A la recherche d'un salopard de mercenaire

5 0 0
                                    

Derrière la ligne de l'horizon le soleil n'allait pas tarder à se coucher sur la ville de Niamey.

Une cicatrice de l'obscurité avait commencé à faire son apparition sur le visage de l'espace de la capitale. Quant à Akil il se préparait mentalement à partir retrouver le dément salopard qui avait troué la peau à son père.

Il voulait absolument ne pas le louper et pour cela il avait pris une multitude d'information sur lui. Selon une source fiable la tête brulée qu'il cherchait venait d'être recruté pour assurer la sécurité des représentants d'une firme française implantée à Agadez dans l'industrie minière de l'uranium.

Comme cette entreprise avait des grosses retombées financières mais méprisait totalement les habitants vivants aux alentours des mines en y entassant leurs détritus radioactifs.

Des sites miniers ont commencé à être pris pour cible et Ils ont été obligés de devoir investir pour leur protection et ont choisi de faire appel à ce tueur insaisissable en raison de sa réputation pour protéger leurs sites miniers. Aux alentours de ces sites miniers toutes les écoles n'avaient pas d'eau, aucun dispensaire n'avait d'eau, et les robinets de la ville pouvaient rester pendant plusieurs mois secs sans avoir une goutte d'eau pendant que cette firme pouvait pomper gracieusement des millions de mètres cubes d'eaux tirées dans une nappe fossile. Quand vous êtes un homme cruel les gens se rappelle de vous et forcement cela aide précieusement les gens à qui vous avez fait du mal de pouvoir un jour vous retrouver. Apres avoir été recherché le calibre qu'ils avaient planqué prêt des racines d'un arbre. Ils ont pris la route pour Goudel un quartier ou se trouvait le bar du Level club fréquenté par cet infâme mercenaire.

Sur la route Akil donna les consignes à son pote pour le faire sortir du bar:

-« Écoute-moi bien Alberto cette raclure est attirée par le fric autant qu'un requin peut être attiré par le sang.

Tu t'assois près de sa table et tu pars lui demander du feu.

Ensuite tu lui dis que tu as entendu parler d'un homme qu'on surnomme « Bob l'affreux » par un certain Yarmat il y a environ deux mois au bar du Radisson blue Hôtel. »

-« Et pourquoi je l'appelle pas directement sur son téléphone ?

Ce serait plus simple. Non !?»

-« Non ! Je ne le sens pas.

Il va se douter de quelque chose.

Yarmat était le genre de mec à connecter les autres seulement s'il pouvait avoir un intérêt financier.

Il n'aurait jamais passé le numéro de Bob Lessart sans lui en parlé et gratté une commission sur cette mise en relation. »

-« Met-le en confiance et débrouilles-toi pour me le faire sortir?

Pour le reste je m'en charge.

Compris !? »


Jusqu'à la mort du Franc CFAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant