriture parmis des milliers, elle est si unique, c'est la sienne.Je l'ouvre, je la regarde et la referme aussitôt je n'ai pas le courage.
Je rejoins mon uber et lui indique l'adresse de l'hôpital la voix tremblante, prise d'angoisse,
je fus interrompu par ma conscience qui me crie d'ouvrir la lettre, d'être plus courageuse, plus forte,
"qu'est ce qu'elle aurait penser de toi ? Que tu es faible ?", me criais mon cœur._ "c'est qui la faible ici elle ou moi ? C'est elle qui m'a abandonné, c'est elle", criais-je.
Je fus interrompu par la voix du conducteur,
"vous allez bien madame ?", dit-il le regard inquiet.
_"oui.., murmurais-je, oui".
Les paysages défilaient, sous mon regard, dans un sombre silence, et un élan de tristesse,
je me posais des centaines de questions pour lesquels je ne trouve de réponses nul part,
alors je ferme les yeux,
je les fermes en retrouvant ton doux sourire,
ton rire qui résonne,
ce rire qui te mettait toujours au centre de l'attention,
je l'aimais pas mais qu'est-ce que je donnerai pour l'entendre,encore une fois,
une dernière fois...
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Derniers mots.
Short Story" si mal... Tout a basculé, sans que je ne puisse prendre compte du fait que ce monde était plus sale que tout les autres, mon cœur me hurle, il me hurle que je v...