Épilogue.

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La journée avait débuté par de la pluie, et Kei en avait été ravi.

Mais, au fur et à mesure, les nuages s'étaient écartés et le soleil avait séché le sol, si bien qu'en sortant de cours il ne vit qu'une chaleur insupportable, des élèves allongés dans l'herbe, et une route longue et fatigante qui le fit transpirer.

Quand il rentra chez lui, il ne prit même pas la peine de penser à emprunter les escaliers : il attendit sagement que l'ascenseur l'amène à son étage, puis ouvrit la porte avant de la refermer avec son pied.

Allongé sur son lit, son ordinateur portable sur les genoux, Kuroo releva la tête vers lui.

— Alors, cette journée ?

— A ton avis ?

— Rentrée chaude et pourrie.

— Gagné.

Un grand soupir lui échappa alors que Kei retirait ses chaussures. Il traversa la pièce, et vint s'asseoir sur le sol, juste devant le couloir d'air que le ventilateur provoquait. Il entendit Kuroo refermer l'ordinateur et se pencher vers lui.

Ses lèvres se collèrent à sa joue, et ses épaules se relaxèrent légèrement.

— C'était à ce point ?

— Il me reste plus qu'un an. C'est presque rien, si on y pense.

Il essayait de se convaincre : ça marchait, parfois.

— Tu devais pas être chez Bokuto ?

— Si. J'y étais. Jusqu'à ce qu'Akaashi rentre des cours et qu'il me jette presque dehors.

— Pauvre Kuroo.

— N'est-ce pas ? Des amis indignes.

Son bras entoura ses épaules, et Kuroo utilisa suffisamment de force pour lui faire comprendre de monter sur le lit. Il l'entraîna avec lui, et posa ses lèvres sur les siennes pour un baiser un peu mieux qu'un pauvre bisou sur la joue.

— Je vais plus pouvoir te déranger aussi souvent.

— Mes vacances viennent de commencer, alors.

— Enfoiré. Si j'apporte du gâteau, je peux toujours squatter un peu le soir.

— Ça peut se négocier.

Un sourire aux lèvres, Kuroo reposa sa tête contre le bas de son épaule, et s'allongea presque sur lui. Il s'attendit à ce que Kei lui demande de se pousser, étant donné qu'il faisait chaud et qu'il était en train de lui servir de couverture humaine, mais ce dernier ne dit rien.

À la place, il sentit des bras entourer sa taille, et une joue se poser contre ses cheveux.

Contre le tissu du t-shirt de Kei, qui sentait bon le déodorant, Kuroo sourit encore plus. S'il lui proposait un film pour la soirée, il était certain de connaître la réponse.

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Merci beaucoup d'avoir suivi cette histoire jusqu'au bout ❤️ je sais que la fin était sûrement bâclée, mais mettre un point final à quelque chose qui traînait depuis plus de 3 ans, ça fait du bien. Certains ont été là depuis le début : je vous en remercie !

De gros bisous à Zoé, désolée j'aurais voulu t'offrir quelque chose de mieux mais j'en avais plus la force ❤️

Des bisous !

Neighbors || KurooTsukiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant