CHAPITRE 1 ✓

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Moi : arrête ! arrête ! pour la 1000ᵉ fois de me parler de cet inconnu, mais qu'est-ce que tu me veux au juste, Dylan ?

Dylan : Julia, l'inconnu dont tu parles est notre créateur à tous et il t'aime beaucoup. Il souhaite que tu laisses cette vie et que tu viennes à lu-

Avant qu'il termine sa phrase.

Moi : je t'interdis de terminer ta phrase, non, mais qu'est-ce que tu crois que cet homme (rire), s'il est vraiment considérable, m'aime plus que mon père ? plus que ma mère ? Et encore plus que mon copain ? Ou mes copains ? Dylan, je ne te reconnais plus. Tu as laissé ta vie luxueuse pour suivre un homme invisible, ce n'est pas vrai ! Dis-je en me tapant le front tellement que je suis exaspérée.

Dylan : Eh bien, sache que le véritable bonheur se trouve en Jésus-Christ et non dans tous ces matériels Julia.

Moi : Tu sais quoi ? Je crois que tes parents ont bien fait de te mettre à la rue après ton envoutement nawak !

Le connaissant, il aurait dû se mettre en colère, mais au contraire, il semblait plutôt calme, ce qui me surprend. Je ne peux pas aussi nier le fait que depuis que mon Dylan a décidé de suivre la religion de Jésus, même si son nom m'insupporte, Dylan a vraiment changé. Je ne le reconnais plus, il est aussi juste qu'il paraît plus heureux. Toutefois, je me dis qu'il le fait seulement pour qu'on ne se moque pas de lui. Au fond, je sais qu'il est malheureux.

Bah tant pis hein, c'est sa décision à lui, personne ne l'a obligé aussi.

Dylan : Eh bien, tu sais quoi ? je suis ravi que mes parents m'ont rejeté parce que j'ai décidé de suivre Jésus-Christ, mon sauveur. Car dans sa parole, il nous promet la vie éternelle. Il nous a aussi promis d'être toujours là avec nous, même dans les moments les plus difficiles. C'est ça ma force.

Moi : Franchement, Dylan, je crois que je vais te laisser. Tu me casses les oreilles.

Dylan : Je demanderai à mon Père très haut de te venir en aide. Tu en as vraiment besoin.

Moi : Dis-lui plutôt qu'il y a un nouveau sac Gucci ces derniers temps, s'il peut me l'offrir (rire), c'est en édition limitée. S'il en a les moyens, bien sûr ! Dis-je en éclatant de rire et le laissant la bouche ouverte. Pauvre naze.

Franchement, ça ne doit pas être plaisant pour vous de tomber sur cette horrible conversation. Je vous explique.

Je suis Julia, Julia Campbell, je suis ivoirienne de ma mère et française de mon père. Nous vivons à New York. Et ici en Amérique, mon père est connu comme étant l'un des plus riches hommes d'affaires et ma mère comme l'une des femmes les plus riches et glamours, même si elle ne travaille pas réellement.

J'ai trop de la chance. J'ai 18 ans et je suis en terminale, normalement, j'aurai dû être en 1ʳᵉ année universitaire, mais l'an dernier à l'approche des examens, j'avais plus l'envie d'aller profiter de ma vie, que de me retrouver en salle de compo. Je n'y suis donc pas y aller. Il m'arrive de me demander l'utilité de ma présence dans ce lieu horrible qu'est l'école. Mes parents ont tellement d'argent, alors c'est quoi le but ?

J'ai demandé, et ma mère m'a prévu un séjour aux îles Maldives. Là où j'ai passé l'un des meilleurs instants de ma vie.

J'adore ma vie. Dans mon lycée, je suis connue et encore plus détestée par la majorité des élèves ou de tous, peu m'importe.

Cela ne m'empêche pas d'avoir de nombreux amis célèbres et des petits amis. Le plus drôle est que chacun de ces copains se connaissent et se détestent, mais n'osent pas me le demander. Une grosse bande d'idiots. En même temps, je ne fais pas beaucoup de temps avec eux.

JULIA : Une Rachetée Par Jésus-Christ TOME 1 [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant