Mademoiselle [ terminé]

Case depart

Quand je passait dans les couloirs et salons tout le monde me regardait.

- On dit que c'est donc vous la nouvelle putain du Roi. Me dit une jeune demoiselle en glissant sur mon chemin.

- Toutes les femmes n'ont pas besoin d'être cela pour capter l'attention du Roi. J'ai répondu en essayant de me frayer un chemin, mais elle m'en empêcha en mettant sa main sur le mur.

- Cela ne durera guère très cher... Les charmes du à l'artifice ne durent...

Plus tard, Annabelle me dit de ne pas prêter attention que c'étaient des jalouses et frustrés car j'avais l'attention du roi.

- Des charmes du à l'artifice Annabelle, tu l'as bien entendu. J'ai dit. Venant d'elle qui est couverte de mouches.

- A son age se mettre tant de grains de beauté... C'est trop. Ajouta Annabelle.

Hélène était la, assise sur son divan. J'ai pu voir la rage dans son regard, elle n'était plus conviée nul part. Adrien le frère du Roi ne lui adressait désormais plus la parole. Tout le monde disait que c'était sa fin, mais ils se demandaient encore ce qu'elle faisait la. Madame Poun m'aborda un jour, elle essayait de se montrer gentil avec moi. Mais en fait elle ne voulais que des informations. Quand partira Hélène ?

- Bientôt vous serrez la maîtresse de ces appartements et moi je serais condamné à rester dans la petite chambre de bonne que vous occupez. Me dit-elle.

Absolument toute le monde jetait ses petites protégés sur Adrien. Les pères appelaient leurs filles restés dans les provinces, les frères appelaient les sœurs, les juges appelaient leurs catins de ville. C'était une vrai foire vers l'abatoire. Le plus étrange, c'est que toutes ses filles ressemblaient à Hélène.

- C'est d'un ridicule. Ne cessait-elle de dire en voyant ses sosies.

J'aurai pu avoir de la peine pour ma cousine, de la compassion, mais notre relation tenait sur un fil. Elle était encore la reine des salons, enfin, elle essayais de l'être. Et ne perdait pas une occasion de se moquer de moi, et de me traiter de tout les noms. Elle rependait des rumeurs sur moi, des mensonges. Le chevalier du Mans et Annabelle me rapportaient tout cela. Et quand rarement venaient encore des nobles gens dans ses appartements, je l'entendais et elle me traitait en servante.

-Jeanne ma cher, pouvez- aller chercher la robe que je vous ai prêté lors de votre dîner avec le Roi ?

Elle m'obligeait à être la dans sa chambre avec tout ses invités alors que je ne voulais pas. Je ne devais pas parler, je ne devais pas participer à la conversation, il ne fallait surtout pas faire de l'ombre au soleil. Je n'avais même pas le droit de les regarder. Mais pourtant je devais être la. Juste pour qu'elle ai quelqu'un à humilier.

À ma mère je m'efforçais de bien paraître. Et de lui donner de lui épargner les mauvaises nouvelles. Un an à la cours et toujours pas de demande. Elle n'allais jamais croire si je lui racontait tout ce qui se passait avec sa chère nièce. Pour elle si quelque chose se passait mal, c'était toujours de ma faute.

- Je dit a Jeanne d'au moins demander quelques restes de tissus pour que elle sois présentable. Dit Jeanne à ses amis en ricanant. Mais elle s'y refuse, je crois plutôt que c'est le Roi qui refusé.

Elle sortait tout les bijoux que son ancien amant lui avait donné, j'ai même vu sa sois disant amie Madame Vignier en cacher une perle dans le plies de sa jupe.

- Sachez que ma pauvre tante, me supplia pendant presque une année entière pour que je trouve une place pour Jeanne ici à la cours, j'étais fort embarrassé. La cours est un endroit pour la conversation, le savoir... Hors une fille de campagne, que peut-elle apporter à la cours? Elle n'a ni intelligence ni aucun savoir. J'aurais pu la mettre en chambrière. Mais je ne suis pas si méchante, c'est ma cousine...

Je n'avais rien demandé, je n'ai jamais voulu venir à la cours.J'ai fini par avouer à ma mère, ce qui se passait, Hélène et le Roi. J'avais espoir qu'elle me sorte de cet enfer. Mais la réponse de madame ma mère fut rude et inattendu.