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Chapitre 2 : Echelle et nœud papillon

Salut mes Cobayes !

Merci pour votre enthousiasme, ça fait chaud au cœur ! Je vous propose sans plus tarder la suite des aventures de notre mercenaire pervers et de notre araignée harcelée.

Bonne lecture !

***

- Allez, courage, on est sur le bon chemin.

-Mais le nœud papillon c'est super désagréable...

- Il faut souffrir pour séduire...

Deadpool se racla la gorge, vérifia rapidement son haleine et frappa trois coups mesurés sur le carreau de la fenêtre. Fenêtre qui s'ouvrit à la volée, dévoilant un Peter alarmé et sanglé dans son costume de spider-man.

Les deux hommes eurent l'air aussi surpris l'un que l'autre.

- Wade, qu'est ce que tu fais en costard, à une heure du mat, avec des poireaux dans la main, sur une échelle devant ma fenêtre ?! T'as dix secondes pour trouver une explication qui tient la route !

- Si tu ne m'empêchais pas de passer par la porte, je n'aurais pas eu à mettre l'échelle ! Se justifia le mercenaire, agitant d'une manière menaçante les quatre poireaux qu'il tenait.

Spider-man, éberlué, ne trouva rien à répondre à cet argument d'une parfaite logique. Wade poursuivit, en tendant le bouquet de légumes à l'araignée :

- Bref. Ah, tiens, c'est pour toi. Les fleuristes étaient déjà fermés, mais il y a cette petite supérette sur la cinquième ouverte jusqu'à 4 heures du mat...

Peter cligna plusieurs fois des yeux, dans l'incompréhension la plus totale. Wade l'observait silencieusement, visiblement contrarié de le voir dans son costume de super héros.

- Je voudrais t'emmener dans un endroit classe, tu veux pas enfiler des fringues normales ? 

Sans paraître lui prêter la moindre attention, et sans plus de ménagement, Peter écarta son stalker d'un geste, menaçant de le faire tomber à bas de son échelle. Une toile jaillit de ses mains et il s'éloigna vers les toits alentour sans autres explications.

Vexé de voir son nouveau plan tomber à l'eau, encore, Wade se téléporta à ses côtés.

- Qu'est-ce qui se passe spideychou ?

-J'ai pas le temps de jouer, Wade... Je surveille les fréquences de police, et il se passe un truc pas net au centre !

Comme pour lui donner raison, au fur et à mesure qu'ils se balançaient entre les toits, des sirènes se faisaient entendre et quelques camionnettes de police fusèrent dans les rues au-dessous d'eux.

La nouvelle eut le don d'agacer le mercenaire.

- Quoi ? Tu veux dire qu'il y a un connard qui attaque la ville le soir où je prévois ma soirée romantique ?!

- Ouais, c'est à peu près ça, ouais... Attends, soirée quoi? 

De grosses colonnes de fumées noires s'élevaient face à eux, menaçantes. Elles émergeaient de l'emplacement de la fête foraine, cerclées des lumières bleues des gyrophares, accompagnées par la musique guillerette des manèges et des stands de tir à la carabine. 

Les deux acolytes s'approchèrent du sol en urgence. La panique qui régnait en ces lieux les submergea. Des familles entières fuyaient en criant ce qui leur apparut comme l'épicentre du problème. Les nacelles de la grande roue partaient en fumée, éclairant la nuit comme autant de torches embrasées. De nombreux coups de feu transperçaient la nuit. Peter se mit à courir en direction de la grande roue.