Jusqu'à la mort du Franc CFA

Maman ! Maman ! Ouvre-moi !!

Lorsqu'on marche dans un couloir d'un hôpital pour rendre visite à un ami malade entre nos pas qui raisonnent sur le sol, et ceux des autres malades qu'on peut croiser.

Il est presque inévitable de se mettre à réfléchir sur la vie.

Notre esprit nous interpelle sur le bienfait de notre santé, et aux autres enfants dans le monde qui en sont privés.

Cela fait à peine une semaine que j'ai commencé l'école en France et en me liant avec mes deux meilleurs amis je me suis rendu compte que même si j'ai perdu mon père jeune, et aujourd'hui ma petite-cousine Astou je reste un enfant vraiment pas à plaindre.

Mes deux meilleurs amis sont pour les autres élèves des enfants différents.

Pour moi leurs pathologies m'ont plus rapproché d'eux qu'éloignés.

Dans la vie il y a des paramètres qu'on ne contrôle pas.

Notre couleur, notre santé toutes ces choses arrivent à notre naissance et on doit grandir avec.

Mon premier meilleur ami s'appelle Alberto Sanchez sa mère est colombienne et son père bolivien il est autiste asperger et également hyper mnésique.

Son père n'a jamais supporté son autisme alors il lui foutait constamment des raclés en reprochant à sa mère dans ses états d'ivresse de lui avoir fait un gosse différent des autres :

-« Il n'y a rien de bon qui est sortie de ta chatte!

Regarde-le bordel un capullo, il a aucun amis juste il ne fait que rester dans sa putain de chambre du soir au matin. »

-« Laisse le tranquille !

Tu n'as qu'à t'en aller si tu n'es pas heureux avec nous »

-« Ferme ta gueule ici c'est moi qui règle toutes les factures.

Donc tu parleras quand j'en aurai envie.

D'ailleurs si je ne t'avais pas épousé à l'heure qu'il est tu serais certainement en train de faire la pute dans une rue de Bogota comme ta sœur.»

-« Tfouu !!Je te déteste !! »

Ils se querellaient tous le temps jusqu'à ce qu'un jour il ouvre le crâne à sa mère avec un fer à repasser.

Et qu'il finisse en taule à Osny pour coups et blessures.

C'était par un début d'après-midi ou sa mère était descendu pour faire quelques courses Alberto était devant la télévision lorsque son père lui a demandé de lui ramener une bouteille de whisky.

Alberto a refusé parce qu'il savait que dès lors ou son père allait commençait à boire il allait finir par se faire insulter ou rouer de coups.

En refusant son père s'est énervé et l'a enfermé dans une armoire de rangement.

Le gosse paniqué s'est à mis pleurer en appelant au secours de toutes ses forces.

En rentrant sa mère a entendu les cris de son fils mais son sadique de père avait caché la clef:

« Maman ! Maman ! Ouvre-moi !!

Maman je t'en supplie me laisse pas la dedans.»

Sa mère est rentrée dans une rage ou elle était incontrôlable et avec la force d'une mère voulant sauver son fils elle a arraché la porte de l'armoire jusqu'à ce que son mari la massacre à coup de fer a repassé.