Une autre tournure

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Un garde Royal ouvra la porte et comme nous l'attendions, le Roi est entré accompagnée de son frère Adrien. Sans perdre de temps, Hélène et moi nous sommes levés pour faire la révérence. Hélène était très tendue. Ses yeux étaient comme ceux d'une petite fille qui savait avoir fait une bêtise. 

Les deux amis d'Hélène, Madame de Vignier et Madame de Chalatre ainsi qu'une autre fille ainsi qu'une autre nouvelle arrivée à la cour se sont retirés. Elles n'étaient pas autorisées à être en présence du Roi. 

Hélène agita sa clochette et demanda à ce que Francine aille chercher plus de vin. Nous nous sommes assis à quatre. Ma cousine s'est pressée de cacher les feuilles qui étaient sur la table, ou l'on pouvait voir les hommes non mariés de la cour. Mais également nos recherches pour me trouver une nouvelle charge. Le Roi s'en était rendu compte mais il n'avait rien dit. Quant à son frère lui et sa maîtresse ne pouvaient se quitter du regard.

- Vous êtes donc là monsieur. Commença ma cousine. Je fus obligé de croire que vous aviez oublié le chemin qui vous menait à ma chambre.

- Mon voyage ne s'est pas passé comme prévu Hélène, je ne voulais pas vous brusquer avec mes soucis. Je sais très bien que vous vous moquez des problèmes autre que les vôtres.

- Il n'y a que vous qui dites cela. Dit-elle en finissant son verre de vin.

- Non Hélène tout le monde le dit.

- Vous vous fiez maintenant à ce que les gens disent de moi ?

Le prince changea de sujet. Mais s'il était agacé, pourquoi était-il venu? Nous avons continué à parler de ci et de cela. Je me sentais bien plus alaise de parler avec le Roi que je ne voyais plus en tant que tel. Bien-sûr qu'Hélène n'arrêtait pas de glisser son mécontentement dans certaines de ses phrases.

- Je ne vous vois plus chez votre maîtresse Jeanne.

- La Grande Dame n'est plus sa maîtresse. S'est pressé de répondre ma cousine avant même qu'un mots puisse sortir de ma bouche.

Le Roi me regarda surpris et demanda à Hélène si elle m'avait trouvé un époux. Hélène me regarda et rigola répondant que non.

- On m'a dispensé de mes services. J'ai expliqué.

- Elle ne peut le faire, vous étiez confinez dans votre lit.

J'ai regardé ma cousine bouche-bée. Je voulais lui dire que non, je n'étais pas malade, et la je me suis rendu compte qu'en fait il avait très bien compris que la première fois je ne l'étais pas non plus.

- N'est-ce pas mademoiselle? Me demanda-t-il

Je n'ai pu que sourire.

Le lendemain, je me suis rendu chez la Grande Dame, et personne de dit un mots. Le Roi était maître et juge. C'est pour cela qu'autant de courtisans se battaient pour être dans son entourage afin d'avoir des faveurs.

Je ne me rendais pas compte, mais j'étais la personne dont on parlait le plus dans toute la cours, et cela malgré moi. Des le lendemain, tout le monde était au courant que la Grande Dame m'avait dispensé de ses services et le Roi est aller à l'encontre de sa décision. Il est aller au secours de la pauvre provinciale vierge que j'étais. 

- Je crois que le Roi s'est épris de vous. Me dit Annabelle.

J'étais invité à souper avec lui, elle m'aidais à me préparer. J'ai porté une robe rose d'Hélène. Cette robe qu'elle portais quand je l'ai vu pour la première fois. Elle e l'avais donné devant tout le monde, en disant que je n'avais pas de beau vêtements pour être devant le Roi. Alors que je l'avais déjà parlé plusieurs fois...

Je pensais juste que le roi était gentil, ou qu'il aimait me parler. C'est quand Annabelle m'avait demandé pourquoi il m'accordait autant d'attention et de gentillesse que j'ai commencé à me poser de sérieuses questions à ce sujet. Mais je me suis contenté de répondre que c'était sûrement à cause de ma cousine car quand Hélène était quelque part, nul autre femme y égalait sa présence.

- Je vous remercie bon Roi, d'avoir invité ma cousine. Dit Hélène en privé au Roi.

- Votre cousine est tout à fait charmante, on me dit du grand bien d'elle.

- Comme vous devez le savoir , je lui cherche désespérément un mari. Tout ce que elle veut c'est se retirer de la cour. Je pense que elle a tout à fait raison. La capitale n'est pas fait pour elle. Elle a été élevé au grand air... 

J'ai été étonné et quoique choqué par le fait que ma cousine aux yeux de tous ne cessait de faire des avances au Roi. Elle lui dévoilait sa gorge quand elle lui adressait la parole. Et bien avant, avait organisé exprès un salon privé des parfums, et fit sentir son cou au Roi. C'était bien trop voyant, elle lui faisait de beaux yeux, des doux sourires, et ignorait complètement son ancien amant qui se senti humilié. Toute la cours le savait, toute la cours le voyait. Et tout ce que on avait essayer de bâtir pendant plus d'un an ou je fut la sagesse et le silence incarné furent jetés à l'eau. Pourquoi tant de précipitation de sa part ?

Mademoiselle [ terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant