Tout pour les fans

Chapitre 9 : Traque et Dimanche

Salut mes lapins !

Ça va bien ?

Allez, suite et fin de ce minuscule arc (et oui, on a presque un scénario, c'est fou !). On reste dans du semi-sérieux, et plutôt orienté sur Wade. Mais que ceux d'entre vous qui préfèrent la légèreté de mon humour pourri et qui souhaitent voir un peu plus Peter se rassurent : c'est au programme du prochain chapitre ! 

Sinon, ce chapitre est long. Déso pas déso.

Bonne lecture !

***

Jeudi soir. 23h40.

- ... je te jure ! Monté comme un âne ! D'ailleurs j'ai jamais compris cette expression.

- C'est parce que t'as jamais vu le zgeg d'un âne mon pote.

- Les garçons, ça ne vous dirait pas de vous concentrer un peu ?

Domino ponctua sa remarque agacée d'une salve de balles qui cloua deux voyous au mur.

Wade et Rocket ne lui prêtèrent pas attention, dos à dos un peu plus loin. Le rongeur arrosait gentiment les voitures en face de lui, voitures qui abritaient une douzaine de criminels. Il parvenait ainsi à les maintenir en respect depuis plusieurs minutes.

Les hommes, cachés derrière les portières des véhicules, osaient parfois sortir la tête pour viser et tirer dans leur direction : Rocket se faisait alors une joie de les rappeler à l'ordre.

Wade, quant à lui, tranchait dans les rangs ennemis à l'aide de ses katanas. Ils avançaient, doucement mais sûrement, pris entre deux feux.

Objectif : l'imprimerie désertée de l'autre côté de la rue qui paraissait bien inaccessible.

- Et, Rocket, tu veux voir un truc rigolo ? Demanda Wade, tout en décapitant allègrement un membre de gang qui avait eu le malheur de se jeter sur lui.

- Ouais, toujours mon pote !

- Domino ! Derrière-toi ! Une poule !

La mutante bondit, se retournant brusquement, l'arme pointée nerveusement devant-elle. Ses pupilles, dilatées par la terreur la plus pure, fouillaient l'ombre à la recherche de la menace décrite par Deadpool.

- T'es un connard, Wade ! cria-t-elle pour couvrir le claquement des armes à feu. Je me casse !

Elle entreprit de contourner le bâtiment par l'Ouest, laissant derrière elle ses deux compères hilares.

- Ça marche toujours ! cria Wade pour couvrir le bruit de l'affrontement. C'est con comme phobie, la peur des poules.

- Bon à savoir !

- Elle va pas nous laisser là quand-même ?

- Je ne sais pas, tu l'as bien énervée, là...

Comme pour répondre à leur interrogation, une détonation retentit à l'arrière de l'imprimerie. Une partie des voyous qui gardaient les lieux s'engouffra à l'arrière du bâtiment, cherchant la source de cette déflagration. Quelques flammes commencèrent à s'échapper par les fenêtres brisées.

- Ah, on n'avait pas de raisons de s'inquiéter, elle nettoyait juste le passage !

Les deux complices avancèrent plus rapidement, se baissant pour éviter les balles qui fusaient dans leur direction. Ils débarquèrent au cœur d'un labyrinthe de bureaux éventrés, de meubles renversés et de débris de verre. L'humidité rongeait les lieux et des moisissures léchaient les murs par endroits.