Première année à l'université rime avec nouvelle vie. Et bien, je n'aurais jamais pensé à ça mais pourtant c'est bien vrai.
Nouveaux amis, nouvelles ambitions mais aussi nouveaux problèmes et nouvelles craintes. Les surpasser est une chose mais les...
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Quelle petite peste! Ma voiture! Elle pouvait faire autre chose, non! Comment elle a pu! Elle a touché à un point sensible. Bon j'avoue, je n'aurais pas dû faire ça. Mais c'était si drôle. Ça me rappelle toute les conneries que je faisais avec ma sœur avant qu'elle se coince avec un mec qui est je sais pas qui vu qu'elle me le dit pas.
-Ça vous fera 85$.
-Quoi! Juste pour un peu de peinture?
-Ça fera 85$.
Je soupire et me dirige vers le comptoir pour payer. Je reprends ma voiture et me casse. Bande de cons!
J'arrive sur le campus. J'espère qu'elle est encore là. Elle me doit 85 putain de dollars, l'autre. J'entre dans la chambre, elle est en train d'écrire à son bureau. J'arrive sans faire de bruit et enlève son casque.
-Eleonore!
Elle relève ses yeux sur moi avec un air blasé.
-Tu me dois 85$ pour ta connerie.
Elle me regarde intriguée. Elle hausse les épaules et se remet au travail.
-Tu m'as entendue ou tu fais sur le sourd pot?
-C'est toi qui as commencé ces conneries. Alors ne viens pas te plaindre comme un enfant qui n'a pas eu la bonne couleur de chewing-gum au distributeur.
Je prends les choses en mains. C'est-à-dire, je la prends et la mets sur mon épaule. Elle pousse un petit cri aigu. Je prends son sac et sors de la chambre.
-Pose-moi, Cameron!
Elle insiste sur mon prénom mais je la nie. Je la lance sur mon siège arrière et démarre ma voiture.
-Tu me kidnappes, sérieusement?
-Rectification: je t'amène dans un fast-food pour qu'on mange et on parlera sérieusement du devoir, si tu veux.
Elle soupire mais se tait le reste du trajet. On arrive devant le Broken Shake.
-Mais c'est un bar ici.
-Le soir mais en journée, c'est un fast-food.
Je sors et elle me suit aussi. Lorsque j'entre, je salue Franck, me dirige vers notre box habituel et m'assieds. Je lève mon regard vers elle. Et croyez-moi, s'elle pouvait avoir des mitrailleuses à la place des yeux, je serais aussi troué qu'un gruyère. Face à sa tête, je lui fais un grand sourire en posant ma tête sur mon poing. Elle détourne la tête en souriant.
-Tu sais que tu es con quand même?
-C'est bien pour ça que tu m'aimes.
Elle ouvre la bouche puis la referme. Franck nous dépose des cartes puis repart.