Les intrigues de la cours

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Alors que j'étais encore une fois dans les jardins, profitant du soleil après le repas de midi. C'était toujours sous des regards perçants et des chuchotements à chaque fois que de gens passaient devant le banc ou j'étais assise. J'ai entendu des pats devant moi, j'ai levé les yeux et j'ai vu le chevalier du Mans accompagné d'une jeune fille.

- On m'a informé que vous seriez ici mademoiselle...

- En quoi puis-je vous être utile ? J'ai répondu un peu perplexe et surprise de le voir devant moi.
- Je tenais à vous présenter ma sœur, Annabelle, elle vient tout juste d'arriver à la cour.

Je l'ai regardé avec un petit sourire et elle de même.

- Vu qu'Hélène ne cesse de vous délaisser, alors j'ai pensé que vous auriez besoin l'une de l'autre, pour vous tenir compagnie...

Le chevalier s'éclipsa et sa sœur pris place à mes côtés.

- Que lisez-vous ? Me demanda-t-elle.
- Ce ne sont que des maximes...
- Mon frère m'a dit que vous serrez présenté à la cours demain.
- Oui en effet, et vous ?
- J'ai déjà été présenté à la cour...

Quand elle m'a dit ça j'ai fermé mon petit livre, j'étais étonné.

- Je pensais que vous veniez d'arriver.

- J'ai dû m'absenter... Me répondu Annabelle un peu gêné. J'étais malade...

Elle mentait très mal.
Nous avons discuté quelques minutes mais il fallut que je parte car Hélène m'avait interdit de sortir jusqu'au jour du lendemain.

J'étais cependant intrigué pendant que je rentrais dans mes petits appartements, cette Annabelle... Moi je n'étais pas du tout alaise avec les nouvelles personnes que je rencontrais. Mais elle semblait être tout à fait alaise avec moi. Peut-être que c'était encore une de ces manières de la capitale dont je méconnaissais.

Je rentre donc dans ma chambre, afin d'attendre que ma cousine arrive avec ses deux amis pour m'aider à la grande journée du lendemain. Mais une fois la porte fermée derrière moi, je la vis surgir du néant, me pointant du doigt. Elle avait l'air en colère.

- Qu'avez-vous fait ? Me demandait Hélène en se dirigeant vers moi. Qu'avez-vous fait ?!

Elle me coinça dos à la porte, et son nez pouvait presque toucher le mien. Elle était colérique certes, mais je ne l'avais jamais vu ainsi.

- Dites le moi ! Ou je vous étrangle de mes propres mains. Dit-elle en faisant en mettant ses mains autour de mon cou.

J'ai vu derrière elle ses deux amis aux murmures derrière leurs éventails.

- Je ne comprends pas cousine. Je ne sais de quoi vous parlez.

- Moquez-vous de moi !

Hélène s'éloigna, en balançant légèrement la tête. J'ai pu enfin respirer. Mais ce fut le tour de son ami, la plus maigre avec son nez crochu et les lèvres quasi inexistantes, mais je ne pouvais nier, son élégance, et sa robe merveilleuse.

- Jeanne, petite Jeanne, dites-nous la vérité et nous trouverons une solution pour... arranger cela, n'est-ce pas Hélène ?

- Arranger rien du tout, pour moi elle s'en va ! Cria ma cousine.

Mon cœur tomba à terre, quelle était la raison d'une telle situation ? Je ne savais pas, je ne comprenais pas.

- Voyons Hélène... elle est jeune, elle n'y connait rien, peut être que si vous lui aviez expliquer...

Vous dites que c'est ma faute maintenant Léonor ? Chuchota Hélène d'un    ton assez morne.
Elle prit quelques lettres sur son bureau.

- Cela nous arrive à toutes d'être éprise d'un beau garçon. Peut-être qu'il suffirait de démentir, et garder un œil sur elle.

- Veuillez m'excuser...

- Taisez-vous ! siffla Hélène. Vous m'avez humilié, j'ai tout fait en votre faveur, je vous ai dit sainte auprès de toute la cours.

- Je veux savoir de quoi je suis accusé, car ma chère cousine, je suis perdu dans vos propos.

Elle regarda son autre ami, qui resta prêt d'elle, et hocha la tête d'un ton cynique avec un regard perçant.

- Il m'est bien embêtant de répéter ces mots... qui m'affligent profondément.

Elle s'avança vers moi d'un pas dansant écrasant dans sa main gauche les lettres autrefois posés sur son bureau.    

- J'ai reçu ce matin des lettres vous concernant, petite ingrate, infâme...    

Elle les lança à mes pieds, et je les ai ramassés.

- ... Parlant de votre légèreté. Dans les bois du palais avec trois jeunes hommes.

Ah, d'un coup tout est devenu plus clair.

Mademoiselle [ terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant