L'amour est aveugle

chapitre 1

Victoria était arrivée à destination, un taxi était venu la chercher chez elle, pour l’emmener à son nouveau travail. Elle devait aidée un homme, un milliardaire, qui avait eu un accident de la route et qui était devenu aveugle. Elle espérait que ce travail pourrait éponger les dettes de ses défunt parents, mais surtout elle espérait pouvoir réellement l’aider.  Victoria avait toujours eu un grand cœur, elle savait exactement ce qu’il pouvait ressentir, car elle aussi était aveugle. Quand elle avait passée l’entretien téléphonique avec un dénommé Eddie, le majordome de ce monsieur, il lui avait expressément dit de ne pas révéler sa cécité. Car il avait renvoyé toutes les personnes qui avait essayé de l’aider. Il espérait que Victoria puisse y arrivée, car elle pouvait le comprendre. Elle descendit du taxi et avança lentement, elle ouvrit le portail du petit jardin, ce qui étonna énormément Eddie qu’il l'attendait devant la maison.
Il s’attendait à trouver une personne avec une cane est étrangement Victoria n'en n’avais pas. Elle s’arrêta près de lui et lui sourit.

Victoria:  Bonjour monsieur, je suis Victoria.

Eddie: Bonjour mademoiselle, je m’appelle Eddie, je suis le majordome. Nous allons entrer,  il vous attend dans son bureau. Vous pourrez déposer vos affaires dans votre chambre un peu plus tard.

Elle acquiesça, il allait lui indiquer où se trouvait l’escalier, mais elle s’en sortait très bien, pourtant elle n’avait jamais pu venir ici car cette propriété était privée et peu de personnes pouvez y entrer.  Elle marchait dans le couloir et s’arrêta, quand elle se rendit compte que Eddie ne la suivait pas, elle se retourna et l’attendit.

Eddie : Victoria, êtes-vous vraiment aveugle ?

Victoria: Bien sûr, quelle question ?

Eddie: Mais vous n’avez pas de cane, vous avez… On dirait que vous êtes déjà venu ici, comment est-ce possible?

Victoria: Je vous expliquerais tout plus tard si vous le voulez bien, je souhaiterais d’abord rencontrer la personne que je dois aider.

Eddie : Très bien mademoiselle, je vais vous accompagnez à son bureau.

Elle le suivit au son de ses pas. Certes elle ne voyait pas et n’avais pas besoin de cane. Néanmoins, elle devait tout de même frôler les murs et les objets qu’elle contournait afin de pouvoir marcher, de plus elle avait le don de pouvoir ressentir les objets. Cela lui permettait de pouvoir se déplacer sans trop de problèmes, mais elle ne pouvait pas sentir les petits détails les assiettes sur une table, les vases, les livres ce genre de chose. Eddie s’arrêta devant une porte. Il se retourna vers elle et lui dit en chuchotant.

Eddie: Il est d’une humeur de chacal depuis l’accident. Ne vous inquiétez pas si vous le trouvez agressive dans ses paroles. Il en a renvoyé cinq avant vous.

Victoria acquiesça.
Eddie et Victoria entrèrent dans le bureau, ils marchèrent quelque pas et s’arrêtèrent. Victoria pouvait entendre la respiration de son futur patron, elle entendit également c’est main se serrer sur un accoudoir de fauteuil.  Il était nerveux elle pouvait le sentir.

Eddie: Monsieur voici Victoria Anderson la femme qui…

Dany: Qui est censé me réconforter, m’aider, faire en sorte que ma vie soit moins minable qu’elle ne l’est déjà!

Son ton était sec et extrêmement dur, elle savait absolument dans quelle phase il se trouver à l’heure actuelle. Il n’avait pas encore accepté sa cécité c’était evident.

Victoria: Vous pouvez m’appeler Vicky.

Dany: Vous ne resterez pas suffisamment longtemps pour que je puisse vous appelez de cette façon.

La tension était palpable, Eddie voulu intervenir mais Victoria le fit  avec une voix amusente.

Victoria: C’est ce que nous verrons, j’ai un grand frère qui a essayé de me faire avaler des araignées, j’avais quatre ans. Je ne parle pas non plus de la fois où il a voulu me mettre dans une machine à laver, alors croyez-moi vous allez vous épuisez pour rien si vous voulez que je m’en aille.

Dany leva un sourcils, il fut stupéfait, aucune personne osé lui répond de cette façon, cela l’intrigua et l’énerve a de plus belle.

Dany: C’est ce que nous verrons, je ne vous donne pas une semaine.

Victoria se mit à rire, il voulait jouer, alors elle allait jouer.

Dany: Eddie, donnez-lui la chambre du haut.

Eddie: La chambre du haut ? Mais elle est…

Dany: Oui j’ai bien dit la chambre du haut!

Eddie fit ce que son patron demandé. Cette chambre, la chambre du haut, n’était pas vraiment une chambre. C’était une pièce avec un lit, une petite table de chevet, une table et une chaise aucune décoration, pas de tapis, et il  y faisait froid le soir.
Son patron ne voulait pas qu’elle soit là c’est évident. Quand Victoria entra dans sa chambre elle posa son sac au sol et se mit à toucher tous les contours de la pièce. Elle commença par les mur, puis le lit et ensuite le reste du mobilier. Il faisait un peu froid, mais ça n’était pas ce qui allait l’arrêter. Elle se retourna vers Eddie.