La nuit venait de tomber sur Niamey et avant de quitter le quartier de Koira-tegui Akill s'arrêta près d'une vielle femme pour lui demander le prix de deux masques de guerriers africains:
-« Auntie ! À combien ils sont ces deux masques ? »
-« Donnes-moi trois milles CFA et je te laisse partir avec. »
-« Ça marche emballe-moi ces deux-là s'il te plait. »
Alberto s'exclama :
-« Puuutain ! Ils font vraiment peur les masques que t'as pris »
-« Bah c'est que je l'ai est bien choisi alors parce que le type qu'on va chercher on ne va pas le lâcher tant qu'il nous aura pas tous raconter.»
La dame lui sourit en dévoilant subtilement une absence de dents. Akil rajouta un billet à la dame avant de ramasser les masques et regagner sa voiture de location. Deux petits mendiants ayant vu la scène le suivirent jusqu'à sa voiture. Il prit le temps de discuter quelques minutes avant de leurs lâchers un billet à chacun avant de monter dans sa voiture pour démarrer.
Akil savait précisément où il devait se rendre. Durant la veille il avait pris toutes les informations nécessaires pour tenter de retrouver l'ancien directeur de l'hôtel: « Bravia » un certain : « Yermat Abdou »
D'après la mère d'Akil cet homme douteux avait contacté son père quelques jours avant son assassinat après le succès de son livre pour lui proposer d'effectuer une conférence sur l'enjeu de la décolonisation monétaire en lui laissant une immense salle de l'hôtel qu'il dirigeait pour une soirée. Ce fut le dernier lieu où son père s'est trouvé avant d'être assassiné.
D'après certaines rumeurs qui couraient dans différent quartiers de la capitale ce : « Yermat Abdou » n'était plus depuis trois ans le directeur de l'hôtel : « le Bravia » après un scandale liée à un réseau de prostitution il dut obliger à quitter le : « le Bravia) d'hôtel pour devenir le directeur d'un autre hôtel de luxe le : « Radisson Blue Hôtel » de Niamey. Dans la capitale un grand nombre de gens savaient que cet homme avait personnalité trouble, histrionique, et manipulateur. D'après ce qu'il se disait sur lui cette ignoble personne avait l'habitude de profiter de la détresse des familles des plus pauvres pour ramener leurs filles dans des lieux destiné à la prostitution.
Régulièrement il s'agissait de commande par des gens de passages comme des directeurs de multinationales venu pour signer des contrats désavantageux pour le développement du pays qui ne fera qu'aggraver cette situation de l'exploitation des femmes. A certaine saison au Niger la désertification peut compromettre la sécurité alimentaire.
Et des ordures comme ce type savent très bien comment profiter de la détresse pour piéger de jolies et pauvres jeunes femmes. Quelle pourriture faut-il avoir à la place du cœur pour sans complexe s'enrichir sur le trafic d'êtres humains ?
Le bar 748 lounge près du boulevard Mali Bero lorsqu'il n'était pas dans son hôtel il avait l'habitude d'y donner rendez-vous à ses maitresses. Comment Akill sait tout cela ?
Un jour après son arrivée il a entendu qu'une femme qui s'appelait Hajara qui habitait le quartier de sa tante travaillait dans l'hôtel : « Le Radison Blue hôtel »il est parti la voir pour se renseigner auprès d'elle et pour une poignée de CfA elle l'a mieux renseignée mieux qu'un agent du FBI.
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Jusqu'à la mort du Franc CFA
ActionRésumé du livre jusqu'à la mort du Franc CFA Cinq ans après le meurtre de son père tous semble s'éclaircir comme le levé de l'aube pour Akil le fils d'un jeune et brillant économiste nigérien ayant fini criblé de balles sur le parking d'un hôtel à...