Première année à l'université rime avec nouvelle vie. Et bien, je n'aurais jamais pensé à ça mais pourtant c'est bien vrai.
Nouveaux amis, nouvelles ambitions mais aussi nouveaux problèmes et nouvelles craintes. Les surpasser est une chose mais les...
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Je me suis réveillée parce que j'ai chaud. Je regarde comment je suis et j'ai une jambe qui passe au-dessus du bassin de Cameron qui a posé une main sur celle-ci, mon bras et la moitié de mon buste est sur lui et son autre bras est replié sur moi. J'essaye de me retirer de son emprise mais impossible, il ressert son étreinte.
-Tu comptes fuir encore une fois?
Sa voix endormie résonne dans le calme de la pièce. Je soupire.
-Non, j'ai juste chaud.
-Tu n'as qu'à enlever ton bas... J'ai déjà dormi avec des filles en culotte, tu sais.
Je pouffe de rire en roulant des yeux.
-Ahah. Très drôle, Heldey. Mais non, je ne vais pas me mettre en culotte alors que tu es dans le lit.
-Dommage... Tu vas transpirer.
Je réfléchis un instant en pesant les pour et les contre.
Les pour c'est que j'ai extrêmement chaud et que je transpire comme une ouf.
Les contre... Cameron...
Je soupire désespérée.
-Aller c'est bon... Je vais pas te sauter dessus, je sais me tenir. Enlève ce fichu pantalon en pilou.
Je m'exécute et l'enlève. Il garde son bras autour de moi. Ce qui rend la chose un peu compliquée quand même. Une fois enlevé, je reste à côté de lui mais en gardant mes jambes à côté des siennes. Il pousse une grognement de mécontentement et reprend ma jambe en remettant sa main. Ce qui me fait rire.
-Pourquoi tu ris?
-Parce que! Tu me prends pour une peluche.
-Oh mais tu en es une.
Pour appuyer ses propos, il rejoint ses deux bras et me coince vraiment contre lui. Il pose sa tête sur la mienne.
-Tu sais que si quelqu'un nous voit, ils vont croire qu'on est ensemble?
Il retire ses bras puis se couche face au plafond. Je me redresse et m'appuie sur mes coudes. Il passe la main dans ses cheveux.
-Question. Pourquoi tu deviens de plus en plus gentil avec moi?
-J'en sais strictement rien ... Je ne sais pas et ça me perturbe énormément parce que sache que tu es le genre de personne qui me tape sur les nerfs.
-Sympathique.
-Je ne le suis jamais.
Le reste de la nuit passe dans le silence... On regarde le plafond sans rien dire. Vers 9 heures, je sors de la chambre gênée de la situation. Je pars dans ma chambre et enfile un jean ainsi qu'un pull. J'attache mes cheveux vite fait et descends dans la cuisine pour préparer le petit-déj' pour les autres. Je me sers un verre d'eau puis mets mon casque et mets en route une musique pour me motiver. Je bois à mon verre et me retourne tout en me déhanchant légèrement. Je sursaute et lâche presque mon verre quand je vois Isaac accoudé en train de me regarder en riant.
