Préface et premier chapitre:Niamey 9 septembre 2003 20h42

153 3 0
                                    

Préface: prémices d'une pure fiction  inspirée par de réelles  douleurs  infligée à l'Afrique  par une monnaie coloniale

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Préface: prémices d'une pure fiction inspirée par de réelles douleurs infligée à l'Afrique par une monnaie coloniale.

Dans la démarche d'écrire une histoire proche de la réalité, il y a toujours une parcelle éclairante de vérité qu'on extirpe du passé pour la consigner afin qu'elle ne soit jamais oubliée.

L'écriture a le pouvoir de rappeler aux hommes ce que leurs mémoires peuvent oublier. L'histoire qui va suivre: «jusqu'à la mort Franc CFA» est une fiction inspirée par l'assassinat de l'économiste Joseph Tchundjang Pouemi ayant eu eut lieu le 27 décembre 1984 à Douala.

Cet homme qui fut tué était un brillant mathématicien et économiste érudit, reconnu par les plus grandes figures de l'anti colonialisme pour avoir entreprit un travail de fond audacieux concernant la recherche des politiques monétaires.

Il était profondément engagé contre la servitude monétaire lui qui avait eu l'audace de rebaptisé l'acronyme du: FMI:  « Fonds de misère instantanée »

Ses convictions étaient limpides et en opposition au néolibéralisme dominant depuis plus d'un demi-siècle dans un monde rongé par les dérives du capitalisme.

Il avait publié 4 ans avant sa mort son ouvrage de référence qu'il a intitulé: «Monnaie, servitude, liberté».

Dans son livre il dénonçait ouvertement la répression monétaire de l'Afrique, en lien avec le franc CFA.

L'histoire de cet ouvrage en question: «Monnaie, servitude, liberté» parut pour la première fois en 1980 aux Éditions Jeune Afrique.

À l'époque de sa sortie certains universitaires camerounais firent disparaître cet ouvrage pendant de nombreuses années jusqu'à sa réédition par Ménaibuc dans les années 2000.

Son livre est considéré comme un support de référence pour les mouvements de luttes anti-CFA permettant de comprendre les rouages qui régissent la colonisation monétaire.

À travers cette nouvelle histoire, j'ai imaginé la trajectoire d'un enfant qui aurait eu un père au parcours quasi similaire recherchant à comprendre malgré son jeune âge pour qu'elle raison son père a pu être assassiné.

L'histoire a été écrite pour dénoncer l'instauration de la monnaie du Franc CFA, cette monnaie au service du pacte coloniale n'étant que la continuité de la colonisation française qui entrave le développement de l'Afrique.

C'est l'histoire d'une monnaie utilisée par 15 pays, sur laquelle ils n'ont aucun contrôle.

Dévoiler cet infâme contrôle économique des ex-colonies pour la conservation des richesses confisqués aux africains durant la colonisation.

La démarche de l'écriture de cette histoire était d'apprendre au lecteur à travers elle les effets pervers d'un mécanisme monétaire qui au fond prive des États africains de leurs souverainetés monétaires, et d'une grande partie de leurs richesses.

Jusqu'à la mort du Franc CFAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant