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Chapitre 7 : Lettres et ratons

Bonjour mes lapins ! J'espère que ça va toujours. Je viens de finir Iron-man 3, et me revoilà pour publier. Reprenons un peu ( UN PEU ) de sérieux. Bonne lecture.

***

- Je ne partirai pas d'ici tant que tu ne m'auras pas expliqué !

Malgré la menace, Peter conserva le silence.

Installé face à son bureau, faussement plongé dans des graphiques compliqués, il ne prêtait que peu d'attention au mercenaire gesticulant dans sa chambre. Le sus-dit mercenaire ne supporta pas cette indifférence. Il saisit le siège à roulettes par le dossier et lui imprima un violent mouvement, forçant le jeune homme à lui faire face.

Peter soupira, vaincu. Il retira ses lunettes et les déposa soigneusement sur un livre de biochimie qui traînait par là.

- J'ai du travail, Wade. Les partiels de fin de semestre.

- Il y a autre chose. Si tu crois que tu peux mentir aussi facilement !

Peter se mordilla la lèvre. En effet, il y avait autre chose. De là à en parler au fou furieux...

- Ça fait deux semaines que t'es pas normal, poursuivit Wade. Tu rigoles plus, tu t'enfermes ici, t'es venu que deux fois chez moi ! J'ai besoin que tu reviennes, ma maison tombe de nouveau en ruines !

- Je ne suis pas ta femme de ménage, rétorqua l'autre avec humeur.

- Ne change pas de sujet !

- Je révise mes examens, c'est tout !

Un mur de silence sépara les deux hommes. Une petite voix indiqua à Wade qu'il ne s'y prenait surement pas de la bonne façon. Une grosse voix, en fait.

- Abruti, tu vois pas que t'es en train de le braquer, avec tes manières de barbare ? T'as été élevé chez les trolls ou quoi ?

- Grave, on devrait essayer la subtilité, pour une fois.

- La quoi ? Subtilité ? Connais pas.

- Oui bah ça on a vu ! Allez, joue le psychologue un peu !

Wade fit taire les voix d'un mouvement de tête. Il tendit une main bienveillante à Peter, qui l'accepta à contrecœur. Wade l'emmena à l'autre extrémité de la pièce et le fit s'asseoir sur le lit. Il s'accroupit devant le jeune homme, le regardant par en dessous comme pour tenter de percer ses secrets.

- Wade. Tu fais peur. J'ai l'impression que tu vas me bouffer.

- Tu sais que tu peux tout me dire, mon pote. Regarde-moi. Je t'ai fait suffisamment confiance pour me montrer à toi tel que je suis réellement. J'aimerais que tu en fasses de même.

Peter détailla rapidement son ami, reconnaissant la justesse de l'argument. Wade était toujours sanglé dans son costume, mais il avait laissé le masque de côté. Ses yeux brillaient, de cette folle lueur translucide qui inquiétait la plupart des gens, mais rassurait Peter. C'était la preuve que Wade était bien lui-même : fou à lier.

Il rendit les armes, détournant le regard pour fuir celui, inquisiteur, de son ami.

- C'est pas la forme en ce moment...

Le silence du mercenaire l'enjoignit à continuer.

- J'ai mes partiels, beaucoup de boulot... Je pense à Gwen. Dans un mois, ce sera l'anniversaire de sa mort, et je culpabilise...