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Note d'auteur.

Hey, ça fait un bail ! Je reviens avec un petit chapitre pour vous, parce que effectivement ça faisait un moment que j'avais pas posté ici. Et vous le savez.... Zoé m'a demandé un chapitre, le voici donc : remerciez là en coeur, montrez donc du respect pour elle, tout comme je le fais.

En ce qui concerne la suite: j'ai écrit le plan de 5-6 nouvelles parties, donc normalement cette fiction est encore loin d'être terminée, snif. Mais en tout cas, il y aura du rapprochement, du fluff débile, des clichés et de la romance mièvre. Peut-être même quelques flash-backs et un peu de drague lourde, qui sait ?

Pour ceux que ça intéresse, j'ai pas mal écrit ces derniers temps, et mes histoires sont sur mon profil. On y retrouve du KuroKen, du Iwaoi, du Bokuaka, et du KenHina.

Je vous embrasse fort, j'espère que ce chapitre vous plaira!

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Kei comprit bien vite que Kuroo et lui n'avaient définitivement pas la même définition de « recommencer de zéro ». Dans les faits, Tsukishima avait imaginé quelque chose comme deux trois formules de politesse et une ignorance normale entre voisins : se croiser dans les couloirs et hocher la tête avec gêne sans savoir s'il faut dire bonjour à voix haute ou non. Passer son chemin, s'ignorer dans l'ascenseur, faire genre qu'on écoute de la musique en se croisant dans la rue, et changer de rayons en s'apercevant dans le supermarché le plus proche. Grosso modo, c'était sa façon de voir les choses.

Mais pour Kuroo, cela avait bien plus l'aspect de « on efface les mauvais jours et on essaye à nouveau » plutôt que « on redevient des inconnus ». Ce gars-là avait l'oubli facile, et le pardon encore plus.

Et Kei n'était pas vraiment sûr de vouloir reprendre tout depuis le début.

Donc, quand il entendit des coups à sa porte le lendemain en fin d'après-midi, il eut immédiatement un mauvais pressentiment. Car franchement, personne ne toquait chez lui, et surtout pas en fin d'après-midi. Il avait déjà eu le voisin d'en face demandant du sel à midi, ou encore la voisine du dessous lui demandant d'arrêter de marcher autant avec ses talons, ou bien le facteur le matin (mais lui sonnait, il n'arrivait pas directement à sa porte).

Kei ouvrit donc la porte avec un air irrité et une très mauvaise impression. Le sourire de Kuroo n'arrangea pas son humeur.

– Salut, voisin ! Je suis venu te –

Il lui referma la porte au nez.

– Tsuki, entendit-il de l'autre côté. Allez, on peut au moins discuter poliment quand on se croise, non ?

On ne pouvait pas vraiment appeler ça se « croiser », surtout pas quand la personne faisait le pied de grue devant votre porte. Tsukishima soupira, et alla chercher son casque. Il s'assit à son bureau, monta le son pour ne plus rien entendre, et se pencha à nouveau sur ses livres.

Deux jours d'examens en plus, et c'était terminé.

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Kuroo ne comprenait vraiment rien, même pas les portes au nez.

Il recommença à venir toquer chez lui, prétextant tout et n'importe quoi afin de discuter quelques secondes de plus. Kei n'ouvrait qu'une fois sur quatre, et lui balançait presque ce qu'il était venu lui demander (dans l'ordre : une rappe à fromage, une pomme, un pansement, un ibuprofène, de l'eau, du sucre, et pour finir, du papier pour imprimante). Si sa patience s'effilochait doucement comme un pull coincé dans les griffes d'un chat, sa volonté n'était pas en reste.

Neighbors || KurooTsukiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant