La vie a la cours

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Les jours passaient et je voyais très peut ma cousine. Je passais mes journées à lire et à regarder par la fenêtre. Les courtisant se promenaient dans les jardins. Et si je laissais ma fenêtre ouverte, je pouvais même écouter leurs conversations.

Les rideaux furent tirés, je les ai entendus, une lumière aveuglante me piqua les yeux, j'ai fait une grimace.

- Ah vous êtes encore la mademoiselle... Dit la servante toute gêné.

- Ne vous inquiétez pas, j'étais déjà réveillé. J'ai dit en me mettant assise. Ou est ma cousine ?

- Votre cousine est sorti ... Me dit la servante.

Elle était peut-être agacée que je lui pose la même question tous les jours. C'était toujours la même réponse et je ne sais pourquoi je m'entêtais à la poser encore et encore.

La seule compagnie que j'avais était cette servante, Francine. Elle était d'une gentillesse divine. Tous les matins elle m'aidait pour ma toilette. Après avoir pris un café je m'installais au bord de la fenêtre comme d'habitude avec mon petit livre de maximes. C'était tellement mélancolique, je me posais la question de ma place dans ce château, dans ce monde ou je n'existais même pas.

J'ai finalement décidé d'écrire à ma mère, j'ai beaucoup réfléchi avant d'écrire cette lettre. Je me demandais ce que je devais vraiment écrire. Ce que je pouvais dire et ce que je devais lui omettre. Je l'ai bien-sûr fait le dessein des merveilleux lieux qui était la cour du Roi. Ainsi que la prestance de ma cousine. Mais j'ai choisi de ne pas lui faire part de fait qu'Hélène me laissait totalement seul.

"J'espère vous revoir bientôt ma bien aimé mère. Votre chère fille, Jeanne."

- Vous devriez sortir mademoiselle, et rencontrer des gens de votre âge. Suggéra Francine. Une jeune fille jeune et belle comme vous, ne dois pas rester enfermée...

Je ne l'ai pas répondu, mais Francine avait raison. De plus, ce jour-la il faisait beau en plus, il n'y avait pas un seul nuage dans le ciel. Toujours depuis ma fenêtre qui était devenu mon seul rempart avec le monde extérieur. Je pouvais voir briller les petites goûtes d'eau sur les plantes, qui elles étaient d'un vert resplendissant.

Les jardins étaient encore plus beaux que vu d'en haut. Les odeurs, les formes et les couleurs étaient d'une magnificence, plus magnifique encore de ce que je croyais voir depuis la fenêtre de ma chambre... Je m'imaginais déjà mettant cela par écrit dans une nouvelle lettre à ma mère.

Cela était bien étrange de marcher parmi des gens, et qui par ma solitude devaient me prendre pour une servante. Je ne cessais de regarder derrière moi afin de ne perdre mon chemin et ne pas oublier la porte par laquelle j'étais sorti. Je regardais aussi toutes ces gens avec leurs parasols, ces femmes étaient d'une telle élégance et d'une beauté. Je me faisais toute petite afin de ne pas me faire remarquer, en même temps qui poserais l'œil sur une servante ?

- Que fait une jolie demoiselle seule dans ces merveilleux jardins ?

J'ai levé les yeux et devant moi se tenaient 3 jeune hommes.

Je ne savais que répondre, que pouvais-je dire ? Cela semblerait bien trop étrange que je n'ai aucune amie.

- Vous êtes nouvelle à la cours madame ? Il me semble ne jamais vous avoir vu auparavant. Me demanda le plus grand d'entre eux coiffé de merveilleuses boucles brunes garnis de quelques fils d'or.

- Oui en effet monsieur, je suis arrivée à la cour depuis peu.

- Et personne n'est assez bon pour vous tenir compagnie c'est cela

Demanda un autre, avec les cheveux plus clairs.

- Ma cousine ne m'a pas encore présenté à la cour.

Le Brun leva sa main à sa bouche d'une manière très théâtrale.

- Bon Dieu comment peut-elle vous délaisser à ce point ?

- Je n'ai pu m'empêcher de sourire.

- Il y a sûrement une date de prévu, Ne vous inquiétez pas très chère. En tout cas, nous vous souhaitons la bienvenue à la cour.

- Voudriez-vous nous accompagner pour rentrer au château ? Me demanda le jeune homme aux cheveux bruns.

- Avec joie... J'ai dit un peu à la hâte, sans vraiment savoir ce que je faisais.

Le plus grand pris ma main, et l'embrassa avant de dire " Thalius Deporentzuc" " Isaú Ferdinand " dit le jeune aux cheveux clairs." Duranos Deporentzuc" dit le blond.

Sur le chemin vers le château on parla des deux frères, j'appris que Thalius était l'aîné et habitait en Italie, il était seulement de passage pour visiter son frère.

     - J'espère Madame être encore présent pour voir votre magnifique présentation et ainsi que de vous revoir dans un de ces soirs dans un salon.

Il embrassa de nouveau ma main, et les autres également. Quand je montais enfin les escaliers toute contente d'avoir connus de beaux jeunes hommes j'entendis des chuchotements " Se promener seule dans les jardins avec des hommes... 3 hommes en plus... qui est donc celle-là ? Cela ne peut être qu'une autre catin..."

Mademoiselle [ terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant